Chapitre 2 : l'Aurore


Quelle est la lumière qui illumine les esprits
Quel est le pouvoir qui chasse la nuit
Quelle est la chaleur qui embrasse le cœur
Quelle est la vision céleste d'une fleur
Quel est l'élément qui fait naître l`espoir
A travèrs la nuit, le froid et le noir
Qui assure la vie pour le lendemain
Et emplit le cœur, le laissant à jamais empreint
L`aurore

-Note de l`auteur : ce poème a été ecrit par MOA^_^ à l`élue de mon cœur qui s`appèle, vous l'avez deviné, Aurore*soupir*…et j`ai pensé que ce srait une bonne " introduction " à ce chapitre…



L'espace. L'infini, l'infiniment grand. C un espace different, un espace vraiment vide, il n y`a pas d 'étoiles, rien. Le néant.
Quelquechose, une présence…une sensation à peine perceptible. Une étincelle dans le noir. Une couleur dans la nuit. Cinq entités brillantes, traversant cette dimension irréelle.

Shiriu

Nous étions tous les 5 autour d'Athena et son cosmos nous entourait. La grande barrière…je ne pouvais m'empêcher de penser à mon maitre en traversant cet endroit…Dohko…il s'était sacrifié avec les autres chevaliers d'or pour former l'astre du jour. 12 âmes nobles et vaillantes brillants de leur essence, brûlants leur propres vies pour devenir le soleil, et envoyer un rayon d'espoir à travers le monde où l'on était supposés l'abandonner, la flèche de la justice, pour détruire le mur des lamentations, sensé être un obstacle indestructible et infranchissable pour les enfants de la lumière. Ils avaient réussis, et avaient offerts leurs vies, leurs existences mêmes pour leur déesse. Quand je crûs Seiya mort, j'étais vraiment désespéré, j'avais crûs avoir perdu deux des êtres les plus chers à mon cœur. Pourtant il était à mes côtés, se soutenant sur mes épaules, et me souriant d'un sourire las mais heureux. Shun lui était toujours inconsciant dans les bras de son frère. Nous avançions ainsi à travèrs cet espace, enfin protégés de l'apocalypse qui ebranlait le monde d'Hadès. Puis je le sentis…indistinct, distant, mais bel et bien présent. Le cosmos de mon maître. Mon cœur râta un battement alors que le feu de l'espoir le ranimait. Mon maître était en vie…cette idée ne me pénetrait l'esprit que très lentement. Lorseque je réalisais enfin complètement le fait, je lançais un regard entendu à mes compagnons. La joie se lisait dans leurs yeux, malgré leurs visages fatigués, surtout Hyoga, qui avait sûrement senti son maître, Camus. Ainsi les chevaliers d'or n'étaient pas morts, et tentaient en ce moment même de rejoindre comme nous la terre. " Ils nous y devanceraient peut-être ", pensait-je joyeusement alors que la lumère du jour commençait à illuminer nos visages.

Shun

Mon reveil fût acceuilli par une châleur et une lumière douces qui m'enveloppaient peu à peu. Je regardai mon frère qui me sourit tout aussi châleureusement. Il me posa à terre, et je me sentis regagner toute ma vitalité, je sentis l'énergie me remplir alors que le vent me caressait le visage. Et je ris…mes frères me regardèrent d'un air dubitatif, comme si j'avais perdu la raison, mais ne tardèrent pas à me joindre. Je ne voulais plus penser à Hadès, à son royaume, aux batailles, aux morts, je laisserai ces phantômes pour après…je voulais simplement regarder au devant, aux horizons qui nous s'ouvraient. J'étais confiant que les chevaliers d'or retrouveraient le chemin de la vie, et qu'enfin les guerres étaient finies, et la paix établie. Je rassemblai Saori et mes frères en mon etreinte et nous passâmes je ne sais combien de temps ainsi, pleurants de joie les uns contre les autres. Nous voulions ce moment à nous, enfin libres, et toujours vivants. Nous nous etendîmes sur l'herbe, prenants à pleins poumons l'air frais de la nature. Des fleurs avaient poussées à travers les ruines du château d'Hadès, et le soleil, libre de l'eclipse, semblait vouloir prouver au monde sa " résurrection " en brillant de toute son ardeur, et semblait ne plus jamais devoir disparaître. Nous commençions à sentir la sérénité et le calme de cet endroit, et nous contemplâmes en admiration muette. Je me sentais fusionner avec ce paysage, ne devenir qu'un avec lui, vibrer avec chaque battement de cœur de la terre. Je regardais Saori. La lumiere du jour se reflétait sur ses yeux et ses cheveux, le vent jouant avec ceux-ci, les jetants comme des draps sur ses épaules pour encadrer son visage d'ange, la rendant encore plus…divine. J`esquissai un leger sourire à cette pensée. Elle est une déesse, et ça je ne le savais que trop. Elle me sourit et c'est alors que je réalisai que j'etais en train de fixer ses yeux d'un air rêveur. Mes joues s`empourprèrent et je détournai mon regard vers le spectacle naturel qui s'offrait à nos yeux, alors qu'une pensée me traversa l`esprit : " Il y'a tellement de possibilités pour l'avenir "



