Introduction : L'Olympe


Hyoga regardait Junon s'occuper des blessures de Shun. Il avait bien de la chance que quelqu'un le traite avec tant d'attention. Mais Shun ne voyait même pas les efforts que faisait Junon pour le réconforter. Shun, comme lui-même, était plus qu'inquiet.

Hyoga était terrorisé à l'idée d'affronter à nouveau les Archanges. Il y avait une telle différence de puissance entre eux et les terribles envoyés de Zeus. Ils étaient deux ou même trois fois plus forts que Hypnos et Thanatos. De plus, ils étaient parfaitement solidaires. Lorsque Shiryu avait attaqué, Hyoga pensait que cela allait se régler en trois duels, mais les Archanges s'étaient couverts les uns les autres, frappant ensemble, les obligeant à prendre une position défensive, car les coups pouvaient venir de tout coté.

Leur esprit de groupe était aussi fort que ne l'était le leur, à l'époque où Seiya était en vie. Et cela les rendait plus dangereux.

Ikki eut une lueur étrange dans le regard, puis il sortit, et se mit à hurler. Depuis qu'il avait repris conscience, cela lui arrivait fréquemment. Soudainement, il perdait tout contrôle, et devenait furieux, enragé même, ou au contraire pitoyable, sanglotant sans pouvoir se contrôler. Hyoga avait toujours considéré Ikki comme un fou dangereux, mais il ne pouvait nier que malgré ses accès d'humeurs, il était resté... humain. Mais après cette attaque, il semblait totalement dépourvu de contrôle sur ses émotions. La terrible technique d'Ezékiel avait ravagé son cerveau, et faisait encore effet, près de 48 heures après l'attaque. Hyoga doutait que Ikki redevienne jamais "normal"... pour autant qu'il ait jamais pu l'être.

Deux jours. Il leur avait fallu deux jours pour récupérer d'un petit combat où les Archanges n'avaient pas jeté toutes leurs forces. Aucune nouvelle d'Athéna, qui avait disparu de la planète. Hyoga en avait fait le tour, à la vitesse de la lumière, pour déceler une trace de son cosmos, mais rien n'y fit. Athéna se trouvait dans un autre monde, que personne ne connaissait.

Kiki et Seika, ainsi que tous ceux qui le pouvaient, parcouraient des centaines de livres, exploraient des dizaines de bases de données informatiques, à la recherche d'un indice sur le repaire secret de Zeus. Pour l'instant, aucune nouvelle ne venait remonter son moral.

"Hyoga, garde espoir. Nous trouverons l'Olympe."

Hyoga regarda Hilda. Elle avait confié le royaume d'Asgard à sa soeur Flamme pour venir soutenir le Sanctuaire. Ses pouvoirs seraient plus utiles ici que chez elle, surtout maintenant que Flamme était capable de prier Odin à sa place.

"Je garde espoir." Hyoga ne se sentait pas très convaincant. "Nous sauverons Athéna, comme toujours..."

Si seulement Seiya était là...



"Athéna. Approche, ma fille."

Saori s'avança vers le dieu nommé Zeus. Le Seigneur de l'Olympe la toisa du regard.

"Tu n'as pas besoin d'armure en ma présence." Un éclair passa dans son regard et l'armure tomba aux pieds d'Athéna, comme privée de vie.

"C'est mieux. Sais-tu, Athéna, que tu es une très belle femme ?"

Athéna ne baissa pas le regard, supportant que Zeus l'examine. Il marcha autour d'elle, la regardant comme si elle était nue.

"Superbe, en vérité. Si les humains n'avaient pas décidé que tu étais ma fille, je t'aurais bien prise comme maîtresse."

"Pour rejoindre ta collection ?" Le ton de Saori était ironique. Les frasques de Zeus avaient donné lieu à de nombreuses légendes, et toutes étaient en dessous de la vérité.

"Tu me tiens tête ? J'aime ça." Zeus vida la coupe de vin qu'il tenait. Puis l'écrasa dans sa main. "Mais tu plieras devant moi. Nul ne résiste au Maître de l'Univers."

