Chapitre 21 : Balade chez les Morts


Les chevaliers sont à la recherche de clés mystérieuses. Dans le cimetière de Frigoman...

Aphrodite, effrayé : Hiiiii ! ! ! Là ! Ca a bougé !
Shun, tremblant : J’ai peur ! Ikki ! ! !
Ikki : Shun ! Continue le combat, et détruis les maléfices de Frigoman !
Shun : Quel combat ?
Ikki : Euh... Le combat contre la peur !
Shun : Je vais essayer... Hiiiii ! ! ! Je veux partir d’ici !
Aphrodite : Moi aussi !
Ikki : Du calme ! Je reste près de vous !
Shun, joyeux : Mon frère !
Ikki, grognant : Ca va... Ca va...
Aphrodite : Avoir un homme près de moi, ça me rassure !
Ikki : A chaque fois, il faut que je fasse tout le travail ! ... Haaaaaaaaa ! ! !

Les cheveux d’Ikki se sont soudainement redressés. Il a l’air d’avoir peur.

Shun : Mon frère, avoir peur ? ! Ah ! Ah ! Impossible !

Shun et Aphrodite se retournent et hurlent aussi. Ils se cachent derrière Ikki. Un corps vient de sortir de la terre. Le mort leur parle.

Mort : Je suis Muscaman, ancien chevalier de la Mouche !
Shun : Ikki ! Protège-moi !
Muscaman : T’inquiète pas petit. Je ne m’attaque ni aux femmes, ni aux enfants... Donc, il ne reste plus qu’une proie parmi vous...
Aphrodite : Qui ?
Muscaman : Mademoiselle ! Ne restez pas là, ça peut être dangereux !
Ikki : Donc, c’est après moi qu’il en a...

Muscaman se concentre, son cercueil se désassemble et vient le recouvrir comme une armure.

Muscaman : Par le Coup de Patte de la Mouche !

Ikki se laisse toucher, mais n’est pas blessé.

Ikki : Partons. Il est si faible qu’il ne ferait pas de mal à une mouche.
Muscaman : Mais...

Ikki s’éloigne avec Shun et Aphrodite.

Muscaman : Que la Mouche t’écrase !

Muscaman se projette sur Ikki et s’assomme. Les chevaliers continuent à traverser le cimetière quand un autre ennemi sort du sol.

Inconnu : Stop ! Je suis Pierre, le chevalier de la Pierre !
Ikki : Et je suppose que toi aussi, tu t’attaques pas aux femmes et aux enfants...
Pierre : T’as deviné ! En garde !

Un cercueil de pierre vient le revêtir et il attaque Ikki, qui pense qu’il n’a rien à craindre.

Pierre : Par la Pierre Timbale !
Shun : Oh non, encore un musicien...
Pierre : Je voulais dire, par la Pierre Tombola !
Aphrodite : Cool ! Quels sont les lots qu’on peut gagner ?
Pierre : Zut ! C’est pas ça non plus ! Par la Pierre Tombale !

Ca y est ! C’était enfin la bonne attaque. Un trou se forme dans la terre, un cercueil s’y pose et s’ouvre, puis Ikki est aspiré dedans.

Ikki : A l’aide ! ! !

Shun et Aphrodite sont bien trop effrayés pour réagir.

Shun : Non, on est occupé. Je prends mon biberon !
Aphrodite : Et moi, je me maquille !
Ikki : Hé ! Shun ! Au secours ! ! !
Shun : Y’en a marre Ikki, je dois toujours venir te sauver ! Débrouille-toi tout seul cette fois !

C’est terminé ; Ikki vient d’être enterré.

Ikki : Suis-je mort ? Athéna !
Saori : Oui ?
Ikki : Casse-toi, toi ! J’te cause pas !

Aphrodite dépose des roses sur la tombe d’Ikki.

Shun : Ikki ? ! Mais c’est pas possible ! ... Ikki ! Je plaisantais, tout à l’heure ! Reviens ! ... Pierre ! Libère-le !
Pierre : Pas question !
Shun, énervé : Tout de suite ! Sinon...
Pierre, amusé : Sinon quoi ? !
Shun : Par les Epines de la Tétine !

Pierre est touché ! Il se relève, en colère.

Pierre : Ne recommence pas, sinon...
Shun : Libère mon frère ! Immédiatement !
Pierre : Non !
Shun : Que l’Ours en Peluche t’éplu...

Pierre a réagit et a pris quelque chose dans le sac de Shun.

Shun : Non ! Pas mon Ikki en peluche !
Pierre : Si tu m’attaques encore une fois, je le tue !
Shun : Lâche-le !
Pierre : Non !
Shun : Lâche-le, je t’en conjure !
Pierre : Jamais !

