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Jabu était vraiment honteux. Il était en caleçon devant ses frères, amis aussi devant tous les employés qui le regardaient par les fenêtres de leurs bureaux. Jabu : J’ai honte…Tout le monde me regarde ! Shiryu : Tu ne dois pas avoir honte…Enfin, oui, tu dois avoir honte ! Quelle idée de mettre un caleçon jaune à cœurs roses ! C’est ridicule ! Jabu : Quand je l’ai mis, je ne pensais pas que tout le monde allait me voir à moitié nu… Hyoga : Jabu, ne t’inquiète pas, je sais comment rétablir la situation ! Jabu : Vrai ? Comment faire ! Dis moi vite ! Hyoga : Moi vite. Jabu : Pardon ? Hyoga : Tu m’as dit de dire ‘‘Moi vite’’, alors je l’ai dit. Jabu : Ne me prends pas pour un con ! Shiryu : C’est bien ! Jabu est devenu tout rouge, ça va très bien avec le rose du caleçon ! Hyoga : Voilà ce que nous allons faire Jabu… Jabu écoutait attentivement le chevalier du Cygne qui allait peut-être lui sauver la mise. Hyoga : Nous allons dire que tu es un fou échappé d’un hôpital psychiatrique. A partir de là, les gens comprendront mieux que tu te promènes en caleçon jaune à cœurs roses…enfin, je crois… Jabu : Mais te fous pas de moi ! J’ai une dignité, moi ! Shun : Je crois que c’est la seule solution. Jabu : Non, je vais vous le dire quelle est la meilleure solution ! Shiryu : Désolé, mais je n’en vois pas d’autres… Jabu : Si ! L’un d’entre vous va me prêter le ceinturon de son armure ! Puisque ce sont des armures divines, les ceinturons sont assez grands pour faire croire qu’il s’agit d’un short ! Shun : Eh bien… Hyoga : Je crois que nous allons devoir faire ça. Jabu : Génial ! Je vois que vous commencez à devenir raisonnable ! Et c’est ainsi que le groupe repartit à la recherche de Seiya, sans Jabu qui avait préféré remonter. Il faut dire qu’il n’avait pas supporté que ses frères lui mettent un panneau autour du cou marqué ‘‘Ne faîtes pas attention à moi, je suis un fou échappé d’un hosto psychiatrique’’ à la place du ceinturon de l’une des armures… Les trois chevaliers étaient bien confiants, car après avoir trouvé Jabu, ils avaient de grandes chances de trouver Seiya. Cependant, ils marchaient beaucoup, ils descendaient de nombreux étages, mais ils ne trouvaient pas le chevalier de la constellation de Pégase. Shun : Mais où est-il ? Il ne peut pourtant pas être bien loin ! Shiryu : Cela commence à devenir problématique. Si nous ne le trouvons pas vite fait, tout tombera à l’eau. Hyoga : Je crois que nous allons devoir suivre la même stratégie que lors de la bataille des douze Maisons du Sanctuaire. Shun : Laquelle ? Hyoga : Nous devons avancer sans jamais nous retourner. Les autres nous rejoindront. Nous sommes dans le même cas, nous devons partir, Seiya nous rejoindra peut-être. Shun : Oui mais… Shiryu : Hé ! Vous entendez ? Le chevalier du Dragon entendait un bruit du genre -TOC TOC TOC-, ce qui l’intriguait un peu. Shun : Oui, je l’entends. Qu’est-ce que cela peut-il bien être ? Shiryu : Je ne sais pas. Mais allons tout de même voir de plus près… Les chevaliers partirent donc en file indienne vers la source de ce bruit inquiétant, qui se faisait de plus en plus fort au fur et à mesure qu’ils approchaient (c’est normal). Finalement, ils s’arrêtèrent devant une porte surmontée d’un panneau qu’ils lisaient avec stupéfaction. Hyoga : Les…WC ?! Shiryu : Je dirais même plus les chiottes. Voici donc la source de ce bruit. Shun : Qu’est-ce qui peut bien produire ce bruit ? Hyoga : Mon vieil ami Isaak me disait que le Kraken était une