"Maître de l'Univers ? Tu me fais rire." Athéna soutenait son regard, gardant toute sa fierté. "Plus personne ne crois en toi, aujourd'hui, et ton pouvoir diminue. Oublierais-tu que nul dieu ne peut survivre à ses fidèles ?"

"Qu'importe que mon nom soit oublié ? Je suis le Dieu le Plus Puissant. Partout dans le monde, si un humain honore le dieu principal de sa croyance, c'est moi qu'il honore. Mes fidèles se comptent par millions. Peux-tu en dire autant ?"

"Non." Saori était sincère. Qui croyait encore à la Guerre personnifiée ? "Mais je ne tire pas ma force de mon troupeau, comme toi." Saori utilisait le mot préféré de Zeus, celui qui désignait les mortels qui lui étaient fidèles. "Ma force vient de mon amour pour le genre humain. C'est ce qui m'a permis de vaincre jusqu'à maintenant."

"En effet. Belle victoire sur mon frère. Hadès ne pourra se réincarner avant longtemps. Mais tu as fait l'erreur de détruire son corps. Il le conservait depuis les temps mythologiques. Tu sais que nos enveloppes corporelles d'origine sont des reliques sacrées, que même les dieux ne doivent détruire. Toi-même, tu conserves ton corps quelque part."

"Désolée mais mon corps s'est éteint. J'ai préféré ne pas maintenir en vie une enveloppe charnelle inutile. Je ne comprends pas que vous ayez conservé ainsi vos corps, Hadès et toi. Nous savons que nos existences ne sont plus liées à notre apparence physique. Pourquoi cet attachement à ces reliques ? Est-ce uniquement une question d'ego ?"

"Tu es vraiment étrange, Athéna. Tu te complais à te réincarner sous une forme humaine mortelle, tout en sachant que tu perds ainsi des décennies d'existence pour rejoindre ta prochaine réincarnation. Je ne te comprends pas. Pourquoi perds-tu ainsi du temps ?"

"Le temps n'est rien pour nous, divinités. Je me réincarne lorsque c'est nécessaire, pour défendre mon royaume."

"Tu ne règnes pas."

"Non. Je protège. La Terre ne m'appartient pas. Je vous l'ai réclamée pour la soustraire à votre cupidité. Et je l'ai laissée aux humains. Poséidon, Hadès et toi aviez déjà assez de domaines. Et eux n'avaient rien."

"Soit. Je respectes tes motivations, même si je ne les comprends pas. Mais cette fois tu es allée trop loin. Hadès tenait à son corps. Tu dois être punie pour cela."

"L'as tu été quand tu as détruit celui de Poséidon ?" Le regard de Saori était brûlant, et pendant un instant, Zeus fut ébranlé. Ainsi elle savait ?

"Je suis Zeus, Père des Dieux. Je ne peux être condamné par un Conseil que je représente. Je suis la Loi Céleste. C'est moi qui décide qui doit vivre et mourir. Et Poséidon m'avait défié, pour prendre ma place."

"Ne te justifies pas. Mais reconnais que les circonstances sont très proches."

"Ne me pousses pas à bout, Athéna !" Zeus perdait son contrôle, la fureur s'emparait de lui. Des éclairs miniatures apparaissaient au bout de ses doigts. "Tu as tué mon fils, Abel. Tu as tué mon ange, Lucifer. Tu as tué mon frère, Hadès. Pour cela tu dois être punie."

"Je n'en répondrais que devant le Conseil. Tu ne peux me juger maintenant." Saori continuait à lui faire front, sachant que le Roi de l'Olympe ne supporterait pas longtemps qu'elle résiste. Mais elle devait tenir.

Zeus parut tout d'un coup se calmer. "Bien. Te voila devenue raisonnable. Tu seras jugée demain au soir."

Zeus quitta la pièce, et Michael la ramena dans sa cellule.



"Michael, penses-tu réellement que j'ai fait quelque chose de mal ?"

"Ce n'est pas à moi de le dire, déesse. Le Conseil décidera."

"Je veux ton avis personnel. Au nom de l'armure d'or que tu as porté."

