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Atlas se retourne vers Hyoga et le regarde d'un air qui pourrait passer pour coupable aux yeux d'un chevalier autre que Hyoga. Le calme que celui-ci éprouve en tout instant grâce à une maîtrise assidue de ses sentiments lui permet aujourd'hui de déceler les sentiments réels de n'importe qui... Et le Corona Saint de la Carène n'est que désapointté, honteux certainement pas. (Atlas) - Je suis sincèrement désolé pour Joruvsky. Je m'étais attaché à lui pendant ces deux années d'entraînement. (Hyoga) - Je doute de ta sincérité, Atlas. Mais surtout je ne comprends pas comment tu peux être ici et en vie... (Atlas) - En réalité je suis ressucité grâce à la clémence du maître des cieux et du caractère très important de la situation. Seule l'alliance de tous les dieux, qu'ils soient pour ou contre le règne des hommes sur Terre, permettra à l'Olympe de sortir intacte de cette guerre. Abel a donc juré fidélité à Zeus durant cette guerre. (Hyoga) - Cette nouvelle me fait plaisir, même si je ne t'aime pas, je sais que ta puissance nous aidera à vaincre... Atlas se leva et posa son regard désormais calmé sur le cadavre de celui qui fût son compagnon d'arme et d'entrainement pendant les deux dernières années. Il posa sa main sur la poitrine de Joruvsky et alluma son cosmos pendant une infime seconde. Ce fut suffisant : son armure se mit à briller et le corps posé sur les glaces de Sibérie commença à s'enfoncer vers les profondeurs insondables où seuls les plus puissants chevaliers des glaces pouvaient espérer parvenir. Hyoga regarda avec tristesse ses deux derniers disciples. Jacob et Jaimie lui rendirent son regard. Hyoga tendit ensuite la main vers le trou creusé dans la glace par Atlas et une croix de glace se forma à cet emplacement. Le Corona Saint le regarda avec étonnement et une pointe de moquerie mais ne laissa rien paraître. Puis il prit son envol en direction du Sanctuaire d'Abel. Les derniers Chevaliers d'Or - soit Shaka, Mû, Aiolia (bien mal en point), Saga et Kanon, Dokho, Milo, Marine, Aioros, Camus et Shura - se trouvaient dans la maison de la Vierge, entourant Deimos et un Berserker inconnu. Les quatre chevaliers d'Argent fraîchement réincarnés couraient en direction du bas de l'escalier afin d'aider Seiya et Shun. (Deimos) - Et bien ? Qu'attendez-vous pour tous me sauter dessus ? Aucun d'entre vous ne pourra jamais me vaincre alors laissez-vous tuer sans résister et j'abrégerai vos souffrances au maximum... Les poings serrés au maximum, Aioros sauta en direction du dieu maléfique et amorca un saut magnifique qui devait l'amener au-dessus de Deimos. Il ne termina pas son mouvement. Il s'écroula sur le sol. Le Berserker inconnu s'était avancé et avait envoyé son poing en plein torse du chevalier du Sagittaire. Ce dernier, pleinement concentré sur Deimos, n'avait pas vu le guerrier bouger. (Aiolia) - Mon frère ! (Aioros) - Ça va... je... Kof ! je suis en vie... (Berserker) - Je m'attendais à mieux de la part d'un des plus anciens membres de cette prestigieuse confrérie... (Aioros) - Je vais te faire ravaler tes insultes ! (Berserker) - J'en doute. Tu n'es plus en état de combattre : tu as au moins quatre côtes brisées et ton armure n'est plus en état de résister à quoique ce soit... (Shura) - Tu as raison, Berserker. C'est donc moi, Shura, Gold Saint du Capricorne qui vait te combattre ! Deimos fit un pas en avant et fit exploser son cosmos. (Deimos) - Je n'ai pas de temps à perdre avec ces enfantillages, un seul d'entre vous est un danger pour moi, les autres n'ont qu'à aller faire un tour avec toi, Diomède ! (Diomède) - Bien seigneur. IVORY HOOFS !! Tous les chevaliers d'Or exceptés Shaka, Saga et Kanon furent emportés hors de la salle principale. Saga et Kanon se retrouvèrent chacun d'un côté de Shaka, lequel leva un doigt et fit brûler son cosmos de manière significative. L'armure de la Vierge se fixa sur son corps, ses deux ailes resplendissantes témoignant de son élévation au-dessus de la multitude des armures de bronze, d'argent et