|
Six Guerriers-Pingouin, portant les légendaire armures en frigolite, se sont réunis autour de la princesse Frigoman... Frigoman : Hem ! ... le prince Frigoman du Frigo, représentant terrestre de lui-même, Seigneur d’Iceland, situé là où même les soleils gèlent. Ils ont juré solennellement, de refroidir la Terre. Les chevaliers du Zodiaque... Guerriers Vilains : Hem ! ... et les Guerriers Vilains doivent livrer une nouvelle bataille ! Au risque de sa propre vie, et aussi à l’insu de son plein gré, Saori (et pas Athéna) a subi du froid destiné aux terriens et est en train de bleuir. Ile d’Andromède... June : Albior ! Il faut s’entraîner ! Albior : Mais fiche-moi la paix ! Tu vois bien que je joue à pacman ! June : Albior... Albior : Tais-toi ! Je te laisse tranquille, moi, quand tu prends un bain de soleil toute nue ! June, rouge sous son masque : Quoi ? ! Tu m’as observé ? ! Albior : T’inquiète pas, j’ai pas vu ton visage, uniquement le reste. June : Quelle honte ! Albior : Allez, dehors maintenant, j’ai pas encore fini mes dix heures de jeu sur PC quotidiennes ! June : Le narrateur nous observe... Albior : Ah oui ? ! Depuis tout ce temps, on n’a pas fait une seule apparition, et soudainement, il se rappelle qu’on existe ? ! Menteuse ! June : Mais si... Albior : Ouste ! Retourne faire des châteaux de sable ! Narrateur : Hem ! Albior, tressautant : Oh ! Le narrateur ! T’es là depuis longtemps ? ! Narrateur : Depuis que t’as commencé à jouer... Albior : Oups... Narrateur : J’ai enfin décidé de vous faire apparaître dans cette histoire ! Ca vous fait plaisir, hein ? Albior : Euh... Narrateur : Et je suis aussi venu te dire que l’île va être attaquée par des igloos volants envoyées par Frigoman. Albior, paniqué : Zut ! Il faut se préparer ! June ! June : Oui ? Albior : Combien sommes-nous pour défendre l’île ? June : Euh... Avec nous deux, quatre. Albior : Quoi ? ! C’est tout ? ! June : Ben oui ! Il y a seulement Reda et Spica qui sont restés ! Albior : Va me les chercher immédiatement ! June : Je sais pas s’ils vont accepter d’interrompre leur bataille de pistolet à eau... Albior : Qu’ils m’obéissent ou j’appelle Shun et je lui dirai qu’ils ont dit de vilaines choses sur son frère ! Un peu plus tard, ils sont tous les quatre en train d’attendre l’ennemi. Et voilà les igloos volants ! Ils les frappent avec leurs chaînes ou fouet. Les igloos, eux, envoient des rayons gelants. CRATCH ! Reda et Spica sont gelés sur place. Albior : Oh là là... On n’arrive même pas à abîmer leurs igloos... Il faut se rendre ! Il brandit un drapeau blanc et un igloo se pose. Un pingouin portant une casquette en sort. Pingouin : Je suis l’Amiral Pingouini ! En échange de vos vies, je vais faire l’amour avec l’un de vous pendant une heure ! June : Mais je proteste ! Albior : Silence ! Je suis le maître de l’île ! C’est entendu Pingouin-chose... Amiral ! Pingouini : Parfait ! Alors, à poil ! Albior : Allez, June ! Obéis ! Il en va de notre survie ! Pingouini : Ah, non ! Pas la femme ! Je suis un pingouin femelle, je veux un homme ! Albior, suant : Euh... Vous pouvez pas dégeler les deux autres ? Pingouini : D’abord, tu te déshabilles... June : Vas-y, Albior ! Il en va de notre survie ! Albior, pleurant : Maman ! ! ! Salle du Gros Pape... Quelqu’un entre. Il s’agit d’un journaliste. Sur le trône du Pope, personne ! Journaliste, criant : Y’a quelqu’un ? ! Le Pope l’a entendu ; il est bien entendu dans sa piscine. Pope : Flûte ! On me dérange en plein travail ! Le Pope sort de son bain en grognant et va vite s’habiller. Voilà ! Il a mis sa robe et son masque ! Il s’assoit sur son trône. Journaliste : Vous êtes le Gland Poulpe ? Pope : Le Grand Pope, oui ! Ca se voit ! Journaliste : Ah bon... J’aurais jamais imaginé un Pope avec une robe rose décolletée... Le Pope regarde un peu mieux sa robe et tressaute. Aphrodite vient mettre ses robes jusque chez lui ? ! Pope : Ah oui, mais euh... C’est la journée Carnaval aujourd’hui... Journaliste : Bon. Je suis pas venu pour regarder votre tenue. Pope : Tant mieux ! Journaliste, tout bas : Quoique, les photos vont faire un scoop ! Pope : Pardon ? ! Quelle soupe ? ! Journaliste : Euh... Je voulais avoir votre pronostic pour la bataille chez Frigoman. Pope : Ils n’ont pas encore libéré Saori ? Journaliste : Non. Même avec l’aide des Guerriers Vilains. Pope : Quelle bande de nuls ! Journaliste : Et que pensez-vous de ce que Frigoman dit sur vous ? Pope : Hein ? ! Journaliste : Ah ? Vous n’avez pas regardé la télé ce matin ? Pope : Non. Je me baigne... euh ! je m’entraîne toute la journée ! Après tout, je suis le chef de 88 chevaliers, je suis presque un dieu ! ... Et il dit quoi, le Surgelé Volant ? Journaliste : Qui ? Frigoman ? On peut aller voir à la télé, si vous en avez une ? Pope : Bien sûr ! Je regarde toujours un peu la télé entre deux baignades... Je veux dire, entre deux empoignades ! J’organise des combats amicaux et je gagne toujours ! Ils vont dans le salon. Sur la table traîne une facture, que le journaliste observe. Journaliste : Une facture pour 10000 tonnes d’eau... Le Pope lui arrache des mains. Pope : C’est un coup de Frigoman ! Il a apporté cette facture pour m’embêter ! DRING ! Le téléphone sonne. Le Pope répond. Pope : Allô ? ... Mais si j’ai payé l’entretien de ma piscine ! ... Et aussi les petits canards jaunes et roses qui flottent ! ... Ah oui, le plongeoir... J’ai oublié de le payer... Il raccroche. Le journaliste le regarde bizarrement. Pope : Euh... Ca, c’est pour la piscine de Saori ! Journaliste : C’est ça... Vous pouvez allumer votre télé ? Mettez le canal Ice-TV. Ils regardent le reportage effectué une heure plus tôt... ... Un journaliste esquimau (M. Skimo) vient d’arriver chez Frigoman avec son cameraman. Skimo : Glaglagla... Frigoman : Un esquimau qui a froid ! Etrange ! Skimo : Désolé, on n’est pas habitué à une température de moins de 100 degrés ! Frigoman : Bon, on la fait, cette interview ? Skimo : Allons-y... Bonjour M. Frigoman ! Nous voudrions vos impressions au sujet des combats qui se déroulent chez vous. Frigoman : Eh bien, les minables serviteurs de Saori ont eu une veine incroyable jusqu’ici, ils ont franchi mes six mondes sans subir de perte. Mais cela va changer car... Skimo : Atchoum ! ... Pardon, il fait si froid ! Frigoman : Je disais donc, les Loufoques vont bientôt perdre car ils vont devoir battre mes six Lieutenants ! Skimo : Oui mais les Loufoques seront à 3 contre 1 ! Frigoman : Mais ils vont devoir vaincre de vrais adversaires cette fois ! Et je doute qu’ils y parviennent, car ils sont si nuls... Ce qui n’est d’ailleurs pas étonnant, quand on connaît leur Gras Poulpe. Skimo : Ah oui ? Frigoman : La Grosse Pulpe se lève toujours après midi et se baigne le reste du temps. Il croit être tranquille en restant loin d’ici, dans sa piscine, mais il va lui arriver la même chose que dans une de mes pubs ! ... Retour chez la Pipe... Pope : De quelle pub il parle ? Journaliste : Vous ne regardez jamais Ice-TV ? Elle passe si souvent... Là ! C’est cette pub ! A la télé, on voit le Pope en maillot de bain rose monter sur son