"Je ne suis plus à votre service, Athéna. J'ai cessé d'être un chevalier du Sanctuaire. Je suis un Archange désormais. Et je prends mes ordres de Zeus et de nul autre."

"Comment peux-tu oublier ce que nous avons vécu ensemble ?"

Des souvenirs revenaient. Doux, amers. Des batailles, mais des moments de joie aussi. Des moments à deux. Michael ne put retenir un regard vers les lèvres de Saori. Elle était toujours aussi belle. Son corps changeait à chaque réincarnation, mais sa beauté intérieure était la même, et son apparence physique s'accordait sur son être. Elle revenait toujours à la vie, toujours aussi belle. Il y avait si longtemps...

Michael secoua la tête.

"Désolé, Athéna, mais je ne peux désobéir. Vous comprenez, j'espère."

"Oui, bien sur." Puis plus bas "Cela m'a fait drôle de te revoir. Dans ces circonstances..."

"Athéna... Tu... Vous devez m'oublier. Trop de temps a passé."

Michael ouvrit la porte de la cellule, y fit entrer Saori. Il referma la porte, ne pouvant détacher son regard de ses yeux violets. Elle resta là, à le regarder à travers la grille. Elle ne dit mot, mais ses yeux semblaient refléter les souvenirs de temps anciens. Le passé. Leur passé.

"Michael ?"

L'archange tourna la tête. Ezékiel approchait, accompagné d'un autre guerrier.

"Athéna " Michael se retourna vers Saori. Toute hésitation avait disparu de son regard. Il était redevenu l'ange inflexible. Plus dur même. "Je voudrais vous présenter quelqu'un. "

Le guerrier s'approcha afin que Saori puisse le voir. Celle-ci hurla.

"Non !!"



"Ca y est !" Kiki se téléporta directement à coté d'eux.

"On a trouvé ! On a un indice sur l'Olympe !"

"Vrai ?" Shiryu se précipita sur le papier que tenait Kiki. Des caractères étranges étaient écrits, c'était une langue qu'il ne connaissait pas.

"Tu sais lire ça ?" Shiryu lui rendit le papier, son excitation retombée, un peu vexé de n'être pas capable de parler cette langue. Shiryu se targuait d'apprendre rapidement n'importe quel langage, et il parlait avec autant d'aisance le japonais, plusieurs dialectes chinois dont le cantonnais, le grec ancien et moderne, ainsi que l'anglais. En comparaison, Seiya était un ignare.

"C'est un vieux manuscrit inca. Il parle d'une ville au dessus des nuages, et la prononciation est proche du mot 'Olympe' bien que ce soit déformé." Kiki baissa les yeux devant le sourire ironique de Ikki. C'était leur seule piste, il fallait l'exploiter.

"Où est-ce ? En Amérique du Sud ?" Shun aussi avait la voix vibrant d'espoir. Shiryu se dit que son ami était plus tendu qu'il ne le devrait.

"On s'en moque. C'est un faux. Les incas n'écrivaient pas sur des parchemins." Ikki était toujours aussi cynique. Shiryu lui jeta un regard noir. Il voulait briser leurs espoirs ou quoi ?

Kiki sourit, fier de lui. "Mais c'est pas un manuscrit fait par les incas. Tu as mal compris. C'est une traduction tibétaine de vieux kipous incas. Je sais pas lire l'inca, moi, mais le tibétain, je sais." Ikki fronça un sourcil. Il était pris en défaut. Shiryu reprit confiance.

"Tu l'as trouvé chez Mu ?"

"Oui. La bibliothèque de Jamir est impressionnante. Mais en s'y mettant à plusieurs..." Kiki sortit une carte d'une poche. "J'ai trouvé où c'est. Regardez."

"OK. On y va. De toute façons, c'est le seul indice qu'on possède." Hyoga était décidé. Shiryu acquiesça de la tête. "Shun ? Ikki ?"

"Bien sur qu'on y va !" Shun avait l'air plein d'énergie. Mais Shiryu savait qu'il redoutait la confrontation.

