Chapitre 1


Je suis le chevalier des déplacements. Oui, vous avez raison, ce n'est pas une constellation existante, c'est vrai. Mon nom est Flo. Voilà, je suis Flo des déplacements, enchantée. Je sers un maître. Pas Athéna, mais Hermès, dieu messager des autres dieux, des commerçants aussi bien que celui des bandits et voleurs.

Vous n'avez pas besoin de savoir quoi que ce soit sur moi. La seule chose que je veux bien vous dire c'est que je n'aime pas Athéna. Pourtant j'estime ses cinq sauveurs.
Après la guerre contre Hadès, le sanctuaire d'Athéna se reconstruit. La déesse surveille le tout pendant que ses cinq chevaliers divins reprennent leurs forces.

Hermès, là-dedans, aide Athéna dans cette reconstruction. Même moi ne sais pas d'où vient cet excès de bonté de la part de mon maître : nous savons tous à quel point il ment et colporte les mauvaises nouvelles juste pour emplir ses désirs belliqueux. Bref, pas une personne recommandable à tous.

Je suis donc convoquée chez la déesse elle-même. Hermès m'avait recommandé de lui obéir avec le même empressement que si c'était lui. J'accourus donc.

- Chevalier d'Hermès, j'aurais une requête assez peu commune à te demander. Je voudrais ainsi que ce qui va suivre reste entre nous.

J'espère juste que le reste du monde exclu Hermès, car la première chose que je ferai en sortant d'ici sera de mettre mon dieu au courant de la demande.

- Oui Athéna, dis-je tout de même à genoux.
- Voilà : tu représentes une facette de ton maître : le déplacement. Je voudrais utiliser cette qualité chez toi pour que tu fasses une petite virée dans le passé pour moi…
- Pardonnez moi madame si j'hausse la voix au-dessus de la votre, l'interrompis-je soudain, les sourcils froncés. Mais je n'ai aucun droit de changer quoi que cela soit dans le temps. De plus je ne suis pas un dieu, ai-je ajouté ironiquement, faisant comprendre que cela pouvais ce faire mais sous des circonstances 'spéciales'.

Mon supérieur balaie sa main dans le vide, montrant que cela n'avait pas d'importance.

- Je veux donc que tu ailles dans le passé et que tu ailles donner ces bracelets aux futurs chevaliers d'or actuel.
- Mais madame ! Les chevaliers d'or sont morts !
- Ne dis pas n'importe quoi !! Vocifère-t-elle, prise par une colère soudaine.

J'aurais voulu être aspirée par le sol tellement cette déesse m'effraie. Elle s'est éjectée de son trône comme poussée par un ressort et commence à faire les cent pas. J'attends qu'elle se calme sans trop me démonter, restant à genoux. Ainsi les grands chevaliers ne sont pas morts. Intéressant. J'en aurais des choses à dire à mon maître. Peut-être est-il déjà au courant.

- Bon. Je veux que tu agisses vite, avec précision et professionnalisme. Hermès m'a dit le plus grand bien de toi. Si je suis satisfaite de toi, j'en toucherais un mot personnel à ton maître.

Cela me fait très plaisir. Mais il ne faut jamais se fier à un dieu tel que Hermès. Pourtant je sais que quand il parle de ses subordonnés aux autres, c'est souvent véridique. Jusque là, tout va bien, mais ce qui me fait moins plaisir c'est la démarche utilisée. Je n'aime pas ces chevaliers, leur sentiment de sacrifice, du devoir, de la justice est bien trop prononcé. Bien sur, il y a une ou deux exceptions, et encore. J'ai en effet suivi toutes les guerres saintes auxquelles Athéna et ses chevaliers ont participé. Surtout celle qui s'est déroulé contre eux même, bronze contre or. Les imbéciles ! Tous se sont entre-tués en défendant la même cause. J'étais pliée en deux, et même que Hermès a tiré son chapeau à Arès pour son coup de maître. Mais pas la peine de rappeler ça à Athéna. Elle n'est pas d'humeur.

Et là, là je devrais pour je ne sais quelle raison, leur remettre un petit bijoux dans leur enfance. Je ne comprends pas pourquoi. Pourtant, pour le moment je suis aux ordres de la déesse de la sagesse et de la guerre, ordre d'Hermès. Je n'ai donc pas à questionner les agissements de la déesse. Cela me surpris, car je sais qu'Il m'en donna l'ordre, non pas pour jouer aux espions, mais vraiment pour aider Athéna dans son malheur.

- Comme vous désirer Ma Dame, acquiesce-je. Mais puis-je me permettre de vous demander de m'éclaircir, moi, petit chevalier que je suis, sur les détails de ma mission.

Je me demande comment j'ose user d'une telle arrogance face à cette dangereuse personne.

Pourtant elle ne fit que tiquer, sans faire de remarque.