plongeoir. Il saute et... BING ! Il s’écrase sur ce qui ressemble maintenant à une patinoire, suite au passage de Frigoman. Dans le sous-sol de la tour de Frigoman... On se croirait dans le Sanctuaire sous-marin de Poséidon. Il y a en effet sept piliers qui maintiennent de l’eau, ou plutôt une épaisse couche de glace. Les sept piliers sont d’une extrême solidité, car ils sont en verre, mais c’est du verre très très froid. A l’intérieur de chaque pilier se trouve une clé. Et dans le pilier central on peut voir un escalier qui mène au rez-de-chaussée. Nos six groupes de Loufoques sont toujours séparés, et chaque groupe se retrouve devant un pilier différent. Rejoignons le groupe des chevaux... Seyar : Un pilier en verre ! Jabu : Et à l’intérieur, une clé ! Ayoros : Je vais le détruire ! Ayoros tire sa flèche d’or vers le pilier, mais elle est bloquée d’une seule main par un des Lieutenants. Lieutenant : Si tu avais égratigné ce pilier, tu en aurais répondu de ta vie ! Seyar : Bian ? ! Bian : En personne ! Je suis Bian du Dada, Lieutenant de Frigoman ! Ayoros : Dis, t’as pas trop mal ? Bian : Pourquoi ? ! Jabu : Oui, ça doit faire mal une flèche incrustée dans la main ! Bian regarde sa main et se retient de crier avec peine. Bian : Non ! Ca fait si mal ! Je dois hurler ! Aïïïïïïïïïïe ! ! ! Seyar : Pousse-toi, Bian ! Sinon je te corrige comme la dernière fois ! Bian : Essaie un peu ! Seyar : Par les Cailloux de Pégase ! Bian : Pauvre fou ! Tu ne passeras jamais mon mur de défense ! Il est parfait cette fois ! DZING ! Bian : Oups... Bian est frappé par plein de Cailloux et s’écroule. Il se relève péniblement. Bian : Pas mal... Mais tu ne pourras jamais me porter un coup fatal tant que je porterai cette armure en frigolite ! Celles des Lieutenants ne sont pas en frigolite ordinaire ! Elles ont été fabriquées dans le froid le plus glacial du monde, chez Frigoman ! Elles peuvent supporter des froids de canard intenses ! Seyar : Mais pas des Cailloux... CRAAAAAC ! L’armure de Bian est fissurée. Bian : Oh oh... Ca commence mal... Encore le tiers du septième du quart de la moitié de cette attaque et c’est déjà fini pour moi... Seyar : Je vais en finir ! Bian se mouille tellement il sue. Seyar : Par les C... Ayoros : Attends ! Seyar : Quoi ? ! Ayoros : Cet adversaire est indigne de nous. Seyar : Oui mais il faut le vaincre ! Ayoros : On va lui donner un rival de son niveau... Jabu ? Jabu : Moi ? ! Mais je suis bien trop fort ! Ayoros : Montre-nous ! Jabu fait face à Bian, qui se sent un peu mieux. Jabu : Le coup de grâce ! Par l’Oreiller du Lit à Cornes ! Bian : Par le Souffle Vilain ! BAM ! Jabu vient de s’écraser sur le pilier de verre. Jabu : Quelle chance il a eu ! Mon coup aurait du le tuer ! ... Par la Ruade de Jabu ! ! ! Bian répond en soufflant sur Jabu vilainement. Le chevalier de la Licorne tombe de nouveau au sol. Jabu : Pas possible ! Mon attaque est pourtant parfaite ! Seyar : Encore plus nul que je le croyais ! Ayoros : Achève Bian pendant que je casse le pilier ! Seyar : Attends ! Je veux le casser moi-même ! Ayoros : Je suis le chef, alors... Oh ! L’armure d’Ayoros le quitte et recouvre Seyar. Bian profite que le chevalier du Sagittaire est sans défense pour l’attaquer. Bian : Par le Souffle Vilain ! Ayoros : Par les Racines de Pissenlit ! L’attaque d’Ayoros surpasse celle de Bian et le Lieutenant du Dada est vaincu, et son armure tombe en miettes. Pendant ce temps, Seyar a tiré la flèche d’Or vers le pilier, et elle se retourne contre lui. Seyar : Oh non, ça recommence... Shina ! ! ! Shina