d'or. Deimos arqua un sourcil. Il fixa les Gémeaux, puis esquissa ce qui peut certainement être assimilé à un sourire. (Deimos) - Ainsi, vous aussi, vous vous êtes élevés au-dessus de votre condition... Malgré cela je ne pense pas que vous soyez dangereux. Castor et Pollux ne sont que deux pauvres demis-dieux. Aucun d'entre vous n'est réellement un danger. (Saga) - C'est amusant parce que j'ai l'impression que celui que tu essayes de convaincre c'est toi-même. J'ai raison ? Le sourire de Deimos disparut soudainement, vite remplacé par une grimace de colère. (Deimos) - Regarde, Shaka, où mène la vanité de tes amis : FRIENDS FAILURE !! Aussitôt, Saga et Kanon sautèrent au-dessus du sol, évitant ainsi l'attaque qui leur était destiné. Les deux chevaliers des Gémeaux déclenchèrent leur attaque la plus mortelle en même temps. (Saga) - GALAXIAN EXPLOSION !! (Kanon) - GALAXIAN EXPLOSION !! Deimos leva la main et la double attaque s'arrêta devant lui avant de repartir en direction des chevaliers médusés. Saga et Kanon ne purent esquiver leur propre attaque et s'écroulèrent, brûlant dans d'immenses flammes bleues. Shaka n'avait pas esquissé le moindre mouvement et son visage était resté de marbre. Deimos le regarda avec étonnement puis le chevalier de la Vierge se passa une main sur le visage et Saga et Kanon réapparurent à ses côtés. Un sourire carnassier se forma alors sur la face pâle du Dieu de la Déroute. (Deimos) - Je me doutais bien que cette attaque n'aurait pas d'effet sur toi, chevalier de la Vierge... Malgré tout je suis étonnné qu'elle t'ait laissé de marbre du début à la fin. Aurais-tu perdu tes émotions quand tu as acquis la divinité ? (Shaka) - En réalité, ton attaque n'a pas eu d'effet sur moi pour la simple raison que je ne regarde pas avec mes yeux mais avec mon cœur et mon esprit. Ta vision n'a donc pas eu le moindre effet sur moi et, pour te dire la vérité, je ne me suis rendu compte de rien jusqu'à ce que tu en parles... (Deimos) Te moquerais-tu de moi ? (Saga) - Assez parlé ! Reçois pour voir le vrai coup des Gémeaux : GALAXIAN EXPLOSION !! (Kanon) - GALAXIAN EXPLOSION !! La vague d'énergie n'avait plus rien à voir avec celle de l'illusion de Deimos. L'aura de cosmos protégeant les dieux, même les plus faibles, fut aisément transpercée par les innombrables coups envoyés simultanéments, et des deux côtés de Deimos, par les chevaliers enragés. Les deux demi-dieux se retrouvèrent derrière Deimos, se retournant instantanément pour admirer le résultat... Inutilement d'ailleurs car Deimos était intact, sa kamui intacte, seule sa cape avait été atteinte par la puissance combinée des Gémeaux. Shaka haussa un sourcil et fit une moue interrogative en direction des jumeaux. (Skaka) - Je dois avouer que là je suis assez surpris. Je ne pensais pas que quelqu'un soit assez puissant pour résister ne serait-ce que partiellement à une attaque de cette puissance... (Deimos) - Maintenant que je t'ai démontré l'inutilité des deux demi-dieux, es-tu d'accord pour me combattre seul à seul ? (Kanon) - Nous n'avons pas dit notre dernier mot ! (Deimos) - Ni tes attaques dimensionnelles, ni tes attaques mentales n'auront d'effet sur moi... (Saga) - J'ai l'impression que tu.... (Kanon) - ... oublies à qui tu as affaire ! Les deux chevaliers se placèrent face à face, Deimos au milieu, et augmentèrent leur cosmos. Shaka s'enveloppa d'une aura de cosmos blanc-doré. Seul Deimos restait indifférent au déchaînement de cosmos qui se produisait autour de lui. (Saga) - UNIVERSE... (Kanon) - ANNIHILATION !! A l'instant où Saga et Kanon déchaînèrent leur cosmos, de multiples ouvertures dimensionnelles s'ouvrirent autour de Deimos, l'empêchant d'éviter le transfert dans une autre dimension. Arrivé là-bas, Deimos fut aveuglé par la lumière : il se trouvait devant une gigantesque étoile, puis s'éloignant au fur et à mesure, le dieu de la Défaite se retrouva coincé entre quatre galaxies identiques. Deimos regardait cela, totalement éberlué, incapable de faire le moindre mouvement. Soudain, les quatres galaxies s'embrasèrent, toutes