Deathmask

Le noir. Je ne sens rien, je ne vois rien, je n`entend rien. C une phrase cliché, lorsequ'on est mort. Mais ceci n'est pas la mort comme on l'entend. J'en sais quelquechose, je suis le specialiste en la matière. Oui, je crois savoir ce qui se passe. Et je sais ce qu'il me reste à faire. Mes amis sont là, je les sens. Heh. Dommage, j'aurais bien voulu revenir sur terre, et pouvoir vivre une vie juste au service d'Athena, et peut-être même mériter mon vrai nom. Angelo…si les autres savaient…c'est peut-être mieux ainsi alors (sourire ironique mais empli de tristesse) alors, je n'aurai pas à leur dire. Quand-même, j`ai presque oublié ce nom, et j`aimerai entendre une dernière fois quelqu'un m'appeler ainsi. Mais ma chance d'expier mes crimes et de racheter mes fautes est enfin venue. J`ai enfin réalisé le vrai sens de la vie.j'ai toujours cru que la vie était vide, depuis que j'ai regardé l'abysse des enfers en face, et que la mort était une fatalité pour tous les hommes…à quoi bon la vie, les sentiments, si ce n`est que pour sombrer à jamais dans l'oubli ? je n'avais pas compris la valeur de ces vertues, de l'amour…j'ai réalisé que la seule chose qui nous donnait vraiment vie et rendait notre âme immortelle est ce que j`avais renié de mon cœur. Et maintenant, il faut faire ce qu`il faut faire, c'est notre dernière chance.



Saga flottait. C'était tout ce dont il avait conscience. Et il entendit une voix, qui devenait de plus en plus forte et l'appelait.

-" Saga ! Saga ! "
-" Deathmask c'est toi ?"
-" Oui mais ne m'appelle plus comme ça "

Saga fût surpris par cette declaration et se rappela leur jeunesse, lorseque D.M utilisait encore son vrai nom.

-" Ecoute moi bien, Saga. Je sais où nous sommes, nous sommes à la limite entre la vie et la mort, le ******. Pour pouvoir rejoindre le monde des vivants, il va falloir le remonter pour atteindre la frontière et echapper à la mort. Je vais tenter d'inverser les puissances pour vous transporter au delà du puit
-" Angelo non ! si tu fais cela, tu n'auras plus l'énergie nescessaire pour nous accompagner ! "

Angelo sourit. Son vœu avait été éxaucé.

-"Je sais mon ami, je sais…lorsque j`aurais ouvert les portes vers l'autre côté et que vous l'aurez atteints, je compte sur toi pour les guider à travèrs les dimensions pour retrouver la Terre. "

Saga ne sût que répondre. Il ne pût dire que :

-" Très bien. "
-" Maintenant je vais tenter l'epreuve. Je crois pouvoir y arriver avec l'absence( !)du cosmos d`Hadès. Adieu Saga.
-" Adieu…mon frère. "

Une larme, du moins Angelo l'avait pensé, perla sur sa joue, pour la première fois depuis si longtemps. Il allait utiliser son cosmos une dernière fois, mais cette fois-ci non pour la mort, mais pour la vie. Il eût un sourire intérieur alors qu`il éleva son énergie à son paroxysme.

SEIKISHIKIMEIKAIHAAAAAAAAA !

Quelquepart, des visages qui avaient longtemps étés déformés par la rage, la haine, la terreur, souriaient, un sourire de compassion et de libération.



shun

L'aurore nous acceuillit alors que nous arrivions au sanctuaire. Le lever du soleil a toujours tenu quelquechose de magique pour moi, je ne peux l'expliquer. Je ne sais quelle musique l'aube répand dans mon âme, quelle chanson elle chante dans mon cœur. Je me sentais libre, si libre…je pouvais sentir le monde autour de moi, complètement, et je réspirais vraiment l'air frais, je sentais vraiment la douce chaleur du jour se répandre en moi, et ce sentiment de complétion m'envahissait, remplissais le vide en moi, et fermait mes bléssures. C'est comme si je transcendais mon état physique pour devenir un avec ce qui m'entourait. Le pouvoir de la lumière naissante chassant les ombres de la nuit, et ceux de mon ésprit.
Et c'est dans cette félicité que nous rejoignîmes l'endroit que nous pouvions tous appeler notre " chez-nous ". Je me demandai qui du sanctuaire nous rencontrierons en premier…tout visage humain aurait été le bienvenu mais j'espérais que ce serait Marine, Shina, Kiki, nos frères et notre nouvelle sœur, Seika…en effet, Seika était notre sœur à tous, même si le lien qu'elle partageait avec Seiya était de loin plus fort…n'était-ce pas pour revoir cette sœur qu'il avait perdu si jeune que Seiya avait tant combattu, et n'avais jamais perdu espoir ?
C'est alors que je crûs reconnaître des cosmo-energies familières au sein du sanctuaire…je regardai mes frères, comme pour trouver dans leurs yeux la confirmation d'un espoir qui s'était éveillé et qui ne s'étaignait pas. Et l'expression sur leurs visages ne mentait pas…les chevaliers d'or. Les chevaliers d'or étaient la ! Mais comment ? Cela m'importait peu, j'etais pris d'une joie immense. Je remarquai un sourire fugace vers le cièl s'échapper de Shiriu, comme s'il avait un accord, une complicité avec le destin…notre pas devint une course effrénée, mais je restai en arrière pour m'assurer qu'Athéna suivait notre rythme…elle portait une robe et ne pouvait se permettre de courir, au risque de voir tous nos efforts passés pour la sauver être vains(^_^)…alors je la pris dans mes bras et la soulevai, pour reprendre mon allure et rejoindre mes compagnons…un des avantages d'être chevalier est de pouvoir utiliser le cosmos là où les capacités physiques font défaut…quiconque qui m'aurait vu aurait ri à l'idée de moi portant saori…bien d'être un saint^_^ !