créature qui vivait dans l’océan et qui s’attaquait aux bateaux où il n’y avait pas d’innocents… Shiryu : Oui, mais je ne pense pas qu’il y est un Kraken des chiottes. Shun : Approchons-nous pour voir… Alors qu’ils ouvraient la porte, les chevaliers se trouvaient dans une salle avec trois cabines ouvertes et une fermée, sans oublier des lavabos (c’étaient donc bien des chiottes). Hyoga : Je crois que nous sommes dans des WC ordinaires. Shun : Peut-être, mais il y un mystère à résoudre. D’où viennent ces bruits incessants ? Shiryu : Cette porte est fermée. Ca doit venir de là. Shiryu s’avança alors d’un pas décidé, et au moment où il allait tourner la poignée de la porte, une voix lui dit : «Shiryu, c’est toi ?». Shiryu : Alors ça, c’est super ! Nous sommes à moitié paumés et les toilettes me parlent ! C’est génial ! Shun : Mais cette voix, c’est celle de… Hyoga : C’est toi Seiya ? Seiya : Non, non ! Je suis le pape et j’attends ma sœur ! Hyoga : Ne fais pas l’idiot, je t’ai reconnu ! Que fais-tu ici ? Seiya : Qu’est-ce que je peux faire aux chiottes d’après toi ? Hyoga : Tu…tu te drogues ?! Seiya : Ah ! J’ai compris ! Ca ne peut être que Jabu qui imite la voix de Hyoga ! Hyoga : Pourquoi ne sors-tu pas ? Seiya : Mais c’est ce que j’essaie de faire depuis tout à l’heure ! Mais cette #@&* de porte est bloquée !!! Shiryu : Défonce la porte. Je ne vois que ça… Seiya : Vois-tu, j’ai déjà essayé ! Mais je me suis brisé l’épaule ! C’est tellement petit que je n’ai pas pu prendre mon élan ! Hyoga : Bon , voilà ce que nous allons faire. Nous allons tirer la porte à trois pour essayer de l’ouvrir. Vous êtes d’accord ? Shun : Allons-y… Les trois chevaliers se mirent à tirer sur la poignée comme des chèvres, mais même en y mettant presque toutes leurs forces, elle résistait. Hyoga : Nous ne sommes pas bien organisés : tirons ensemble à trois. Un…Deux…Trois !!! Les chevaliers tirèrent en même temps sur la poignée de la porte, et ils furent alors projetés en arrière. Ils étaient alors aplatis contre le mur, et se regardaient mutuellement. Shiryu : Que s’est-il passé ? Hyoga : La porte est vraiment très résistante… Shun : Pourquoi dis-tu cela ? Hyoga : Bah…Parce que… Le chevalier ouvra sa main et montra alors à ses frères la poignée de la porte qui étai partie en même temps qu’eux. Shun : C’est tout de même étrange…A moins que…Seiya, le verrou de la porte est-il fermé ? Seiya : Bien sûr ! Tu vas aux toilettes en laissant la porte ouverte, toi ? Shun : Très bien…Tourne le verrou… Seiya : D’accord…Voilà, c’est fait ! Shun : Maintenant, sors… Seiya : Mais comment faut-il le dire ? Je suis bloqué ! B-L-O-Q-U-E !!! Puis il poussa la porte qui s’ouvra en laissant Seiya se vautrer par terre ridiculement. Seiya : Tiens, a’ plus bloquée ?! Shiryu : Voilà, nous l’avons retrouvé. Nous devons faire vite, nous devons arriver à temps. Seiya : Calmos, Shiryu ! Nous ne sommes pas pressés Voix : Tous les candidats pour le jeu «Tout sur eux » doivent se rendre dans moins de 10 secondes au studio télé…Je répète, tous les candidats pour… Seiya : Mais qu’est-ce que vous attendez ?! Il faut se bouger ! Mais en voulant ouvrir la porte d’entrée des WC, Seiya se retrouva avec la poignée à la main. Seiya : Oups… Hyoga : C’est malin ça ! Comment allons-nous faire pour sortir, à présent ?! Comment les chevaliers sortiront-ils des WC ? Arriveront-ils à temps pour le début du jeu ? Connaissent-ils le numéro d’un bon serrurier ? Toutes les réponses (ou presque) dans le prochain chapitre de « Tout sur eux » !!! |