les étoiles explosèrent en même temps, l'onde de choc et l'énergie de l'explosion frappèrent Deimos avec la douceur d'une bombe nucléaire. Une telle attaque sur la Terre aurait réduit cette dernière à l'état de cendres suffoquantes. Deimos toucha durement le sol de la maison de la Vierge, gravement touché aux jambes et au visage. Mais il se releva encore foudroyant les jumeaux du regard puis se fixant de nouveau sur le Dieu de la pureté. Les Gémeaux se regardèrent, effarés. Leur attaque leur avait demandé plus de trois ans d'entraînement intensif, jour après jour, entraînement où ils s'étaient redécouverts l'un l'autre, avaient augmenté leur énergie jusqu'à enfin pouvoir utiliser cette attaque en pure harmonie. (Saga) - Comment... ? Deimos ne répondit pas, embrasant son cosmos, dépassant les limites physiques et outrepassant les lois posées par les mortels. Son cosmos entoura les trois chevaliers d'or, limitant leur mouvement et leurs perceptions. Une aura se forma au-dessus de Deimos, formant le visage d'un démon. Les trois chevaliers furent submergés par un torrent de désespoir, formé par la peine de toutes les âmes errantes de ceux que le dieu de la Défaite avait éliminé. Dans le lot des âmes défuntes, certaines étaient assez récentes pour que l'on puisse reconnaître leur forme et leur ancienne vie... (Saga) - Toutes ces âmes... damnées pour l'éternité... (Deimos) - Je vois que tu comprends ce qui vous attend toi et ton frère. Mais je sais que si le chevalier de la Vierge se mèle de notre combat, je serais désavantagé,même si la victoire ne fait aucun doute... Aussi je me vois obligé de faire intervenir des alliés... Le tourbillon d'âmes se solidifia soudainement en une demi-douzaine de corps, tous noirs comme la nuit, tous fantômatiques et pourtant solides comme les chevaliers. Quatre des apparitions leur étaient déjà connues : il s'agissait des âmes corrompues des chevaliers ressucités par Zeus quelques minutes auparavant... Une cinquième sembla familière à Kanon, sans qu'il puisse l'identifier pour autant. La sixième, la plus sombre, leur était totalement inconnue. La forme sombre du chevalier d'argent d'Hercule avança de quelques pas, suivi par les cinq autre formes indistinctes. Sans un mot et sans signe permettant de le prévoir, cinq des "fantômes" se précipitèrent sur Saga et Kanon, lesquels ne purent esquiver cet assaut. Les sept guerriers se dirigèrent en direction de la maison précédente, celle du Lion... La dernière forme, la plus sombre de toutes, resta quelques instants sur place, la tête penchée comme si elle écoutait quelque chose. Soudainement, elle disparut en s'effilochant, comme un mouton de poussière, laissant face à face deux Dieux opposés, lumière contre obscurité, Pureté contre Défaite... Sanctuaire sous-marin Le combat entre Phobos et Euphoménos fait rage. Le général de Poséidon n'a plus d'armure et son sang se répend sur le sol, cependant son cosmos brille aussi fortement qu'au début du combat. Phobos est pourtant sûr de sa victoire., son armure rouge sang rayonne de joie silencieuse. L'armure de Phobos est faite entièrement de lames et de tranchants. A chaque coup porté, Euphonémos se déchire un peu plus la peau et abîme encore son corps meurtri. Même si son cosmos est indépendant de l'état de son corps, il sent que ce dernier ne va plus tenir lontemps, il sent sa conscience glisser doucement et dangereusement vers les ténèbres. (Euphonémos) - Je ne peux pas tomber… Pas maintenant… Je dois abattre Phobos… absolument… Le guerrier ensanglanté se redressa une dernière fois. Le cosmos bleu s'embrasa, enveloppant l'aire de combat. Un cosmos rouge sang lui fit écho et l'antagonisme des deux guerriers se fit plus fort encore. Une dernière fois les deux combattants se mirent face à face. Leur positions à l'opposé l'une de l'autre. Euphoménos plaçait ses deux mains le long de son buste, comme pour frapper des deux poings en même temps. A l'inverse, Phobos éloigna ses mains de son corps, l'une à la verticale, la deuxième en perpendiculaire de son buste. En un instant, les