Soudain, Pierre se fait électrocuter. Shun s’avance et ramasse sa peluche.

Shun : Je t’avais prévenu. Il n’y a que mon frère ou moi qui pouvons toucher cette peluche ! Les autres se prennent un décharge de quelques milliers de volt !
Aphrodite : En route !
Shun : Et Ikki ?
Aphrodite : Tu le connais ! Il reviendra plus tard, quand tu seras en danger !

Et ils s’en vont. Plus loin, dans le cimetière, ils découvrent deux tombes vides.

Shun : Non... Pas eux...
Aphrodite : Arbranche, le chef des chevaliers de Papier, qui m’avait transformé en plante !
Shun : Et Albéric 14ème du nom, celui qui fait vieillir ses adversaires !
Shun : Ikki, viens nous aider !
Voix d’Ikki : Shun ! Continue le combat, et détruis le dentifrice du frigo ambulant ! ... Enfin, tu m’as compris !
Aphrodite : Ils sont sûrement dans le château hanté...

Quelques minutes plus tard, ils sont dans le château. Ils avancent lentement en se tenant la main. Les voilà dans une pièce avec plein de têtes souriantes accrochées aux murs. Il y a aussi un sarcophage contre un mur.

Aphrodite, tremblant : Sûrement un ancêtre de MDM !
Shun : Courage... Hiiiiiiiiii ! ! !

Le sarcophage s’ouvre, libérant une momie. Nos héros sont morts de peur.

Momie : Alors, les amoureux ? Où allez-vous comme ça ? ! Je suis en effet un ancêtre du chevalier du Cancer. Je me nomme Croque-Mort ! Vous êtes prêt à mourir ?
Aphrodite : Non ! Je veux pas ! Mourir alors que je suis encore jeune et belle, c’est affreux !
Shun : Et moi, je veux pas mourir avant d’être un adolescent !
Croque-Mort [CM] : Ca tombe bien tout ça... J’ai justement un invité qui peut résoudre vos problèmes... Albéric ?

Albéric 14ème du nom entre en scène. Aphrodite est tellement désespéré(e) que son maquillage coule. Shun est en train de pleurer.

Voix d’Ikki : Shun ! Continue le combat, et détruis les maléfices du Grand Pope !
Shun : Le Grand Pope ? ! C’est lui qui nous livre bataille ?
Voix d’Ikki : Euh... Ecoute, mon bébé. Si tu te bats pas, ce sera fini les biberons, les balades en landau...
Shun : Oh ! Mais c’est terrible, ça !
Voix d’Ikki : C’est pour ça que tu dois te battre ! Comme moi !
Shun : Je vais essayer... Par l’Illusion d’Andromède ! ... Par le Vol d’Andromède ! ... Ca marche pas !
Albéric : Prêt à vieillir, le bébé ? ... Vieillesse Eternelle ! Shun : Chaîne Mandibulaire ! Attaque !

Albéric vient de mordre la poussière ! Mais pendant l’assaut, CM a frappé Shun par derrière avec ses bandelettes.

CM : Je le tuerai dès que tu seras hors d’état, Aphrodite !

Aphrodite tremble de plus en plus, il a envie de prendre ses jambes à son cou.

Aphrodite : Je suis pas assez souple pour ça ! Pourquoi personne ne m’encourage, moi ? ! Ikki, aide-moi !
Voix d’Ikki : Euh... Aphrodite ! Continue le combat...
Aphrodite : Motive-moi !
Voix d’Ikki : Euh... Si Shun meurt, je te ferai rôtir à petit feu !
Aphrodite : Mais... Tu ferais pas ça, tout de même ? !
Voix d’Ikki : Si !
CM : Par les Bandelettes qui pètent !
Aphrodite : Par les Piranhas Roses ! ... Enfin, le contraire !

Le chevalier des Poissons gagne l’assaut ! Les roses noires frappent même CM, qui s’écroule, saignant de partout.

Albéric : Vieillesse Eternelle !

Albéric n’était pas encore mort et il frappe Aphrodite par derrière.

Aphrodite : NON ! ! ! Je veux pas devenir une vieille mémé ! ! !

Trop tard. Aphrodite vient de prendre un ou deux siècles de plus. Il ressemble maintenant au VM, mais en plus féminin.

Albéric : Hé ! Hé ! Hé ! A ton tour, Shun ! Vieillesse Eternelle !
Shun : Non ! Pour Ikki, je dois vaincre ! Chaîne à Bulles d’Air, protège-moi !

La chaîne s’enroule autour de Shun et... renvoie le coup d’Albéric !

Albéric : Hein ? ! C’est pas possible !