- C'est pourtant très clair, ironise-t-elle. Au risque de me répéter, chevalier, je veux que tu remettes ces chaînettes à mes douze chevaliers sans provoquer de vagues dans le temps.
- Oui madame, mais je serais obliger de quand même les rencontrer et peut-être même leur parler.
- Mais, chevalier, t'envoyer là-bas changera le temps de toute façon. C'est d'ailleurs pour ça que je t'envois. Je ne veux juste pas de changements radicaux. Seulement l'apparition de ces bracelets à leurs poignets et peut-être un vague souvenir qu'ils auront de toi. Et encore.

Le coup porte, et me transperce la poitrine. Comment ose-t-elle ?

- Rien de plus, continue-t-elle. Et pas de changement de dieux, ajoute-t-elle avec un sourire entendu.

Bien sur, il est très facile de provoquer une guerre ou de faire un petit changement de place et de grade de certains d'entre nous. L'idée me fait sourire. Hermès sera vraiment très content de moi quand je lui amènerai les nouvelles car pour le moment je suis pleins de rancoeurs contre elle.

- A vos ordres. Y a-t-il un ultimatum ?
- Le plus vite possible sera le mieux. Bien sur je te suivrai dans tous tes déplacements dans le temps.

Je fronce les sourcils.

- Comment cela ?

Elle me sourit, encore ce sourire entendu.

- Biens sur. Je ne pourrai pas communiquer avec toi, mais je saurai où tu es. Il serai dommage que tu te trompes d'époque et d'endroit, n'est pas ? Cela me ferai perdre beaucoup de temps.

Puis elle rajoute comme en arrière pensé :

- Si cela a tout de même lieu, j'en connais qui auront bien des problèmes, et pourrait très bien être exclu de la chevalerie, aucun appel ne sera possible. Tu comprends maintenant ? Ai-je été assez claires ou veux-tu que je me répète ?

Elle se moque de moi ! Et depuis le début. Elle ne veut pas démordre de son tutoiement hautain. 'Tu', ahhh, ce que j'aurai voulu l'étrangler !! Il est pourtant évident qu'elle me surveille, elle ne me fait pas confiance, et je ne peux pas lui en vouloir. Tel maître, tel chevalier, pourrait-on dire. Ha ha ha. Bon, bref…

- Je comprends très bien, madame. Puis-je moi-même faire une petite inquisition avant de partir ?

Cela la surpris.

- De quoi, s'il te plait ?

J'en avais marre de cette fausse politesse à laquelle nous jouons depuis le début de l'entretien.

- Je voudrai en apprendre plus sur ces si fameux chevaliers. Me faire une idée d'eux, à quoi ils ressemblent, connaître leur habitudes, le rôle qu'ils ont eu pendent les guerres saintes, leur idées et idéaux (oops, la gaffe)…

Athéna ne semble pas s'en formaliser pour autant.

- Bien, je te laisse une journée pour trouver des réponses à tes questions. Tu as carte blanche. Je te laisse les archives comme tiens, tu peux poser toutes les questions à tous ceux qui méritent ton attention pour autant que cela ait un rapport avec ton devoir.

- Une journée ! Mais…
- Pas de 'mais' chevalier ! Rugit-elle encore une fois, estime toi heureuse que je te laisse une telle liberté dans MON sanctuaire ! Je te prie de, de foutre le camp sur le champ !!!!

Je n'ai pas eu besoin qu'on me le répète deux fois. Cette femme était déjà considérée comme cinglée pour mon compte, et cet entretien n'a fait que confirmer mon opinion depuis le début. La façon dont elle a perdu son sang froid à la fin était vraiment exquise. Ceci démontre bien une tension nerveuse élevée. La petite Saori Kiddo, la partie humaine de la déesse, n'a pas du très bien supporter les derniers événements mouvementés. Confirmé par le fait qu'elle veuille récupérer ses précieux chevaliers à tout pris montre bien qu'elle a besoin d'eux au sanctuaire, et au plus vite, sinon pourquoi demander à un chevalier tel que moi pour le faire. Je sais qu'il y a d'autres moyens mais pas aussi rapide, radical et de façon plus secrète que ma méthode. Pourtant je ne sais toujours pas comment elle veut le faire. A quoi bon leur donner des fioritures alors qu'ils mourront plusieurs années plus tard. Allons, bon, advienne ce qu'il adviendra. Je suis littéralement maître du sanctuaire pour 24 heures ; faut en profiter, mais d'abord, faire son rapport au dieu des transactions. Sourire aux lèvres, je me téléporte chez mon maître.

- Maître !! J'ai de splendides nouvelles !!

Rafus, cris de surprises, bousculade… Oops, peut-être que ce n'est pas le moment. Je prends vite la porte de sortie pour me trouver nez à nez avec mon frère Pierre chevalier du voyage. Il me regarde les sourcils froncés, puis hausse les épaules comme si cela n'avais pas d'importance.

- Tu sais, il y a des portes par lesquelles ont peut rentrer puis ressortir.
- Très drôle. Qu'est ce que tu fais ici ?
- Je tiens la garde, Flo, même si je me rends compte que ça ne sert à rien. On rentre chez le maître comme dans un moulin.
- J'étais pas sensé savoir que le maître avait ce genre d'occupation si tôt dans la journée.
- Tu sais, pour ce genre de chose il n'y a pas d'heure.