deux cosmos explosèrent, presque simultanément. Euphoménos sauta en direction de la mer, au dessus d'eux, tandis que Phobos restait en place. (Euphonémos) - SEA DRAGON FURY !!! Les mains du général se rejoignirent devant sa poitrine, formant un creux où se concentra une dose de cosmos. Le frottement de l'air, combiné au contrôle cosmique d'Euphoménos lui permit de créer un couloir dimensionnel entre lui et Phobos, couloir sans oxygène et donc sans frottement. L'énergie s'y déversa et l'attaque cosmique put donc atteindre sans problème et sans ralentissements sa cible désignée. Alors que le cosmos d'Euphonémos arrivait à moins d'un mètre de Phobos, celui-ci bougea, laissant une légère trace rémanente derrière lui, il frappa l'attaque cosmique d'une main et envoya sa propre attaque de la gauche (celle qui était en travers de son buste). (Phobos) - TERROR'S CLAWS !!! Un éclair. Deux ombres dos à dos. Des relents de fumée et un bruit de bris, comme du fer qui casserait. Les deux guerriers s'écroulent en même temps. Deux flaques de sang se forment sous leur corps. Soudainement, l'un d'eux se relève. Son armure couleur sang tombe en ruine mais son corps est quasiment intact. (Phobos) - Tu n'aurais pas du utiliser la même attaque qu'autrefois… Je sais la parer maintenant. Tu as perdu la vie à cause d'une erreur stupide : il t'aurait fallu innover… (Euphonémos) - Comment a-t-il pu esquiver ? Mon attaque est pourtant presque parfaite… Aaagh… je perds l'usage de mes derniers sens… Je dois me relever, encore… Alors, encore une fois, Euphonémos se releva, les yeux troubles, le corps en sang, tous les os brisés en maints endroits, mais debout, encore… Son cosmos n'était plus qu'une lueur autour de lui, son esprit même glissait lentement dans les limbes de l'oubli, mais il se relevait, encore une fois, pour son père, son mentor, son maître… Ses jambes refusaient de le porter plus mais il avançait, encore et toujours, pour l'honneur de Poséidon… Il ne sera pas dit dans les livres que le Mal aurait triomphé du fils de l'Ebranleur du sols… Son père serait fier de lui… Il sentait l'aura de Phobos qui palpitait de joie rien qu'en voyant son ennemi à demi-mort, presque vaincu, incapable de se maintenir debout sans l'aide de son cosmos. Il sentait ce cosmos rouge sombre vibrer du plaisir de faire souffrir, pour Phobos, la victoire était déjà acquise, il ne pourrait pas détruire le sanctuaire sous-marin aujourd'hui mais son plus dangereux guerrier était tombé maintenant… Il sentit ce même cosmos exploser et déchirer la trame de la réalité pour l'envoyer directement dans les Limbes, lieux mythologiques d'où une âme divine ne peut s'échapper que lorsqu'elle a atteint son potentiel maximum, soit environ 250 ans après sa mort… Il sentit des énergies cosmiques exceptionnelles exploser dans cette dimension, quatre cosmos surhumains… voire surdivins ! (Phobos) - Je ne te dis pas à bientôt car je doute que nous nous revoyons jamais… Adieu mon cher ennemi, tu m'auras donné beaucoup de mal, mais finalement c'est bien le mal qui vaincra… QUE LES LIMBES T'EMPORTENT !!! Euphonémos se sent emporté par ce cosmos divin, ce cosmos maléfique qu'il hait tant. Son âme se révolte contre l'idée même de défaite, son esprit se tord dans tous les sens pour échapper au pouvoir sombre qui l'envahit… Que peut-il faire ? ( ?) - Je peux t'aider. Je peux te venir en aide, te fournir ce qui te manque pour vaincre ce dieu maudit au nom de notre maître commun. Tu n'as qu'une chose à faire pour cela : accepter d'héberger mon âme en toi… Qu'en dis-tu ? (Euphonémos) - Si tu m'aides à vaincre Phobos je suis prêt à te laisser mon corps… ( ?) - Ce ne sera pas nécessaire. Au moment où l'âme du général du Dragon des Mers allait quitter son corps, ce dernier sent ses blessures se refermer, ses sens se réactiver et son cosmos se raviver, dépassant le potentiel normal d'un humain. Euphonémos ouvre les yeux sur un monde nouveau, le Dieu qui lui fait face est abasourdi, ses yeux ne renferment que de la Terreur : comment un homme qu'il vient de détruire à l'aide