"D'accord. Je viens aussi." Shiryu réalisa que c'était la première fois que Ikki viendrait avec eux dès le début des combats. Mais ils ne pouvaient se permettre d'agir isolement. Ikki le savait.

"En avant Chevaliers d'Athéna ! Ramenez-nous Athéna ! Je vais prévenir Hilda et Marin." Kiki disparut.

Shiryu se tourna vers ses amis, ses frères.

"Rendez-vous dans une demi-heure sur la montagne en question. Je veux dire adieu à Shunrei, avant."

"Shiryu, nous reviendrons vivants. Je te le promets."

Hyoga mentait ma.



Shiryu arriva au sommet de la montagne. Les nuages formaient un coussin en contrebas, isolant le sommet comme une île en pleine mer de coton. Mais aucune trace de temple, de ville ou de quelque construction que ce soit. Shun était assis sur une pierre, l'air plus abattu que jamais. Ikki avait disparu. Hyoga le regarda, haussant les épaules.

"Y avait rien à voir, alors il est parti." Son sourire forcé trahissait son inquiétude pour Athéna.

"Mais c'est pas possible ! Il doivent bien être quelque part ! " Shiryu enrageait. Ils devaient la sauver. Mais comment faire ?

"Cette fois, les amis, je crois que c'est fini." La voix de Shun était terne. Il perdait pied, se laissait aller au désespoir.

"Shun, ne perd pas courage. Nous trouverons l'Olympe."

"Et après, on fera quoi ?" Shiryu pensa aux Archanges. Ils s'étaient si facilement débarrassés d'eux... Un frisson le parcourut.

"On fera de notre mieux. Comme toujours."

Puis chacun s'emmura dans son silence.

"Eh les amis !" Kiki arriva encore, se téléportant depuis le Sanctuaire. Il ne ménageait pas ses efforts. Il était en nage.

"Tu as trouvé autre chose ?" Shiryu essayait d'être motivé, mais la morosité ambiante l'avait atteint lui aussi.

"Oui. L'Olympe est bien ici, mais vous ne pouvez pas la voir."

"Ca nous avance à quoi alors ?"

"Y a un truc. Vous devez glisser dans une dimension accessible à partir d'ici. C'est la seule solution."

"Et comment on fait pour la trouver ? On sait même pas où..." Shun s'interrompit. Shiryu comprit immédiatement et regarda Andromède avec espoir.

"La Chaîne ! Je peux la déployer à travers les dimensions. Si je me concentre, je pourrais détecter le cosmos d'Athéna... je crois."

"Essaye, Shun !" Hyoga était tendu, l'espoir était si mince...

Shun fit exploser son cosmos, puis lança la chaîne. Il sembla à Shiryu et Hyoga que des milliers de chaînes partaient toutes en même temps, mais ils savaient que c'était là un effet persistant sur la rétine, et qu'une seule chaîne partait et revenait à la vitesse de la lumière. Shun explorait des dizaines de dimensions, les unes après les autres, tentant de détecter à travers sa chaîne les vibrations d'Athéna. Les chaînes semblaient disparaître dans le néant autour de lui, pénétrant les différents plans de la réalité.

Soudain, le regard de Shun s'alluma. "Je l'ai trouvée !" Shiryu et Hyoga le rejoignirent. Shun leur fit signe de toucher sa chaîne, et ils obéirent.

Kiki les vit disparaître, comme s'ils se dissolvaient dans les airs.

"Bonne chance, chevaliers..."



Shiryu, Shun et Hyoga se trouvaient sur la même montagne, mais Kiki avait disparu. Et, flottant sur les nuages en dessous d'eux, l'Olympe les attendait.

Dire qu'ils furent surpris était un faible mot. Rien ne les avait préparés à cette vision. La ville semblait sortir des nuages même, ne reposant sur rien. Les perspectives étaient faussées, on aurait dit que certaines bâtisses se déplaçaient en fonction des vents qui dispersaient ou regroupaient les nuages.