Albéric est touché par sa propre attaque. Il se transforme en petit vieux.

Albéric : Grrr... C’est pas encore fini, j’ai une potion magique !

Il sort un petit flacon de sa poche, le porte à sa bouche et... Une vieille mémé (Aphrodite) intervient en le frappant avec sa lime à ongles ! Albéric lâche son flacon qu’Aphrodite rattrape et boit. Il redevient comme avant ! Albéric n’a pas survécut au coup de lime à ongles. Shun et Aphrodite continuent à avancer. Les voilà dans une autre salle.

Shun : Des murs tout rouges ! C’est sûrement du sang !

Aphrodite touche un mur avec son doigt, qu’il pose ensuite sur ses lèvres.

Aphrodite : Ca a le goût du rouge à lèvres. Mais c’est pas la même marque que le mien.
Shun : Il y a un cercueil au centre de la pièce...

Le cercueil s’ouvre. Quelqu’un en sort.

Inconnu : Mmmmm... Ca sent le sang... Moi, Sango, vous boirai jusqu'à la dernière goutte !
Aphrodite : C’est affreux ! Un vampire ! ! !
Sango : Et on va m’aider. N’est-ce pas, Arbranche ?
Shun : L’ancien chef des chevaliers de Papier !
Arbranche : On se retrouve, Aphrodite ! Je vais encore te transformer en plante !

Le chevalier des Poissons se cache derrière Shun.

Shun : Tu veux te battre contre Sango ?
Aphrodite : Euh... En fait, je me disais que tu pouvais les battre tout seul !
Arbranche : Plantage !
Shun : Protège-moi, Chaîne d’Andromaque !

La chaîne de Shun, au contact du ‘Plantage’ cesse de bouger.

Arbranche : La voilà aussi inoffensive qu’une plante , ta chaîne ! Ah ! Ah ! Ah !
Shun : Oh non ! Je suis perdu !
Voix d’Ikki : Mais je vais pas encore te le répéter 36 fois ! Continue le combat, et détruis le dentifrice du Gros Pape !

Shun retire maintenant son armure.

Arbranche : Que fais-tu ? ! ... Oh ! Les jolies bretelles !
Shun : Tornade Tubulaire !
Arbranche : Aaaaargh ! ! !

Arbranche mord la poussière. Shun, fatigué par son exploit, fait une petite sieste à terre.

Sango : Aphrodite ! Il ne reste plus que nous deux !
Aphrodite : T’oserais quand même pas attaquer une femme sans défense ? !
Sango : Non. Mais je sais que t’es un homme ! Que le Vampire te mâchouille !

Aphrodite, paniqué(e), sort son sèche-cheveux, le branche et le met en route. Le courant d’air arrête Sango.

Sango : C’est de la triche !

Aphrodite lance une rose blanche, qui touche le cœur de Sango. Il la retire.

Sango : Tu croyais battre un vampire avec une rose vampire ? !

Il lèche la rose.

Sango : Mmmmm... Mon sang est délicieux !

Il croque dans son bras.

Sango : Mmmmm... Encore !

Il finit par s’auto-manger.

Arbranche : Plant...
Aphrodite : Rose Folle !

Arbranche s’était relevé et avait lancé son attaque. Mais Aphrodite a réagit à la vitesse de la lumière (pour une fois) en lançant sa rose ultime, sa rose bleu ciel, comme ses cheveux. Cette rose se fiche dans la tête d’Arbranche.

Arbranche : Plant... Plant... Plante des pieds, poils au nez ! ... Les Loufoques du Zoo du La-a-ac ! S’en vont toujours avec leur sa-a-ac !
Shun : Mais il est fou...
Arbranche : Oh ! Un plongeoir !
Aphrodite : Où ça ?
Arbranche : Mais voyons Mr Propre, là !

Il montre la fenêtre du doigt.

Arbranche : Yahaaaaa ! ! !

DZING ! ... BAM !

Shun : En avant ! Pour Ikki, nous gagnerons encore le prochain combat !

Après quelques minutes, ils arrivent encore dans une grande salle. Au milieu, encore un cercueil. Sur le sol, des cadavres.

Cadavres : Faites attention ! Il est dangereux !

Toc ! Toc !

Aphrodite : Qui a toqué ? !
Voix : Moi !
Shun : Ca vient du cercueil !
Voix : Oui ! Sortez-moi de là ! Le couvercle est trop lourd !

Ils s’approchent et libèrent l’inconnu.

Inconnu : Ouf... Il fait vraiment trop chaud là-dedans...
Shun : On cherche une clé. Elle doit nous permettre d’ouvrir la Porte de Frigolite de Frigoman !
Inconnu : Ah, vous êtes des ennemis ! Je suis Chiwawa ! Préparez-vous à mourir !