de deux de ses techniques les plus mortelles peut-il encore se relever alors même qu'il ne devrait plus avoir d'âme ?C'est alors que la Terreur se transforme en Désespoir : son cosmos n'est plus le même son aura a changé, il ressemble moins à un dragon et c'est l'arrière d'un bateau qui apparaît derrière Euphonémos… Il sait ce que ça veut dire : Euphonémos n'est plus lui même : un autre guerrier vient de prendre possession de son corps… Et c'est un dieu, capable de tirer de l'énergie de la Big Will pour réparer les blessures de son corps. (Phobos) - Qui es-tu ? Que fais-tu ici, ce n'est pas ton combat : dégage ! ( ?) - Erreur, c'est mon combat, tout autant que le tien. J'ai commencé à me battre contre toi et ton maître il y a bien lontemps et si aujourd'hui je suis revenu c'est pour finir ce que j'ai commencé il y a dix mille années ! (Phobos) - Ah oui ?Et bien on va voir si tu es réellement digne de te battre contre mon maître. Phobos fit brûler son cosmos, ranimant sa Kamui et refermant ses quelques blessures. Quand son armure fut entièrement reconstituée, il se campa sur ses deux jambes et attendit que l'autre attaque. Sans son armure, l'inconnu restait debout, le cosmos en éveil et les yeux dans le vague. Son cosmos s'animait, comme des vagues, des vagues de tempête… (Phobos) - Et alors, il n'attaque pas ? Son cosmos est en éveil et il ne bouge pas …? Si il veut mourir comme ça, après tout, que m'importe ? Le Dieu de la Peur se jeta en avant, les deux poings serrés contre ses flancs. Arrivé à mi-distance, le guerrier inconnu n'avait toujours pas bougé. Phobos flaira le piège et s'écarta vivement sur le côté pour aller sur la droite de son adversaire. Phobos projeta on poing chargé d'anti cosmos sur le corps d'Euphonémos. Au dernier moment, son poing heurta quelque chose de solide. Il y eut comme un bruit de craquement. Phobos regarda son poing, l'air stupéfait : sa Kamui avait explosé sous l'impact. Il tourna la tête en direction de ce qu'il avait frappé et fut ébloui : un objet renvoyant énormément les rayons solaires flottait à environ un mètre du sol. Ce quelque chose se fractionna soudain en des dizaines, plus petites. Phobos eut un sourire, certain d'avoir détruit ce bouclier improvisé qu'avait créé l'inconnu. Il déchanta ce pendant bien vite quand il se rendit compte que chaque morceau allait se positionner sur une partie du corps de son adversaire : celui-ci possédait une armure, et sans doute une Kamui, comme le démontraient les ailes luminescentes dans le dos du guerrier. ( ?) - Laisse-moi me présenter à présent : je suis Jason, Diamond Saint de la Pouppe… Escalier des douzes Maisons, Sanctuaire. Une demi-douzaine de Silvers Saints se sont regroupés devant l'escalier pour défendre l'accès et empêcher de nouvelles troupes ennemies de rejoindre les Démons déjà parvenues aux maisons plus élevées. Parmi ces quelques courageux, on peut discerner Myo, Silver Saint de la Coupe, et Nassim, Bronze Saint de la boussole. Juste devant eux se trouvent deux autres chevaliers de Bronze. Plus haut, sur les marches, les deux derniers disciples de Hyoga tentent de garder leur calme : leur maître n'a pas donné signe de vie depuis qu'il est parti à la recherche du chevalier divin du Phénix… Les six chevaliers ne sont pas vraiment inquiétés par l'éventuelle attaque de Démons ou de Berserkers. En effet, leur nombre et leur cosmos somme toute respectables peuvent leur permettre de prendre l'avantage le temps que des renforts arrivent ; ou tout simplement leur assurer la victoire. Cependant, ils ne peuvent cacher, pour la plupart, une excitation de combattre réellement. On leur a tellement conté l'histoire de ces cinq fameux chevaliers de Bronze qui ont protégé Athéna au péril de leur vie… Leur unique vœu aujourd'hui est de mettre en pratique ce qu'ils savent et de faire honneur aux légendes qui les ont précédés... Les corps en sang de Jabu et de ses deux compagnons morts au combat ont été emmenés par des gardes, pour ne pas gêner les défenseurs et pour permettre de leur donner une sépulture honorable. |