On entendit de derrière la porte quelques bruits suspects, et nous rougîmes de devoir assister à un moment si intime. Pauvre Pierre qui devait rester poster devant la porte… et encore, il n'est peut-être pas tellement à plaindre que ça. Esprit pervers, va. Il me sourit :

- Au fait, c'est qui ?
- Comment qui ?
- Ben, avec qui il est, voyons. Tu l'as vu quand tu été dedans?
- Salle pervers va ! Je crois que c'était Daphné.
- T'es sur ?! Eh, pas un mot. Si Zeus l'apprend, Hermès et nous sommes cuits !

Il a raison, vaut mieux faire les sourdingues.

- Maintenant que j'y pense il y avait peut-être Europe aussi…et aussi Sémélé.

Les yeux de Pierre s'exorbitent.

- Il ne se fait quand même pas fait toutes les femmes de son père ! Il faut que j'aille me faire remplacer. Tu prends m'a place ? S'il te plait.
- Surtout pas, j'ai du boulot. Ecoute, dit à Hermès que j'ai absolument besoin de lui parler.

Encore un cri équivoque.

- Bien sur quand il sera plus disposé de le faire, finis-je avec un sourire.
- Que se passe-t-il ici ? Pourquoi cri-t-on ?

Nous nous retournons pour faire face à…Maia, la mère de Hermès. Maia la nymphe, l'une des sept Pléiades. Nous nous prosternons, priant que la mère céleste ne se doute pas des occupations de son fils. Il ne sera pas malin que Maia surprenne son fils couchant avec la moitié des conquêtes de son père. Quoi que, ce serait sûrement très drôle…non il faut sauver le peu d'honneur qui reste à notre maître.

- Alors ? Demande-t-elle, nous détaillant de la tête aux pieds.
- Hum ben, commence vainement Pierre, nous parlions.

Très original, moi aussi j'aurais pu trouver ça à dire. Mais je ne fais que sourire, d'un sourire qui se veut convainquant.

- Nous ne vous avons pas entendu arriver madame. Vous êtes arrivée quand ? Continue le chevalier du voyage enjôleur.
- Depuis pas longtemps, et je repars bientôt sur le mont Cyllène. Atlas, mon père commence à avoir des rhumatismes.
- Oui, c'est terrible, compatie-je hypocritement.

Je n'en aie rien à faire qu'il ait rencontré Amstrong ou qu'il ait attrapé le SIDA.

- Oui, mais à son âge. Je ne sais même plus quel âge il a…

La nymphe commence à parler de sa vie sur Cyllène, et je lance un regard suppliant à Pierre pour l'emmener loin, loin d'ici. La maman d'Hermès est devenue encore plus gâteuse que son père, je parie. Un nouveau cri sortit de la pièce censurée. Nous pâlissons. Nous les avions oubliés ceux là. Je prie que la vielle n'a rien entendu.

- C'était quoi ça ?
- Quoi ? Nous feignons l'incompréhension.

Mais Maia n'est peut-être pas aussi ramollie qu'on ne l'aurait cru.

- Où est mon fils, demande-t-elle, les yeux étroits.

Nous haussons les épaules d'ignorance.

- Je vais donc l'attendre dans cette pièce ! Somme-t-elle.

Ben voyons. Elle sourit face à nos figures paniqués et cramoisies.

- Ha ha, les jeunes, rie-t-elle de bon cœur.

Et elle passe à travers nous et ouvre la porte.

- Madame, ne croyez-vous pas que vous devriez attendre un peu ? Tente le chevalier du voyage.

Mais elle ne l'écoute pas. Je me dis que c'est un bon moment pour filer ; d'ailleurs, j'ai des trucs à faire. Je m'apprête à partir, et au dernier moment j'entends la jolie nymphe qui rie toujours, mais plus d'amusement.


Je reviens au sanctuaire, moi-même riant et pensant à la situation d'Hermès et surtout de mon frère. Je souris

- Les pauvres, je ne puis m'empêcher de me dire.

Je me dirige donc vers les archives. Autant commencer par là. Je rentre donc dans la petite bâtisse dont la pancarte dit 'arc'ives'. J'en conclus que c'est la maison des archives, même si le 'h' est effacé. Preuve que pas beaucoup de gens passent par là, où alors ils ne comprennent pas que le mot est mal écrit, alors ils ne trouvent pas la maison en question. C'est pour moi la seule raison valable vu le désordre dans lequel sont classés les dossiers. Cela faisait près d'une heure que je tergiversais entre cinquante dossiers avec cinquante chevaliers de Bélier d'une part et autant pour les autres signes d'autre part. Mieux vaut brûler tout et le fumé pour me calmer. Je ne supporte pas qu'il n'y ait pas d'ordre dans les papiers, que tout ne soit pas bien noté et rangé de façon à ce que l'on puisse se renseigner d'un coup en cinq minutes au lieu de tout classer, étiqueter pour enfin repérer le dossier recherché.
Cela faisait un certain moment que je m'enterrais sous des piles de textes quand j'entendis quelqu'un entrer.