PAF ! Il frappe Shun.

Chiwawa : Aïe ! Mon poing !
Aphrodite : Cet adversaire n’est pas à la hauteur ! Passons !

Ils passent à côté de Chiwawa qui les chatouille en les tapant. Soudain, son regard tombe sur les murs où sont représentées des pleines lunes. Il se transforme rapidement.

Chiwawa, criant : Attendez !

Les Loufoques s’arrêtent de courir et se retournent.

Chiwawa : Qui vous a permis de passer ? ! Vous allez mourir ! Par les Papattes du Nougat-Roux !

Shun et Aphrodite tombent presque KO !

Chiwawa : Le Loup-Garou va vous croquer ! Ah ! Ah ! Ah !
Voix d’Ikki : Shun ! Continue le bacon, et détruis les écrevisses du Gland Poulpe !
Shun : Ca suffit ! Maintenant, c’est toi qui va venir combattre ! J’en peux plus !
Ikki : Bon, d’accord...

Ikki est enfin là.

Shun, heureux : Mon frère ! ! !
Chiwawa : Meurs, Ikki ! Par les Plumes du Loup à Roues !

Ikki est balayé par la puissance de son adversaire !

Shun : Ikki ! Contiguë le compas, et séduis les Vibrisses du Garou Loup !
Ikki : Hein ? !
Shun : Bats-le !
Ikki : Ok ! Par le Bec du Phénix !
Chiwawa : Par le Museau du Loubard Doux !

Ikki vient de gagner ! Les loufoques continuent d’avancer et arrivent devant un puits.

Ikki : C’est le seul passage !
Shun : Allons-y !
Ikki : Mais c’est peut-être un piège !
Aphrodite : On s’en fout ! On crève de trouille dans cet endroit ! Partons d’ici !

Aphrodite saute dans le puits. Shun attrape son frère avec sa chaîne et saute à son tour.

Ikki : Mais... Lâche cette chaîne ! Je veux pas aller dans le puits !
Shun : Non ! Je veux plus jamais qu’on soit séparé !

Ikki est incapable de se délivrer et suit les autres.



Sur l’océan de Frigoman, à bord du Tombapic...

Seyar, Jabu et Ayoros sont en train de boire une tasse de jus de plancton. Soudain, une porte s’ouvre. Un barbu avec une casquette vient d’entrer dans la cabine où sont nos héros.

Ayoros : Qui êtes-vous ?
Inconnu : Je suis le Captain Glouglou, Capitaine du Tombapic !
Seyar : Regardez ! Jabu a fait pipi par terre !
Jabu : C’est pas vrai ! Je l’ai fait dans ta tasse !
Seyar : Alors, c’est quoi le liquide par terre ?
Jabu : De l’eau !
Ayoros, paniqué : On coule ! On coule ! C’est pas cool !
Glouglou : Du calme, petit ! Mon bateau est increvable ! Je l’ai fabriqué avec des morceaux de bois tout pourris !
Ayoros, encore plus paniqué : Au secours ! Il faut lancer un SOS !
Glouglou : J’ai un télégraphe... Mais pas la peine de se faire du soucis, mon bateau a déjà un an et jamais il n’a eu de problème !
Ayoros : Combien de fois vous avez navigué avec ?
Glouglou : C’est la deuxième fois aujourd’hui ! La première fois, c’était sur une flaque d’eau et ça s’était bien passé ! ... Quoique, la coque s’était fissurée...
Ayoros, hyper-paniqué : Tous au canot de sauvetage ! Les femmes, les enfants et les chevaliers d’Or d’abord !
Glouglou : Euh... J’ai pas de canot de sauvetage...

Ayoros s’évanouit.

Glouglou : Vous faites pas de soucis les petits ! Le Captain Glouglou va aller voir dans l’eau et vous confirmera que vous n’avez rien à craindre !

Dix minutes plus tard...

Seyar : Allez Ayoros, viens te baigner avec nous !
Jabu : Oui ! On va s’entraîner au water-polo !

La cabine est presque submergée ; Ayoros est assis sur le toit.

Ayoros : Mais pourquoi il ne revient pas, Glouglou ? ... Glouglou ? !

Sur l’eau, à bord d’une chaloupe, se trouve Glouglou.

Glouglou : Salut petit ! Ca va ?
Ayoros : Où tu vas ? T’abandonnes le Tombapic ?
Glouglou : Oui, t’avais raison, il va couler ! On a heurté une algue !
Ayoros : Vous n’allez quand même pas nous laisser ici ? !
Glouglou : Désolé, il faut que je sauve ma provision de fishticks ! Bonne chance !
Ayoros : Seyar ! Jabu ! Au pied !
Seyar : Comment il nous parle, lui ? !
Jabu : On est des chevaux, pas des chiens !
Ayoros : Je suis le chef de l’expédition ! Vous devez obéir ! Sortez de votre bain et venez ici !