a vite répondu à l’appel de Seyar et s’est prise la flèche à sa place. Shina : Argh... Seyar : Merci ! Je vais réessayer, ne bouge pas ! Bian relève la tête. Bian : C’est impossible... Vous ne parviendrez jamais à casser ce pilier... Sa solidité est incomparable ! Ayoros : C’est ça... Comme ton armure... Bian : Non ! Cette fois, j’ai raison ! Et je sais qu’au bout du compte, Poséidon vaincra ! Bian s’évanouit. Seyar : Poséidon ? ! Il est aussi contre nous ? ! Bian se réveille. Bian : Euh... Je me suis trompé... Je voulais dire que c’est Frigoman qui vaincra ! Et il s’endort de nouveau. Seyar essaie quelques tirs supplémentaires avec la flèche d’Or. Heureusement que Shina lui sert de bouclier. Shina : Aaaaargh... Seyar : Courage, Shina ! Je finirai par y arriver, même si je dois recommencer mille fois ! Shina : Pitié... Banquise de Frigoman... Il est en train de nourrir ses phoques. Frigoman : Bian a perdu. Il faut dire que je l’ai recruté rapidement... Quelques heures plus tôt... Frigoman avait fait paraître l’annonce suivante : ‘Super-héros volant cherche dada pour garder un pilier. Si vous avez le niveau de Jabu, ne vous présentez pas !’. Cinq candidats se sont présentés. Candidat #1 : Bian de l’Hippocampe ! Généreux de Poséidiot ! Candidat #2 : Boubi de la Jument ! Chasseuse d’Artémis ! Candidat #3 : Boubo du Poulain ! Don Juan d’Apollon ! Candidat #4 : Bouba de la Pouliche ! Maquilleuse d’Aphrodite ! Candidat #5 : Boubu du Poney, Pacifiste d’Arès ! Frigoman : L’un de vous pourra se battre contre les Loufoques ! Bouba : Quoi ? ! Il faudra se battre ? ! Frigoman : Ben oui ! Boubo : Ah bon... Nous on croyait qu’il fallait juste surveiller le pilier pour pas qu’il s’enfuie. Frigoman : Quelle bande de nouilles ! Boubi : Moi, je rentre ! Je préfère retourner chasser les mouches ! Boubu : Moi aussi ! Mon maître déteste la violence ! Ils partent tous, sauf Bian. ... Frigoman : Bian n’était pas à la hauteur. Mais mes autres Lieutenants vont écraser mes ennemis ! Devant un autre pilier en verre... Shun : Ca va, mon frère ? Ikki : Si tu retirais tes chaînes, ça irait mieux ! Shun : Mais si je le fais, tu vas partir et tu ne seras plus là pour me défendre ! Aphrodite : Cassons ce pilier ! Il y a une clé à l’intérieur ! Voix : Ah, non ! Jamais je ne vous laisserai toucher à un seul cheveu de ce pilier, surtout pas toi ! Un chevalier en armure de frigolite se montre. Inconnu : Je suis Trépassia, chevalier du Trépas ! Aphrodite : Ton visage me rappelle quelqu’un... Trépassia : Je vais te rafraîchir la mémoire. C’était il y a quelques années... ... Grand salle du grand Pope... Pope : Alors, je t’ai convoqué pour t’annoncer la nouvelle... Trépassia : Ca y est ? ! Je suis le chevalier d’Or des Poissons ? ! Hourra ! ! ! Pope : Attends ! Laisse-moi finir ! ... Il se trouve que j’ai beaucoup réfléchi quand je me baignais, et que finalement, euh... j’ai choisi l’autre candidat... Trépassia, en colère : Quoi ? ! L’autre folle qui se maquille sans arrêt ? ! Vous vous foutez de moi ? ! Pope : Calme-toi ! Ton niveau de chevalier est excellent, mais il n’y a pas que ça qui compte. Le chevalier des Poissons est mon seul voisin, alors je préfère que ce soit une femme, pour euh... Tu comprends ! Trépassia : Dans ce cas, je vais vous révéler mon secret : je suis moi aussi une femme ! Pope : Bien essayé, mais je ne me laisserai pas berner ! Tu ressembles à un homme, pas comme Aphrodite, qui est certainement une femme ! Trépassia : Mais... Pope : Pas de ‘mais’ ! On ne discute pas les ordres du Gros Pape ! ... du Grand Pope ! Tu as quand même un lot de consolation : l’armure d’Argent de la Mouche est à toi ! Trépassia : Oh... Pope : Content, hein ? ! Trépassia : Comment osez-vous vous payer ma tête à ce point là ? ! Je démissionne ! Pope : Réfléchis bien ! Si tu pars, l’Armure de la Mouche sera pour quelqu’un d’autre ! Trépassia : M’en fous ! Vous le regretterez un jour ! ... Trépassia : Quand j’ai été engagée chez Frigoman, j’espérais qu’il enlèverait Saori. Il l’a fait, mais pour l’inviter ! Néanmoins, elle s’est tellement mal conduite qu’elle a été condamnée à mort ! Et maintenant, j’ai la chance de prouver à tout le monde que je vaux mieux que toi, la Maquilleuse ! Aphrodite : C’est moi ! Trépassia : Au fait, t’as couché avec le Pope ? Aphrodite : Oh, dix ou quinze fois... Jusqu'à ce qu’il constate que je suis un homme ! Trépassia : Toi, un homme ? ! Arrête de plaisanter ! ... En garde ! Je vais te tuer ! Mais avant, je vais te faire souffrir ! Je vais te décoiffer et te démaquiller ! Aphrodite : Oh non, pitié ! Trépassia sort une faux de sa poche et fonce vers Aphrodite. Pfiou ! Aphrodite vient de perdre quelques cheveux. Aphrodite : Au secours ! ! ! Elle me défigure ! ! ! Pfiou ! Trépassia fait bien attention de ne pas tuer Aphrodite tout de suite, elle coupe d’abord tous les cheveux du chevaliers des Poissons. Trépassia : Voilà ! J’espère que ta nouvelle coupe te plaît ! Ah ! Ah ! Ah ! Aphrodite : Mes beaux cheveux soyeux ! ! ! Je les sens plus ! ! ! Shun ! Combien de cheveux me reste-t-il ? ! Shun : Euh... Autant que Tatsumi ! Aphrodite tombe dans les pommes. Trépassia : Ah, zut ! Il faut qu’elle soit consciente quand je la démaquillerai ! ... En attendant, je vais m’occuper des deux autres. Elle se tourne vers Shun. Shun : Chaîne Tubulaire, protège-moi ! Trépassia abat sa faux et... CLING ! CLANG ! La chaîne mandibulaire tombe en morceaux. Shun : Ikki ! Viens m’aider ! ! ! Ikki : Libère-moi d’abord de ta chaîne offensive ! SCLAK ! Shun tombe couvert de sang. Ikki se met alors en colère. Ikki : Tu n’aurais pas dû... Tu vas le regretter ! ! ! Trépassia : Idiot ! La chaîne de ton frère t’empêche de bouger ! Tu es à ma merci ! Mais Ikki est tellement fou de rage qu’il fait exploser la chaîne. Ensuite, il attaque Trépassia à la vitesse de la lumière. Ikki : Que le Phénix vole ! Et il vole la faux de son adversaire. Trépassia : Mais... J’ai rien vu ! ! ! Ikki : Meurs par ta propre arme ! SLATCH ! SCRATCH ! Ikki découpe Trépassia en petits cubes. A ce moment, Shun relève la tête. Shun : Ca va, tu peux arrêter, elle est morte ! Ikki : Silence ! Elle a tué mon bébé ! ... Tiens, prends encore ça ! Ikki continue sa boucherie. Shun s’approche de lui. Shun : Ikki ! Je suis là ! ... Ikki ! ! ! Ikki : Shun ? ! T’es pas mort ? ! Shun : Je me suis écroulé un centième de seconde avant que la faux ne me touche. Ikki : Mais... Et tout ce sang ? ! Shun : Du ketchup ! Le même qu’utilise Mu pour se mettre deux points sur le front ! Ikki : Mais tu aurais dû me prévenir plus tôt ! Regarde le massacre que je viens de faire ! On va me prendre pour une brute ! Shun : Va détruire le pilier, je vais réveiller la Maquilleuse. Ikki s’approche du pilier. Ikki : Par le Bec du Phénix ! PAF ! Ikki vient de se casser le nez sur le pilier en verre. Ikki : Oooooh mon nez... Shun et Aphrodite le rejoignent. Aphrodite : Ca va, Ikki ? Ikki, gueulant : Pauvre nouille ! Tu vois pas que j’me suis cassé le nez ? ! Ikki continue à frapper le pilier ; il vient de lancer des plumes qui se sont retournées contre lui. Ikki : Ouiiiiille ! ! ! Shun : Ikki, ça va ? Ikki, pas content : Mais tu vois pas que j’ai mal aux fesses, crétin ? ! Shun, malheureux : Excuse-moi Ikki... Snif... Ouin... Ikki se calme et le prend dans ses bras. Ikki : Allons, allons. Faut pas pleurer ! Je m’excuse de t’avoir répondu méchamment. Shun, séchant ses larmes sur le pull d’Ikki : C’est vrai ? Ikki : Oui, je suis désolé ! Tu me pardonnes, mon bébé ? Shun : Ok... Ikki : Je suis toujours ton idole ? Shun : Quelle question ! Bien sûr ! Tu le seras toujours ! Ikki : Tu veux prendre ton biberon ? Ou que je change tes couches ? Shun : Je veux bien. J’ai fait un petit caca... Ikki change Shun et donne le lange sale à Aphrodite. Ikki : Tiens-moi ça deux secondes, toi ! Aphrodite : Beurk ! ! ! Ikki : Tu te sens mieux, mon chou ? Shun, heureux : Oui ! Merci, mon frère ! ! ! Ikki : Un p’tit biberon ? Shun : Avec plaisir ! Au jus de poireaux ! Ikki : Tout de suite ! Aphrodite : Ikki ! T’avais dis deux secondes ! Tire-moi cette saleté des mains ! Ikki : Ferme-la ! Je suis occupé ! Aphrodite n’a pas le temps de se plaindre plus longtemps car Trépassia se reconstitue devant elle. Trépassia : Ah ! Ah ! Ah ! Je suis comme le Phénix, je peux renaître de mes cendres ! Tu vas mourir, Aphrodite ! Aphrodite : Attends ! Tu vas faire une énorme boulette ! Trépassia : Hein ? Mais je vais pas faire caca ! Aphrodite : Non ! Tu vas faire une grosse bêtise ! Trépassia : Ah oui ? ! Aphrodite : Oui ! Je suis le femme d’Ikki ! Et si tu me fais du mal, il te refera souffrir ! Trépassia : C’est vrai... Ca m’a fait mal, de me faire couper en petits cubes... Je te laisse avec ton mari et ton fils ! Aphrodite : Mon fils ? ! Trépassia : Mais oui, Shun ! Aphrodite : Comment je pourrais avoir un fils, alors que je suis même pas marié(e) ! Trépassia : Mais tu viens de me dire qu’Ikki était ton mari ? Ikki, qui a entendu : Ca va pas, non ? ! Trépassia : Ah ! Ah ! Tu as voulu utiliser la ruse, mais ça n’a pas marché ! Aphrodite : Oui, je le regrette, car maintenant je vais devoir utiliser cette arme... Trépassia : Quelle arme ? Le chevalier des Poissons s’approche de Trépassia, le lange sale de Shun en avant. Trépassia : Beurk ! ! ! Arrête ! Trépassia recule et est contrainte de prendre la fuite. Autre part... Saga-bleu : Chouette ! Un pilier à détruire ! Saga-gris : Non ! C’est à moi de le détruire ! Les deux Saga se disputent et se tapent dessus. Syd : Parfait ! Je vais faire mes griffes dessus ! Voix : Halte ! Syd : Qui est-ce ? Mais... C’est Saga-gris ! ! ! Saga arrête de s’auto-taper et regarde leur adversaire ; il ressemble à Saga-gris ! Inconnu : Tiens, tiens... Saga... Saga : Qui es-tu ? Inconnu : Je suis Méchant, un de tes frères jumeaux ! Saga : Hein ? ! ? ! Méchant : Je vais te raconter une histoire... ... Il y a quelques temps, une pauvre famille de Grèce attendait ce qui devait être un heureux événement : la naissance d’enfants pour les revendre à Mitsumasa Kido. S’il n’y en avait eu que trois, leur bonheur aurait été immenses. Mais ils furent quatre ! Et il était dit que M. Kido ne prenait seulement que trois enfants par famille. Père : Celui-ci fait deux en un, on va l’appeler Saga ! Bizarre ces cheveux bleu-gris... Mère : On va garder l’autre avec les cheveux bleus et l’appeler Kanon ! Bonne : Parfait ! Je vais aller abandonner l’autre bébé dans la rue ! Et pendant qu’un des enfants était seul, en train de griller sous le chaud soleil de la Grèce, les trois heureux élus dormaient paisiblement aux côtés de leur mère, déchirée par le choix qu’elle avait du faire. Mère : N’importe quoi ! Père : Bonjour M. Kido ! Voici nos trois enfants ! Payez-nous maintenant ! Kido : Mais il n’y en a que deux ! Bonne : Celui-ci a deux personnalités ! Après avoir été payé, ils ont fait la fête ! Mère : C’est quand même étrange... On était pauvre et on avait une bonne ! Père : C’était donc de sa faute si on n’avait pas de sous ! Renvoyée ! La bonne se jura de se venger. Elle récupéra l’enfant abandonné et lui donna une bonne éducation. Bonne : Alors mon petit Méchant, t’as fait quoi aujourd’hui ? Méchant, fier : J’ai tué 5 mouches et torturé 7 moustiques ! Et j’ai envoyé 2 fourmis dans une autre dimension ! BAF ! La bonne vient de gifler Méchant. Bonne : Idiot ! C’est pas assez méchant, ça ! Tu dois t’en prendre à des humains ! Méchant : Vraiment ? Bonne : Oui ! Dès que tu vois un humain, tu dois le faire souffrir horriblement ! Méchant appliqua le conseil de sa mère adoptive et s’attaqua à elle. ... Méchant : Avec les années, je me suis calmé un peu. Mais en visitant les Sanctuaires d’Athéna et de Poséidon à la recherche de nouvelles proies, j’ai revus mes frères jumeaux. Et depuis, je ne rêve plus que de vous tuer ! Saga-gris : C’est toi qui va mourir ! Que se crée une Autre Diversion ! Malheureusement pour Saga, Méchant vient de disparaître derrière un château de cartes. Saga-gris : Mais... Méchant vient de réapparaître derrière Saga et lui lance une carte, qui vient de ficher dans son dos. Méchant : Je suis le chevalier des Cartes ! Et tu viens de te faire toucher par l’une d’entre elles ! Saga attrape la carte qu’il a reçu et l’arrache. Saga : Un 10 de pique ? ! Méchant : Dans 10 minutes, tu seras aveugle ! Saga : Je ne te crois pas... Hé ! Elle pique les yeux, ta carte ! Méchant : Je continue... Un 5 de trèfle pour te couper la parole ! Une nouvelle carte vole en direction du chevalier des Gémeaux. Clac ! Méchant : Touché ! Plus que 5 minutes à parler ! Saga : A mon tour ! Perds ton ouïe ! Mais Méchant disparaît de nouveau derrière un château de cartes. Il réapparaît devant Saga. Méchant : As de carreau ! Paf ! Saga sera sourd dans 60 secondes ! Saga : Mais pourquoi j’arrive pas à le toucher ? ! Méchant : C’est simple ! Tes coups n’atteignent pas la vitesse de la lumière car il faut d’abord que tu sois d’accord avec toi-même ! ... Roi de cœur ! Tchac ! Saga-bleu voulait éviter la carte en sautant à gauche, et Saga-gris à droite. Méchant : Le roi t’enlève le sens immédiatement ! Tu viens de perdre ton odorat ! Comment tu vas faire pour te battre, maintenant que tu ne sens plus mon odeur ? Saga : Perds le sens du goût ! Méchant disparaît encore derrière ses cartes, mais Saga s’y attendait et se retourne soudainement... Saga : Perds le sens de la vue ! Méchant vient d’être touché ! Saga-gris : Je vais te transformer en cadavre vivant ! Ah ! Ah ! Ah ! Méchant : Je n’en serais pas si sûr à ta place... Regarde cette dame de pique... Méchant se frappe avec sa propre carte. Méchant : Je viens de me soigner ! Saga : Zut ! Méchant : Et maintenant, je vais te toucher avec un de mes jokers ! Il va te paralyser ! Méchant lâche sa carte qui fonce vers Saga. Saga-bleu : A gauche ! Saga-gris : Non ! A droite ! Pif ! Le joker est fiché dans son nez ; Saga n’arrive plus à bouger. Méchant : Je vais t’achever ! Saga : Syd ! Aide-moi ! Méchant : Syd ? ! Où il est ? ! Méchant se retourne et aperçoit Syd ; il essaie de déchirer le pilier avec ses ongles. Ou plutôt, avec ce qui lui en reste. Syd : Mes ongles ! Ils sont cassés ! Ouin ! ! ! Méchant : Toi ! Je vais aussi te tuer ! Reçois un joker ! Syd ne bouge pas, mais