- Oh ! Tiens, c'est pas souvent que je vois du monde ici. Vous êtes ?

Je me relève pour essayer d'avoir l'air présentable.

- Je suis un des chevaliers d'Hermès. J'ai la permission de dame Athéna de consulter les archives.

Le chevalier ris de bon cœur :

- Eh bien, bonne chance. Je ne connais personne qui ait jamais réussit de classer les archives sans être tomber malade. Même le vénérable Dohko de la Balance essaya sans y parvenir.

Dohko de la Balance, c'est un des douze chevaliers qu'il faut que je rencontre pendant ma petite tournée dans le temps. Mais déjà cela s'annonce assez sombrement. Voilà que je ne pouvais même pas savoir où aller dans le temps pour pouvoir leur remettre le présent d'Athéna. Comment m'y prendre sans avoir une date et un lieu comme référence ?

- Dites-moi ? Peut-être pourriez-vous m'aider. En fait je cherche quelque chose de précis.
- Tiens, peut-être que je le pourrais. Que voulez-vous ?
- J'aimerai avoir tous les dossiers concernant les douze derniers chevaliers d'or.

Le chevalier parut soudain encore plus découragé que moi.

- Ah, mais, là ma petite dame, vous n'êtes pas au bout de votre peine.
- Comment ça ?
- Et bien, cela fait très longtemps que les archives ne sont plus mise à jour. Il est très rare de trouver des textes ayant une date moindre à deux cents ans.
- Deux cents ans !!! Je ne puis m'empêcher de répéter, incrédule. Vous vous moquez de moi, il doit bien y avoir un minimum d'information sur ces types !

L'homme hausse les épaules.

- Oui, mais le temps que vous les trouviez, vous seriez déjà à moitié bigleuse que vous ne pourriez même pas en profiter.

Charmant. Je me trouve dans une impasse. Je dois chercher des kamikazes qui me sont complètement inconnus et m'indifférent sans la moindre connaissance sur eux (d'où le mot inconnu). Bon, faut pas désespérer.

- Je verrai cela plus tard. Connaissez-vous des personnes pouvant me renseigner sur leur compte ?
- Bien sur, il y a les cinq chevaliers divins de bronze. Ce sont les seuls vraiment qui les connaissent mieux que les autres. Mais je ne peux pas vous garantir qu'ils savent ce que vous voulez.
- Je serai seule juge en la matière. Pour le moment vous pouvez rechercher dans ce tas de papier les documents que je veux.
- Comment ??? Et vous les voulez pour quand ? Dans dix ans peut-être ?
- Eh, non, vous avez un peu moins de vingt-quatre heures.

Je m'apprête à le laisser planté là le temps que ma réponse fasse son effet, mais il réagit bien plus vite que je ne l'aurais espérée.

- Mais pour qui vous prenez vous ? Vous pensez quand même pa…
- Ecoutez, Athéna veut ces dossier au plus vite, alors au lieu de protesté je vous conseille de vous mettre au boulot. Plus tard, vous aurez qu'à lui demander des comptes si cela vous chante. Ce n'est pas moi qui veux me faire frire par une déesse en colère ayant les nerfs à fleur de peau (et cinglé par-dessus le marché). Moi je me la ferme et j'obéis, et vous devriez en faire de même…

Je m'essouffle. Je n'avais pas l'habitude d'en dire autant à la fois. Pourtant cette fois je ne laissais pas le temps à mon interlocuteur collant de me contredire que j'étais déjà partie.

La maison des archives n'a pas été un succès, faut avouer. J'espère pouvoir tenter ma chance avec Seiya, chevalier Pégase (si vous ne le connaissez pas, qu'est ce que vous faites là alors ???). C'est le seul encore présent au sanctuaire. Les autres sont un peu éparpillés partout autour du globe.

- Bonjour Seiya, ça va ?

J'essaie de faire copain copain avec lui,

- Tu t'es bien reposé depuis le ton retour.

D'où le tutoiement. En guise de réponse il lève un sourcil :

- Je vous connais ?
- Non, mais moi oui ! On entend parler que de vous, de vos exploits ( ???), de votre légendaire courage ( ???), de votre dévotion et devoir envers Athéna (pour ne pas dire esclavage)…

Je vois bien qu'il n'est pas insensible à ma flatterie, mais faut tout de même pas exagérer.

- Alors ? Que voulez vous à la fin ?

Il baille un moment et je me dis que ma méthode n'est peut-être pas au point. Tant pis, j'ai pas de temps à perdre avec le protocole et le mensonge.

- Voilà, Athéna m'a personnellement convoqué pour me demander de faire…un…écrit sur les intrépides chevaliers de bron…, euh, d'or pour, euh, commenter leur bravoure.

Bravo pour la sincérité, je n'ai peut-être pas la même notion de la vérité et du mensonge que la plus part des gens. Ben quoi ? On n'est pas un chevalier d'Hermès pour rien…

- Ecrits ?

Bon, voilà que je me suis fourrée toute seul dans ce guêpier à moi de m'en sortir. Marche à suivre : la menterie :

- Oui, Athéna veut édifier un mausolée en leur honneur. Elle veut donc un discours, fis-je avec la meilleure fois du monde.