Ils obéissent en grognant et rejoignent Ayoros sur la dernière partie du Tombapic qui n’est pas encore submergée.

Ayoros : Vous allez rattraper Glouglou et le faire revenir ici !
Jabu : Seyar ! T’es un cheval ailé, t’as qu’à voler jusqu'à la chaloupe !
Seyar : Mais je sais pas voler !
Ayoros, le poussant dans l’eau : Alors, nage !
Jabu : Ah ! Ah ! Ah ! Pauvre petit Seyar ! Ah ! ...

Plouf ! Ayoros a aussi poussé Jabu.

Ayoros : Nagez plus vite !
Seyar : On est à fond ! On n’a pas été entraîné pour ça !
Ayoros : Alors, vous allez devoir vous surpasser, car il y a un requin derrière vous !
Jabu : C’est ça... Et moi, je suis le Grand Pope !

Glub ! Un requin vient d’avaler Jabu. Seyar est pris de panique et nage jusqu'à la chaloupe à la vitesse du son. Glouglou l’empêche de monter en lui donnant des coups de rame.

Seyar : Aïe ! ... Ayoros, prête-moi ton armure ! ... Ouille !
Ayoros : Ca va pas ? ! Moi aussi, je sais tirer à l’arc !

Ayoros bande son arc et tire.

Seyar, hurlant : Ooooooooooh ! ! ! Mes fesses ! ! !
Ayoros : Oups...

Pendant ce temps, le requin qui a avalé Jabu n’a pas l’air d’aller bien.

Requin : Beurk... C’est pas bon ce truc...

Et il recrache Jabu sur le Captain Glouglou. Ils sont maintenant à trois dans la chaloupe, qui commence à couler.

Glouglou : Bande d’idiots ! Il y a trop de poids ! Hors de ma chaloupe, ou nous sommes tous perdus !
Ayoros : Jetez les fishticks à la mer !
Glouglou : Vous êtes fous ? ! On n’aura plus rien à manger !
Ayoros : Jabu ! Seyar ! Obéissez !

Les chevaliers de Bronze obéissent et mangent en même temps.

Jabu : Un fishtick à la mer... Un dans ma bouche...
Seyar : Un fishtick dans ma bouche... Encore un autre...
Ayoros : Dépêchez-vous ! Bientôt, le Tombapic aura complètement coulé ! Venez me chercher !
Seyar : Tu rêves ? ! Tu m’as tiré dans le cul ! Débrouille-toi !
Ayoros : Jabu ! Jette Seyar par-dessus bord !
Jabu : Et j’aurai quoi en échange ?
Ayoros : Euh... Je te prêterai mon armure !
Jabu : Ca marche ! Par la Corne de la Licorne !
Seyar : Par la Corne de Pégase !

Jabu est surpris et c’est lui qui tombe en-dehors de la chaloupe.

Seyar : J’ai gagné ! Adieu, Ayoros ! Et toi aussi, Jabu ! T’es trop nul pour nous être utile ! En route, Glouglou !

Le Tombapic a entièrement disparu et les pieds d’Ayoros sont mouillés.

Ayoros, paniqué : Jabu ! Viens ici !
Jabu : Mais je dois empêcher Seyar de partir !
Ayoros : Viens ici, vite ! ! !
Jabu : D’abord, je m’occupe de Seyar !

Et Jabu profite que Seyar soigne son derrière pour remonter dans la chaloupe.

Seyar : Encore toi ? ! Par la Corne de Pégase !
Jabu : Par les Ailes de la Licorne !

Cette fois, c’est Seyar qui est surpris et qui tombe à l’eau.

Ayoros : Vite, Jabu ! Rame jusqu’ici ! VITE ! ! !
Jabu : J’arrive !

Et Jabu rame. Mais la chaloupe semble aller dans le mauvais sens...

Ayoros : Crétin ! Dans l’autre sens !

Pendant ce temps, le requin a chassé et avalé Seyar.

Ayoros : DEPECHE-TOI ! ! !

Maintenant, Jabu tourne sur place. Et le requin recrache Seyar sur Jabu.

Ayoros : AU SECOURS ! ! ! JE COULE ! ! !
Seyar : Mais nage, andouille !
Ayoros : MAIS JE SAIS PAS NAGER ! ! ! A L’AIDE ! ! !
Jabu : Courage ! Je te lance la bouée de sauvetage !