Les constructions de l'Olympe ressemblaient aux édifices de la Grèce Antique, mais ne semblaient pas faites de pierre, mais de matériaux aux couleurs chatoyantes, douces, mais aussi intenses. Chaque maison, chaque temple, avait l'air indestructible, les colonnes, les murs ne comportaient aucune trace d'usure, comme si le temps n'avait pas prise, ici. Une ville éternelle.

Dans les rues, sur les places, les chevaliers pouvaient voir des gens qui vaquaient à leurs occupations. Ils étaient vêtus comme des grecs des temps anciens, portant toges et tuniques, vivant dans cette ville irréelle comme s'ils se trouvaient sur Terre. Lorsque les trois amis s'approchèrent, personne ne fut surpris, les gens leur renvoyaient un sourire poli, vide de toute méfiance. Pourtant les chevaliers allaient attaquer leur cité.

Au centre de la ville se tenait un temple gigantesque, démesuré. Ses colonnes étaient composées de blocs si gros que même les engins modernes de la Terre n'auraient pu les déplacer. C'était un ouvrage des Titans, que Zeus avait fait construire pour accueillir les dieux. C'était ici qu'il détenait Athéna.

Les chevaliers approchèrent de l'entrée, et un garde portant une armure dorée vint à leur rencontre.

"Vous devez être les Chevaliers d'Athéna. Zeus savait que vous viendriez. Je vous conseille de partir immédiatement. Vous n'êtes pas les bienvenus."

"Et si nous voulons quand même entrer ?" Shiryu était menaçant.

"Je vous laisserais passer. Mais une fois à l'intérieur vous ne sortirez plus."

"Nous devons y aller." Shun avait une voix décidée. Il avait retrouvé tout son courage.

"Soit. Entrez, donc, chevaliers. Mais vous le regretterez."



Les trois guerriers passèrent la porte qui se referma derrière eux. Les dés étaient jetés. Ils espéraient que Ikki arriverait à temps.

Après des centaines de mètres, ils trouvèrent une nouvelle porte, mais nul garde pour l'ouvrir. Ils essayèrent de la pousser mais la porte, titanesque, résistait.

"Reculez-vous." Shiryu intensifia son cosmos tandis que ses amis reculaient de quelques pas.

Shiryu lança son attaque et pulvérisa la porte. Le passage était ouvert. Ils franchirent les débris et pénétrèrent dans une grande pièce. A son extrémité se trouvait un escalier géant. Et à son sommet, les trois Archanges les regardaient, le regard condescendant. Michael leva la main et claqua des doigts.

Immédiatement, répondant à son appel comme des larbins dans un vieux film, apparurent des chevaliers en armures qui barrèrent l'accès à l'escalier. Ils étaient près d'une dizaine, et portaient des armures d'or, semblables en de nombreux points à celles du Sanctuaire.

"Voici les anges inférieurs de Zeus. Méfiez-vous tout de même, chacun d'eux possède le septième sens, et est aussi puissant que vos chevaliers d'or." Michael semblait satisfait de son effet d'opérette.

Les anges s'avancèrent. Shiryu et ses amis se préparèrent au combat.

"Ce combat n'aura pas lieu !"

Les chevaliers se retournèrent en entendant la voix féminine derrière eux. C'était Hilda qui passait la porte, revêtue de l'armure d'Odin, tenant Balmung à la main. Elle était accompagnée de Marin, Shaina, et tous les chevaliers du Sanctuaire en état de se battre.

"Kiki est venue nous chercher, et nous a téléportés ici, après avoir suivi votre trace psychiquement. Maintenant, laissez-nous nous occuper des sous-fifres. Vous seuls pouvez battre les Archanges." Son sourire montrait sa confiance en eux.

Shiryu fit à nouveau face aux anges, mais il ne les regardait plus. Il visait déjà le haut de l'escalier, et son prochain adversaire.

"Shun, Hyoga, allons-y !"

"En avant, chevaliers d'Athéna !" Hilda chargea, suivie des chevaliers.

"Pour Athéna !" fut le cri qu'ils reprirent en coeur.

Chapitre précédent - Retour au sommaire - Chapitre suivant

www.saintseiya.com
Cette fiction est copyright Patrick Huart.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.