Seiya reste sceptique. Il n'y a pas à lui en vouloir et je ne me demande si il ne va pas se rendre compte de la supercherie face au tissu de mensonges brodés.

- Pourquoi vous ?

Bonne question, pourquoi moi ?

- Il faut lui demander, et sans lui laisser le temps de répondre je commence avec mes questions : Bon, parle moi du chevalier d'or du bélier s'il te plait.
- Ben, heu, il s'appelle Mu, il est tibétain.

Pause.

- Et… ?
- Il, il a de longs cheveux violet, et des yeux de la même couleur.

Pause bis.

- Oui, mais où est-il né ? Comment a-t-il reçut son armure ? Vous le savez n'est-ce pas ?

Seiya me regarde, fort embarrassé.

- Je vois… Ce n'est pas grave, et Aldébaran du taureau, c'est ça ? Que savez-vous de lui ?
- Encore moins que sur Mû,

Je ris jaune :

- Bon, faisons cela plus simplement : parlez-moi plutôt des chevaliers que vous connaissez bien.
- D'or ?
- Bien sur d'or !! A votre avis qu'est-ce que je fais ici !!?
- C'est bon, pas la peine de vous énerver. Concrètement je ne sais rien du passé d'aucun des douze chevaliers. Disons que quand on les rencontrait c'était pas pour prendre le thé avec eux.

Mamamia, qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça ? Ce n'est pas juste, j'ai toujours été un bon chevalier. Bouhouhouhou…

- Vous avez d'autres questions ? Sinon, je vous offre un café.

Je le regarde, ahurie. C'est pas lui qui allait devoir faire une accession pour sauver les petits chéris de cette déesse de pacotille d'Athéna, et qui n'a aucun point de départ. J'ai du pain sur la planche, et lui, lui tout ce qui l'intéresse c'est de boire un ridicule petit café !!! J'ai du mal à me contenir et à prendre congé le plus poliment possible. Pourtant sur le moment de partir il me dit :

- Je viens de me souvenir, le maître de Mû, c'était Shion, le Pope qui fut tué par Saga par le passé…

Je faillis me jeter à son cou, oubliant toute animosité à son égard. Shion, celui qui a survécu l'avant dernière guerre sainte en compagnie de Dokho. Je suis sûre qu'il existe des archives au moins sur eux. Mon au revoir est cérémonieux, et je m'envole presque. Direction : la Sibérie. Hyoga a été l'ancien élève du chevalier du Verseau, au moins lui à du créer des liens avec ce dernier.


Les plaines enneigées, les mers gelées, les tempêtes givrées, les chemins verglacés. J'ai eu la mauvaise idée de me laisser porter par la joie, et suis partie pour un pays inhospitalier. Je me gèle malgré tous mes efforts de me tenir chaud en entourant mes bras pardessus mon corps. En peu de temps mon corps est bleu. Quelle idée ! Partir ainsi en Russie orientale, en pleine banquise sans avoir pris la peine de se munir d'un pull. Pff… Pourtant je ne fais pas demi-tour vers la Grèce : cela m'apprendra à agir avant de réfléchir.

C'est dans cet état d'esprit que j'arrive chez l'ancien élève du chevalier du verseau. Je sais à peu près où il habite, alors je me suis téléportée à proximité de chez lui. Je frappe à sa porte mais personne de répond, alors je recommence, mais personne ne répond. Bon, si je rentre chez lui pour l'attendre ? Ce que je fais sans à avoir trop de problème pour entrer.

En fait la maisonnette n'est pas vide, comme je le pensais, le propriétaire s'y trouve, faisant la sieste sur un canapé. Je fais donc comme chez moi, me chauffant près du feu. Mais Hyoga, enfin je le suppose, se réveille, et en me voyant, ses intentions m'ont plutôt l'air belliqueuses. Il se lève d'un bon :

- Par le blizzard noir !!! Crie-t-il sans préalable.

De la neige part de son poing et allait s'abattre sur moi si je n'avais pas eu la bonne idée de me cacher derrière le sofa à ma gauche. Ma barrière se trouve complètement gelée et le feu est réduit à des cendres.

- Qui êtes-vous !?

En voilà un qui suit la formule : frappons d'abord, causons après. Je sortis de ma poche un mouchoir blanc et l'agite de derrière le bloc de glace.

- Peace, je ne vous veux rien, et je sors de ma cachette, les mains en l'air.
- Qui êtes-vous ? Répète le fou.
- Je suis un chevalier d'Hermès,

Il se tend pour se mettre en position d'attaque.

- Vous êtes là pour m'éliminer ? Viens, voyons ce que tu vaux…
- Non, non, je suis là pour poser des questions.

Peut-être qu'aller voir Hyoga n'était pas une bonne idée après tout. Mais j'en avais marre que toutes mes initiatives tombe à l'eau.

- Des questions ?! Viens voir ici, si je réponds à tes questions, espion !!