BING ! Glou... Glou... Ayoros coule.

Glouglou : A votre place, j’aurais lancé ceci, et pas l’ancre.
Jabu : Oups...

Et soudainement, Jabu et Seyar se sentent mal.

Seyar : Que m’arrive-t-il ? !
Jabu : Je me sens mal...
Glouglou : Vous avez mangé des fishticks empoisonnés ! Je pensais les garder pour les requins...

Les deux chevaliers de Bronze viennent de mourir ! Glouglou les jette à la mer et s’en va.

Très loin de là, nos trois malheureux héros se retrouvent...

Seyar : On est où, là ? !
Ayoros : Chez les Morts.
Jabu, paniqué : On est mort ? ! C’est pas possible ! Moi, le grand Jabu, mort ? !
Voix : Eh ! Ayoros !

Le chevalier du Sagittaire soupire. Quelqu’un s’approche d’eux.

Inconnu : Pas content de revoir ton copain ?
Ayoros : Salut, Boutentrain...
Boutentrain : Tu connais la dernière, Ayoros ? Il y a un chevalier d’Or qui sait pas nager ! Tu savais ?
Ayoros, fâché : J’ai pas envie de plaisanter, alors tu arrêtes tes vannes à 0,01 euro !

Boutentrain redevient sérieux et tend quelque chose à Ayoros.

Boutentrain : Veinard ! Avec toutes les fois que t’es venu ici, t’as gagné cet abonnement ! Avec ça, t’auras des tarifs réduits dans notre zone !
Ayoros : Encore une de tes farces ? La dernière carte que tu m’as donnée m’a électrocuté !
Boutentrain : Oui mais cette carte-là, je la tiens !
Ayoros : Bon, ça n’a pas l’air d’une attrape... Aïlleuh ! ! ! Mes doigts ! ! !
Boutentrain : Hi ! Hi ! Hi ! Pas mal hein, le coup de la souricière sous la carte ? Hi ! Hi ! Hi !
Ayoros : Vilain ! Prends ça !

Alors qu’Ayoros se prépare à taper Boutentrain, ce dernier appuie sur un bouton d’une télécommande et Ayoros se fait électrocuter. Le courant vient de la souricière accrochée à ses doigts.

Boutentrain : T’es un bon conducteur !
Ayoros : Tais-toi, tu m’agaces !
Boutentrain : C’était bon, le jus ?
Ayoros : Silence !
Boutentrain : Ok... Ah, au fait, t’es au courant ?
Ayoros : Tu l’auras cherché !

Mais Boutentrain se défend en appuyant sur sa télécommande.

Boutentrain : Bon, j’arrête... Pour l’instant ! Tes deux copains vont devoir passer le test...
Jabu : Quel test ?
Seyar : Encore des foutaises !
Ayoros : Non, là, il est vraiment sérieux. Je vous explique : tous ceux qui arrive ici doivent parvenir à faire rire le maître des lieux. C’est un gars qui est toujours triste. Si vous échouez, vous irez directement chez Hadès !
Boutentrain, s’agenouillant : Maître Tristan !

Un petit vieux avance vers le groupe en tremblant avec sa canne.

Tristan : Bonjour les jeunes ! Mais... Vous êtes... Le chevalier qui a sauvé maintes fois Athéna !
Jabu : Oui, c’est moi ! Enchanté !
Tristan : Tais-toi, toi ! Bonjour, chevalier Pégase ! J’aimerais tant vous serrer la main... S’il vous plaît...

Tristan tend sa main vers Seyar, qui fait de même. Et tout à coup, Tristan hurle.

Tristan : Oooooaaaaah ! ! !

Il tombe par terre et son bras s’est détaché. Seyar tient encore sa main, surpris.

Tristan : Oooooh... Oh... Oh ! Oh ! ... Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Seyar : Ca vous fait rire de perdre un bras ? !
Tristan : T’aurais du voir ta tête ! Trop marrant ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !

Le corps de Tristan se transforme ; c’est en fait un jeune homme.

Ayoros : Seyar, tu t’es aussi fait avoir...
Tristan : Ayoros ! Encore ? ! T’en a pas marre de mourir ? ! ... Enfin... Je dois tester tes deux compagnons. S’ils ne réussissent pas à me faire rire, je les envoie en Enfer !
Ayoros : Allez-y ! Racontez-lui une blague !
Jabu : On peut le chatouiller ?
Ayoros : Non.
Seyar : Voyons... Qu’est ce que je pourrais bien lui raconter ? ... Saori ! Princesse Athéna ! Prête-moi ta force ! Ta puissance divine !

Tristan le regarde avec de gros yeux, et après quelques secondes, il tombe à terre et se tord de rire.