est sauvé par son jumeau. Bud : Syd ! Pourquoi t’attendais ? ! Syd : Pour que tu prennes la relève ! Bud : T’es pas gentil ! Méchant : Bud ! Mon prochain joker te touchera ! Bud : Avant cela, subis les Griffes du Chaton Noir ! Méchant : Raté ! Par le Joker ! Bud : J’ai vu toutes tes techniques quand tu combattais Saga ! Ton joker, je l’évite facilement ! Regarde ! En effet, Bud vient de sauter par-dessus. Mais il n’avait pas prévu que le joker ferait demi-tour... Bud : Tes joujoux sont inoffensifs face à moi ! Par les Papattes... Aïe ! Méchant : Te voilà à ma merci ! Syd : Eh ! Méchant, viens te battre ! Méchant : Pauvre fou ! J’avais l’intention de te laisser partir en te laissant un sens, mais maintenant que tu me provoques... Syd enlève ses chaussures et ses chaussettes. Méchant se bouche le nez. Méchant : Beurk... Ca pue ! Je viens de perdre mon odorat ! Syd : Et c’est pas fini ! Regarde mes pieds ! Méchant n’en croit pas ses yeux. Les ongles des pieds de Syd font au moins vingt centimètres ! Méchant : Flûte ! A cause de cette puanteur, j’ai du mal à localiser mon adversaire ! Syd : Par les Griffes Puantes du Tigre Kipling ! Méchant : Reçois la totalité d’un Paquet de Cartes ! Yaaaaa ! ! ! Les deux chevaliers se croisent en retombent dos à dos. Entre eux, plein de cartes coupées en morceaux. Méchant : Comment a-t-il pu ? ! Il a découpé toutes mes cartes et aussi ma superbe armure en frigolite ! Tout ça avec ses doigts de pied ! Aaaaargh... Il tombe face contre terre, et le sort de ses cartes est annulé ; Saga et Bud sont donc libres. Bud : Syd ! Prête-moi une de tes griffes, j’en ai plus ! Syd : Et celles de tes pieds ? Bud : Euh... Tu sais, n’avoir qu’un rôle d’ombre, c’est stressant ! Alors, je me ronge les ongles des pieds ! Syd : Quel nul tu es ! Bud : Mais depuis quand tu utilises cette technique ? Syd : Il y a quelques jours, j’ai rendu une visite à Milo... ... Syd : T’es nul ! T’as qu’une griffe ! Milo : Moi ? ! Nul ? ! Tu vas voir ! Par l’Anguille qui latte ! Mais rien ne sort du doigt de Milo. Syd : Ah ! Ah ! Ah ! Encore plus nul que je l’imaginais ! Milo : Aphrodite me le paiera ! Il m’avait dit qu’avec ce vernis à ongle là, je pourrais envoyer toutes mes Anguilles d’un coup ! Syd : Ah oui tiens, t’as été chez Aphrodite. J’aurais du le deviner aux bigoudis dans tes cheveux. Milo : Hein ? ! Mais qu’est-ce qu’elle m’a fait, l’autre folle ? ! Syd : Jamais vu un chevalier d’Or aussi nul ! Hi ! Hi ! Hi ! Milo, en colère : Comment ? ! Je vais te faire regretter tes paroles ! Maintenant, Milo se met pieds nus. Syd : Pouah ça pue ! Tu pourrais te laver les pieds, non ? ! Milo : Par l’Anguille des Carpates ! ! ! Les ongles des orteils de Milo s’agrandissent et chacun d’eux envoie un coup qui touche Syd. Milo : Alors, c’est qui le minable ? ! Syd : Ouin ! ! ! ... Pendant que les jumeaux discutent, Saga attaque le pilier. Saga : A nous deux, pilier ridicule ! Va dans une Autre Direction ! ! ! Mais le pilier renvoie l’attaque de Saga, qui disparaît. Les piliers sont-ils indestructibles ? Frigoman : Bien sûr ! Je les ai collé avec de la bave de phoque ! Shun a-t-il fini son biberon ? Ikki : Oui mais maintenant, il veut que je lui raconte une histoire ! Aphrodite : Plus tard ! On a un pilier à détruire ! Ikki : Silence ! ... Il était une fois une méchante reine aux cheveux bleu clair qui se regardait tout le temps dans son miroir. Elle était jalouse d’un beau petit enfant aux cheveux verts et elle l’attaqua. Mais le grand frère du petit chérubin le sauva en démaquillant la vilaine reine ! |