Mais il est complètement fou ! Encore plus qu'Athéna, et en plus il est parano. Oui, pour oser fermer la porte d'entrée avec cadenas, chaînes, loquets et laissant la serrure ouverte faut être anxieux à un tel point qui n'est pas permis. Surtout au beau milieu de la Sibérie…

- Que ce passes-t-il ici ?

Nous tournons nos têtes vers la nouvelle voix, à l'entrée de la porte. Pour me retrouver nez à nez avec… un deuxième chevalier du cygne !... ? Mon regard passe de l'un à l'autre. Ils se ressemblent, mais quand on regarde plus attentivement il y a une légère différence.

- Ok, quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi il y a deux chevaliers du cygne devant moi, sauf si aux dernières nouvelles il existe deux armures représentant la croix du nord.

Le visiteur sourie :

- Je suis le chevalier du cygne, Hyoga.

Je suis soulagée, le chevalier divin avait l'air d'avoir toute sa tête, et en plus…il est bôôô.

SLAC !

Je me gifle mentalement.

- Et lui ? C'est qui ? Demandai-je en montrant son jumeau qui se recoucha sur le sofa comme si rien ne s'est passé. Pourtant le feu est éteint et le siège n'est que de la glace. Bon, j'ai pas rêvé, c'est déjà ça.
- Lui, c'est le chevalier noir du cygne. Il passe ses vacances avec moi.

BOOM, je tombe à la renverse.

- Ca va ?
- Oui, oui, juste un peu surprise.

Bon, on se reprend, cela fait dix minutes que tu es ici, et tu n'as rien fait.

- Hyoga, je suis venue vous voir pour vous poser des questions.
- Des questions ?
- Oui, Athéna m'a envoyé pour en savoir plus sur les chevaliers d'or.
- Ah.

On va à la cuisine pour laisser son hôte dormir. Là, il fait chaud. Il va quand même me chercher une couverture.

- Alors ? S'enquit il.
- Ben voilà, je voudrais que tu me parles de ton maître, et tout ce que tu sais sur lui.
- Comme quoi ?
- N'importe. Enfin, déjà une description physique ?

Je le vois rougir. Aurais-je dit quelque chose qui ne fallait pas ? Depuis peu je commence à être moins sûr de moi. Surtout après avoir confondu une lavette avec un chevalier divin, si bô.

SLAC !

On disait ??? Ah, oui, Camus.

- Ben, il était de taille moyenne, les cheveux bleu sombre, assez long. Ils avaient aussi des reflets vert sombre.

Cheveux bleus ? Reflets verts ? C'était un extra-terrestre ?

- Il était français, ou du moins breton. Maintenant, on peut se poser la question.
- Merci. Et il était comment ? Sympa, colérique, compréhensif ?
- Je me rappelle qu'il était dur, mais avait un fond bon et noble.

Donc un extra-terrestre foncièrement bon. Mars Attaque sera pour une autre fois.

- Dis moi, Hyoga, tu connaissais son maître ?

C'est la question la plus importante.

- C'était le chevalier d'or du verseau.
- Oui, je m'en doute, m'énervai-je, mais son nom ?
- Ah, je ne sais pas.

Bon, c'est pas grave. Aux archives il y aura sûrement quelque chose sur lui, comme son nom.

- Merci Hyoga. Est-ce que tu connais, par hasard, les autres chevaliers d'or ?
- Aussi bien que Camus ? Non. Tout ce que je sais, ce ne sont que les rumeurs à leur sujet.

Ahhh, voilà quelque chose d'intéressant. Je me demande pourquoi Seiya ne m'en a pas parler.

- Voilà, en fait c'est Seiya qui me les a apprises. Faut peut-être plutôt lui parler…

^^^___ !::;;::;!!_ ^^--???____^^ Restons zen. Mais si jamais je trouve cet imbécile sur ma route il apprendra à ses dépends ce qui en coûte de me faire perdre mon temps.

- Les rumeurs disent que c'est Saga celui qui tua Shion.

BOOM !


Echec sur toute la ligne. Les deux chevaliers divins s'étaient montrés d'une piètre aide. Voilà près de la moitié de la journée passé, et je savais que peu de choses. Que me restait-il à faire ? …Tout. Bon, mauvaise question. Je décide donc d'aller voir le chevalier d'Andromède. Je n'avais pas le temps de me mettre à la recherche de son frère, alors je croise les doigts pour que Shun soit un brin plus cultivé que ses deux attardés de frères. Je crois que je vais remettre en cause mon jugement sur eux. D'ailleurs, plus les minutes s'écoulent plus je me dis que le sanctuaire est peuplé d'incapables.

- Les chevaliers d'or ? Répète Shun. Non, je ne les aime pas, alors je les évitais le plus souvent possible.

En voilà un qui est censé, mais cela ne m'aide pas. J'ai trouvé Shun sur l'île d'Andromède, l'endroit de son entraînement. Pourtant il n'y avait plus rien. Il paraît que les chevaliers d'or du scorpion et du poisson ont fait de cet endroit un croûton de terre s'affaissant peu à peu dans la mer. Shun vit ici en ermite.