Tristan : Saori serait Athéna ? ! Ah ! Ah ! Ah ! Elle est bien bonne ! C’est une princesse ? ! Et elle a une puissance divine ? ! Hi ! Hi ! Hi !

Il lui faut au moins cinq minutes pour se calmer.

Jabu : Qu’y avait-il de drôle ? ! Saori est un être divin ! Elle est belle, intelligente, gentille... en un mot, parfaite ! C’est un honneur pour moi que de faire le cheval pour elle !

Tristan repart de nouveau dans une crise de rire qu’il a beaucoup de mal à calmer.

Tristan : Ils sont marrants, tes copains, Ayoros. Et ils ont l’air de vraiment croire ce qu’ils racontent ! Comme toi quand t’es venu ici pour la première fois !
Seyar : Qu’est ce que tu lui avais dit, Ayoros ?
Ayoros : ...
Tristan : Il a tellement honte de le dire ! Il m’avait dit qu’il avait perdu la vie en sauvant Saori ! Et que s’il était mort, c’est parce que Saori l’avait mordu au pouce et qu’il avait perdu trop de sang ! ... C’est incroyable tous les gens qui pensent que Saori est Athéna !
Ayoros : Bon, t’as bien rigolé, on a réussi, alors, on voudrait repartir !
Tristan : Comme tu veux. Le prochain bus par dans une heure. Fais un peu visiter notre ville à tes deux amis !
Ayoros : Ce sont pas mes amis ! Ce sont des boulets que je traîne !
Seyar : Il plaisante ! On est unis comme les doigts du pied !
Jabu : Ouais ! Fais-nous visiter, s’il te plaît !
Boutentrain : Je peux venir avec vous ?
Ayoros : NON ! ! !

Ils se promènent tous les trois dans la ville des Morts.

Seyar : Là ! Un bar ! Le bar hippique ? ! Ca a l’air chouette ! Allons-y !
Ayoros : Non, je veux pas !
Jabu : Mais si t’as envie ! Viens !

Les deux chevaliers de Bronze le traînent avec lui.

Barman : Vous désirez ?
Seyar : Une bière !
Barman : Vous avez de quoi payer ?
Jabu : File-nous du blé, Ayoros !
Ayoros : Ici, on n’a pas d’argent. Le barman demande à ses clients de faire quelque chose, et en échange ils obtiennent ce qu’ils ont demandé.
Barman : Pour avoir ta bière, tu vas faire l’âne !
Seyar : Hein ? ! Ca va pas ? !
Barman : Alors, pas de bière !
Seyar : Bon, d’accord... Hi-han !
Barman : C’est pas faire l’âne, ça ! Mets-toi à quatre patte !

Seyar s’exécute et le barman monte sur son dos. Il a pris une canne à pêche, au bout de laquelle il a attaché une carotte.

Barman : Hue !

Seyar obéit, il veut sa bière !

Barman : Fais le cri de l’âne en même temps !
Seyar : Hi-han ! Hi-han !
Barman : Ah ! Ah ! Ah ! ... Ca va, tu peux arrêter !

Enfin ! Les efforts de Seyar vont être récompensés.

Barman : Voilà ta bière... Par la Mise en Bière !

Et Seyar se retrouve coincé dans un cercueil.

Seyar : Hé ! C’est pas ça que je voulais ! ! !
Barman : Tu t’attendais à quoi, dans le Royaume des Morts ? !
Ayoros : Libère-le !
Barman : Pas possible ! C’est pas gratuit !
Ayoros : Jabu ! Tu vas faire ce que te dira le barman !
Jabu : Quoi ? ! Pour sauver Seyar ? ! Jamais de la vie !
Barman : Tu veux pas faire le cheval ? ! Tant pis...
Jabu : Faire le cheval ? ! Ca me manquait, ça ! J’accepte !

Jabu se met à quatre pattes et le barman monte dessus. Il tient une cravache.

Barman : Allez, hue !

Jabu court dans la pièce. Le barman lui donne des coups de cravache.

Barman : Plus vite ! Hue ! Hue !

Jabu semble heureux. Même s’il reçoit encore des coups de cravache au derrière.

Barman : Hue ! Hue ! Hue ! ... C’est bon, tu peux t’arrêter.

Et Jabu stoppe net. Alors le barman est projeté par la fenêtre.

Jabu : Il n’avait pas mis sa ceinture de sécurité ?
Ayoros : Partons ! On doit aller prendre notre bus !

Ils arrivent sur une piste d’atterrissage et s’approchent d’un bus.