-" je sais que c'est le rôle de Seiya de vous porter mais moi aussi j'y ai droit ! "
-" tu peux me porter quand tu veux Shun ! " dit-elle en riant.

Et c'est à la première marche des escaliers menant à la maison du bélier que nous les vîmes.
Ils étaient assis nonchalament, discutant à moments, mais nous sentions très bien qu'ils nous attendaient, avec une impatience mal cachée…alors qu'ils nous virent, ils se levèrent tous d'un même mouvement, et même le divin Shaka ne pût retenir un sourire…je doute même qu'il le voulait.
Shiriu s'arrêta net devant son maître, semblant hésiter, mais finit par l'enlacer, car autant son respect envers son maître était fort, son amour envers celui qui a toujours été comme un père pour lui était encore plus fort. La même scène se reproduisait avec Hyoga et Camus. Par contre, Seiya, lui n'hésita pas à se précipiter dans les bras d'Aioros…le chevalier du sagittaire avait toujours accompagné Seiya dans ses batailles à travers son esprit, et un lien s'était formé entre les deux, un lien fraternel, qui existait d'ailleurs entre tous les chevaliers d'Athéna. Nissan se contanta d'une tape amical sur l'épaule de Canon, que ce dernier s'empressa de lui rendre, les deux ayant laissé tombé leurs masques d'ironie. Quand à moi, je déposai Saori, et me dirigeai vers Saga, Shaka et Mu…de tous les chevaliers d'or, je me sentait le plus proche d'eux. Et je m'empressai de le leur faire savoir…puis nous nous rejoignîmes tous pour former pêle-mêle un enchevêtrement où se mêlaient rires, etreintes et même larmes. Alors que nous nous dipersions, je me dirigeai vers Aphrodite qui, je l'avais bien remarqué, avait tout fait pour m'éviter…et je mît ma main sur son épaule, en lui offrant un sourire qui en disait plus que je n'aurai pû le faire…je lui avais complètement et sincèrement pardonné, et je le sentis se relaxer…ses yeux exprimaient une profonde gratitude, et je sût que mon pardon signifiait beaucoup pour lui. D'une certaine façon, notre ancien antagonisme nous rapprochait maintenant.
Soudain, Saga s'approcha d'Athéna, et s'agenouilla devant elle.

-" Déesse Athéna, j'ai entière confiance en votre miséricorde, mais cette question me pèse trop sur le cœur "commença-t'il…à ça Aphrodite et Canon réitérèrent le geste de Saga, et s'agenouillèrent à ses côtés.
-" je vous ai trahi " continua Saga… " j'ai trahi votre confiance en moi et avec, toute la chevalerie…j'ai commis les crimes les plus atroces et… ".

Avant qu'il n'ait pu continuer, Athéna s'était deja agenouillé en face de lui et avait mit sa main sur la bouche de Saga.

-" La seule personne qui ne t'as pas pardonnée est toi Saga…il en va de même pour vous tous " dit-elle en regardant Canon et Aphrodite " mon pardon vous a été accordé depuis longtemps ".

Des larmes perlaient sur les yeux de Saga…je savais qu'il ne s'était pas entièrement pardonné lui-même, mais je savais que cela viendrait avec le temps…le temps apaise toutes les souffrances.



Les chevaliers avaient pris chemin de la salle du grand pope, et gravissait les marches ensembles, Athéna à leur tête. " ça commence à bien faire " pensait Seiya, qui n'aimait pas trop cet exercice.
Ils avaient tous tellement à se dire, tant d'émotions à transmettre, tant de sentiments à partager. Ils en avaient tout le temps. Maintenant, ils avaient tout le temps qu'ils voulaient. Pourtant, aucun d'eux ne proféra de paroles, tant ils étaient tous pris par la beauté de l'atmosphère qui regnait, la clarté de l'aube plongeant le sanctuaire dans une lumière ethère, comme si tout était rêve…personne n'osait déranger la magie sereine de ce moment…le soleil ascendant brillait de toutes ses forces derrière Athéna et ses saints, et un nouveau jour se levait sur le domaine sacré, apportant avec lui l'espoir du futur.

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www.saintseiya.com
Cette fiction est copyright Jean Elie Ged.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.