J'aime son silence, les yeux perdus dans le vague, sûrement revivant des moments de son enfance. Je comprends pourquoi il n'aime pas les chevaliers d'or. Ou du moins le sanctuaire. Etrangement, ma rencontre avec ce chevalier divin si différent des autres, certes ne m'a pas aidé dans ma charge, mais je ne la regrette pas. Il m'a donné une autre vision d'Athéna et de son devoir même si elle n'est pas plus favorable que la mienne…


Je retourne en Grèce. Fatigué de toute cette histoire qui commence à me peser sur les épaules. J'ai trop la flemme d'aller jouer au détective et chercher Ikki. Même que c'est sûrement quasi impossible, alors je décide de faire un petit retour chez mon ami des archives, croisant les doigts pour qu'il ait trouvé quelque chose pour me remonter le moral. J'arrive dans l'embrasure pour trouver le gardien assoupi dans une marrée d'encre vielle de deux cent ans, si on en croit ses précédentes paroles.

- Hey !! On se réveille là-dedans ! Non mais, je ne vous paie pas pour pioncer !

Sursautant, il se réveille en moins de deux en me voyant dans mes plus mauvais jours, même si ça fait même pas vingt-quatre heures qu'on se connaît. Il ne bronche pas et attend avec patience que ma crise passe.

- Vous n'avez rien trouvé ?
- C'est si clair que ça ? Répondis-je, mauvaise.
- Je vous avez dit qu'il est difficile de trouver des informations sur eux…

Il me cache quelque chose que j'ignore.

- Mais vous, vous avez bien sûr trouvé quelque chose qui sauvera votre tête, menace-je.

Il lève les sourcils, interrogateur. Bon Dieu, où suis-je tombée ?

- Ma vie n'est point en danger, n'est-ce pas ?
- Tant que je ne serais pas satisfaite de vous, ta minable vie ne tient qu'à un fil, alors file les doc., et vite, je n'ai plus beaucoup de temps.

Nullement impressionné par mon flot de bêtises, mes paroles de prédilection sûrement, vu que je porte le même nom… (Flo est mon nom, et flots de bêtises ; comprenez ???) Bon, pas la peine de se rabaisser encore plus. Le gardien prend une pille de dossiers ficelés :

- Vous en avez mis du temps pour revenir, je vous attends depuis plusieurs heures maintenant…
- Comment ? Pourtant vous m'avez dit que cela prendrait des années…
- Oui, pour ranger les archives. Mais Athéna a envoyé un émissaire pour me remettre ce-ci, explique-t-il en montrant la pille. Il m'a dit de vous le restituer quand vous viendrez. Peut-être a-t-il pensé que vous n'étiez pas encore venue par ici…

Je fulmine, et j'espère que vous me comprenez. Tout ce dérangement pour rien, j'ai même plus la force de rien faire, je me sens vidée de tout à l'exception d'une profonde frustration pour cet endroit et une rancune comme jamais je n'imaginais posséder un jour. Mon interlocuteur doit ce rendre compte de ma brusque lassitude :

- Allons, ne faites pas cette tête, l'essentiel c'est d'avoir ces textes, et dites vous que vos déplacements n'ont pas été vains.
- C'est ce que vous ne comprenez pas, gémis-je lamentablement. Je ne vais jamais avoir le temps de pouvoir tout apprendre en moins de deux heures.

Hé oui, mes petites excursions à travers le monde m'ont prises beaucoup de temps. Sans oublier le déjeuné à Bordeaux que j'ai omis de mentionner, plus la sieste…

- C'n'est pas grave, si vous voulez, je vais vous aider à trier les informations.
- Comment ça, les trier ? Je croyais que cela ne parlait que des chevaliers d'or.
- Oui, bien sur, mais comme vous n'avez pas le temps, faut trouver le plus important, non ?

Si, hélas. Encore des recherches et des échecs à l'horizon, si le vent ne tourne pas pour moi. Faudrait que j'en parle à Céline du Vent, autre chevalier d'Hermès.

Hermès !! Mince, je n'ai pas eu un moment pour le mettre au courant ! Mais je n'en ai pas le temps. Que faire ? Je fais ce qu'on demande de moi, et je le mettrai au courant plus tard. Mais s'il n'est pas d'accord avec les projets d'Athéna ? Ben, après tout le mal que je me suis donné, il a intérêt à être d'accord et de s'occuper un peu de ce qui se passe autour de lui au lieu de s'amuser… Donc, en fin de compte, j'accomplis ma mission, et je mets Hermès au courant. Oui, c'est ce que je vais faire, ainsi pas de problème ni avec l'autre folle et ni avec mon maître.

- Très bien, j'acquiesce. Allons disséquer toute cette paperasse.

Nous commençons avec Mu. Il y a même une photo de lui.
Bon, c'est quand même sympa de savoir à quoi ressemble. Pas mal du tout (c'est normal : il est bélier !…). Bon, il est tibétain, et son maître est Shion. Mais ça je le sais déjà grâce à Seiya (et encore). Et je pense que vous aussi vous le savez. Donc il a été trouvé par un émissaire du Pope qui cherchait depuis quelque temps un disciple. Aucune raison ne sont mentionnée sur les motivations de ce dernier. Le chevalier est celui de la boussole. Bon, en fait, faut que je trouve le môme avant l'autre car après cela sera plus difficile pour moi de passer inaperçu ou de pouvoir l'aborder.