Contrôleur : Vos billets !
Ayoros : Nos billets ? ! Ah oui... Moi, j’ai pris un abonnement. Mais eux...
Seyar : C’est quoi cette histoire de billet ? !
Ayoros : On doit aller les prendre chez Boutentrain !
Jabu : Tu pouvais pas le dire plus tôt ? !

Ils se retournent et courent à toute vitesse.

Ayoros : Nous y voilà ! Le bureau de Boutentrain !

Ce dernier sort justement de son bureau.

Boutentrain : Ayoros et ses deux poneys ! Vous n’avez pas un bus à prendre ?
Ayoros : Il leur faut un billet chacun !
Boutentrain : Trop tard, c’est fermé ! Je travaille uniquement de 15h49 à 15h50 ! Et il est... 15h50 !
Ayoros : S’il te plaît ! Il nous faut ces billets tout de suite !
Boutentrain : Bon, allez les prendre dans mon bureau...
Ayoros : C’est une porte électrique, hein ?
Boutentrain : Je te jure que non.

Ayoros pose sa main sur la poignée et entre. A ce moment, un seau de peinture rose lui tombe dessus.

Boutentrain : Ah ! Ah ! Ah ! Quel dommage que tu veuilles déjà repartir chez les vivants, on s’amuse tellement avec toi !

Ayoros prend deux tickets et ressort. Il les donne à ses camarades et repart.

Boutentrain : Reviens quand tu veux !

Les voilà de nouveau devant leur bus. Le contrôleur regarde les tickets de Seyar et Jabu.

Contrôleur : C’est bon, vous pouvez entrer...
Ayoros : Merci !
Contrôleur : Pas vous ! Vous n’avez pas de billet !
Ayoros : Mais je suis Ayoros !

Mais le contrôleur ne peut pas voir son visage à cause de la peinture rose. Ayoros essaie d’en enlever un peu avec ses mains, mais elles restent collées sur son visage !

Ayoros, furieux : Toi Boutentrain, si je te revois... !
Seyar : T’inquiète pas, Ayoros, on sauvera Saori sans toi !
Ayoros : Attendez ! On va faire des escales et vous ne savez même pas les bus que vous devrez prendre !
Jabu : Ah... Il a raison. Que faire ?
Contrôleur, tout bas : Vous savez, il y a deux places spéciales que je veux bien vous laisser. Vous pouvez y aller à trois pour deux billets si vous voulez...
Ayoros : Génial ! Merci beaucoup !
Contrôleur : De rien...

Et un peu plus tard, le bus décolle. A l’intérieur, dans la salle des machines, Seyar et Jabu sont en train de jeter des blocs d’essence gelée dans un fourneau, sous la surveillance d’un monsieur avec un fouet.

Seyar et Jabu : Ce contrôleur, il nous le paiera !

Le fouet claque.

Monsieur : Silence ! Quand vous parlez, vous gaspillez de l’énergie et vous travaillez moins vite !

Pendant le voyage, Ayoros a réussi à enlever la peinture rose. Ils viennent d’arriver.

Jabu : La première escale ! J’en peux plus !
Seyar : Ayoros ! C’est à ton tour de travailler ! Moi, je me repose !
Jabu : Non ! C’est MOI qui vais me reposer !

Et ils se tapent dessus.

Ayoros : Calmez-vous ! Je vous ai dit qu’il y aurait des escales, mais c’est pas vrai ! Je voulais aussi partir !
Seyar : Quoi ? ! On a souffert pour ça ? !
Jabu et Seyar : Tuons-le !

Bien sûr, deux chevaliers de Bronze (surtout ces deux-là) ne peuvent rien contre un chevalier d’Or. Ayoros ramasse les deux loques et saute dans un trou.

Sur une chaloupe...

Ayoros : Nous revoilà ! Salut, Captain Glouglou !
Glouglou : Vous ? ! Mais vous êtes morts ! ... Et puis, sortez de ma chaloupe, elle ne supportera pas tout ce poids !

Trop tard. La chaloupe coule et s’enfonce dans l’eau. Ayoros s’accroche aux jambes de Jabu et Seyar.

Ayoros : Je veux pas encore mourir ! ! !
Seyar et Jabu : Lâche-nous ! On coule ! ! !



Ayoros va-t-il encore se noyer ?

Ayoros : Non, ça va, on s’est accroché à un Cheval des Mers !
Bian : Mais lâchez ma crinière ! ! !
Jabu : Tais-toi et avance !
Seyar : Oui ! Hue !

Saori est-elle toujours en vie dans l’Igloo Funeste ?

Frigoman : Tu veux une couverture, la gourde ?
Saori, claquant des dents : Ou... Ou... Oui !
Frigoman : Eh bien t’en auras pas, na !

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Cette fiction est copyright Christophe Hisette.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.