Aldébaran. Pas grand-chose sur lui. Il est brésilien, vivant au-dessous du seuil de pauvreté. On ne sait pas comment il s'est retrouvé en Grèce, mais il fut pris en charge par l'ancien chevalier d'argent de la baleine. D'après mon ami des archives, il a eut beaucoup de mal à faire face au chevalier du taureau de l'époque pour gagner son armure. Bon, au moins je sais où il était quand il a gagner son armure. Peut-être passerai-je par là pour le rencontrer.

Les gémeaux. Enfant grec avec une enfance malheureuse comme on en voit partout. Il n'y aura sûrement pas de problème de ce côté-là.

Pareil pour le petit Masque de Mort. Il vaut mieux quand même que je le rencontre enfant, j'aurais moins de chance de me faire fracasser la gueule.

Cela m'énerve, il y a de moins en moins d'informations sur eux. Regardez, le premier paragraphe est de grandeur acceptable, le deuxième et un peu plus petit mais pour les deux autres il n'y a que deux lignes ! Et maintenant je vois qu'il n'y a rien sur Aiolia et son frère, à part qu'ils sont effectivement frères ! C'est à se pendre, même Athéna ne connaît strictement rien sur aucun d'eux !

Pff. Passons à Bouddha. Ben, il vient d'Inde, de Calcutta et fut exploité au travail. De façons incongrues il se retrouve sur les routes à la frontière avec le Pakistan. Il se retrouve dans une sorte de monastère et le directeur le vanta au chevalier d'or de la vierge, pakistanais lui-même.

Alors pour Dokho, il n'y a rien du tout, mais c'est pas si grave étant donné que je sais que pendant je ne sais pas combien de temps il est resté au cinq pics. Je n'ai donc aucune chance de le rater. Faut juste espérer qu'il me croira, mais il est sage, et étant donné son âge il est moins bête que tous les autres. Aussi j'estime ce chevalier à cause de sa neutralité pendant la bataille du sanctuaire, mise à part la 'mystérieuse' apparition de son armure dans le temple de la balance.

Le scorpion. Milo. Aussi un grec que la vie n'a pas favorisée. Sa mère travaillait dans une disco, et il l'a aidé. Jeune, il faisait déjà le pimp. Petit à petit il voyait sa mère se démener et se détruire pour son fils. On se demande par quel miracle lui non plus n'est pas tombé dans la drogue. Ce fut le chevalier d'argent du lapin (!!) qui le trouva et l'entraîna.

Aioros : voir note sur Aiolia, plus haut. Aioros est chevalier du sagittaire.

Shura du capricorne. Alors lui, est un hispanique se retrouvant je ne sais comment en Alabama. Des émigrés, peut-être, mais c'est rare pour des espagnols de se retrouver dans des coins comme celui-là. Très peu de chose sont connues sur lui. Il parait qu'il a eut une enfance heureuse, se qui change par rapport aux autres. Son maître fut, étrangement, le chevalier d'or des Gémeaux. Il dû y avoir une embrouille car il fut tué par Saga pour obtenir l'armure. Ce fut donc Saga qui fini son entraînement. Pas normal. Je me rends compte que le sanctuaire était encore moins bien organisé qu'aujourd'hui. Que faisait donc Shion ? A s'occuper de Mû ?

Bon ceci n'a rien d'intéressant par rapport à moi.

Camus, notre extra-terrestre. Français…oui, je sais. Sa mère morte il va chez un parent et fugue. Bien, court et clair. Il a été trouvé par un jeune chevalier qui l'emmena au sanctuaire où il fut présenté à Shion. Il devint le disciple du verseau. Pas de nom. Et Hyoga ne le connaissait pas non plus. Et quand j'ai questionné le gardien des archives, il ne savait pas non plus.

Pourtant ce maudit gardien les connaissait tous. Il les a tous rencontré, et peut-être même parlé. J'aurais bien voulu le faire parler mais le temps s'écoule. Je me surprends à vouloir en savoir plus sur ces jeunes garçons.

Le dernier, Aphrodite. Nada.

- Beaucoup disent du mal de lui, me confie mon compagnon de lecture. Pourtant ils ne savent même pas la moitié de ce qu'il a vécu.
- Mais vous, vous savez, n'est-ce pas ?

Son regard ce fait triste mais il ne dit rien. Ce qui ne m'aide pas, car il y a vraiment peu de chose écrites sur lui. Son maître est celui d'Orion, entraîné au Groenland. Le chevalier l'a trouvé sur les marches d'une église dès sa naissance et décide de s'occuper de lui.

Bon, voilà la boucle est bouclée pour le meilleur et pour le pire. Ma mission pouvait enfin commencer.

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Cette fiction est copyright Marianne Dumarché.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.