Chapitre 9 : Asgard, quel charmant pays...


Sur la planète des Moutons...

Mu est en train de rentrer chez le berger. Ce dernier lui avait demandé de lui rapporter un sapin de Noël.

Mu : Qu’est ce qui se passe ? ! La voiture n’avance plus !

Il est en panne d’essence. Il sort du véhicule.

Mu, énervé : Saleté de camelote de...

Et il donne un coup de pied dans la carrosserie. Mais son pied se coince dedans !

Mu : Tu vas lâcher mon pied, oui ? !

Il frappe son ‘adversaire’ pour le faire lâcher. Après une minute, Mu s’est libéré, mais seul un expert pourrait dire que la voiture en était une.

Mu : Oups... Que va dire le berger ?

Soudain, un piéton passe près de Mu.

Piéton : Je peux vous aider ?

Comme réponse, Mu l’attaque. Le sang du piéton va servir à réparer la voiture !

Mu : Je crois que ça suffira. Je t’en ai laissé un litre ou deux...
Piéton, tout pâle : Trop gentil...
Mu : ... au cas où il m’en faudrait encore.

Paniqué, le piéton se met à ramper et à demander de l’aide. Pendant ce temps, Mu remet la voiture en état. Elle brille comme neuve ! Il reprend place derrière le volant. Sur la route, que voit-il ? Le piéton qui rampe !

Mu : Mais il est du mauvais côté de la route !

Mu klaxonne pour avertir le piéton.

Mu : Reste pas là, tu peux pas ! Téléporte-toi, vite !
Piéton rampant : Quoi ? !

SPLARF !

Mu : Au fait, comment la voiture peut-elle rouler si j’ai plus d’essence ?
Narrateur : Ah oui...
Tête du piéton : Tu pouvais pas y penser plus tôt ! ?
Narrateur : Mu, fais marche arrière et reviens où tu étais tombé en panne.
Mu : D’accord.
Tête du piéton : Non ! ! ! Pas de marche arrière ! ! ! NON ! ! ! ! !

SCRACH !

Mu : Voilà, j’y suis. Je vais rentrer en me téléportant.

ZAP ! Mu réapparaît devant le berger.

Berger : Te revoilà déjà, Mu ? ! Et avec un sapin ! Merci !
Mu : Bêêêê ! De rien ! Bêêêê !



A Asgard...

Le VM cherche une route pour retourner aux Cinq Pics.

VM : Ah ! Une pancarte ! ... Cinq Pics... Beaucoup de kilomètres.

Tout à coup, un pied immense écrase le VM. CROUTCH !

Toll : Bizarre. D’habitude, quand je marche dans la neige, ça ne fait pas ce bruit là...

Le géant regarde le sol et aperçoit des petites traces de pas.

Toll : Oh ! J’ai dû écraser un insecte !

Il lève son pied et regarde le VM, qui est maintenant aussi plat qu’une crêpe.

Toll : Oh le pauvre petit nain... Mais il bouge encore, il doit souffrir horriblement ! Je dois l’achever !

Toll lève son pied et l’abat là où se trouvait le VM. Mais ce dernier a réussi à s’échapper !

VM : Je suis un chevalier d’Or quand même...
Toll : Pourquoi tu veux pas que j’abrège tes souffrances ?
VM : Mais je me sens bien, mon petit !
Toll : Et qu’est ce que tu viens faire par ici ?
VM : Je voudrais retourner aux Cinq Pics !
Toll : Rien de plus facile pour moi !
VM : Ah oui ? Tu peux m’y emmener ?
Toll : Bien sûr !

Toll attrape le VM d’une main, le fait tourner une douzaine de fois et le lance dans les airs.



Au même moment, aux Cinq Pics...

Shunrei est en train de prier. Elle lève les yeux au ciel et voit quelque chose.

Shunrei, joyeuse : Oh ! Une étoile filante !

Mais ça se dirige vers elle.

Shunrei, affolée : Oh ! Une météorite !

Elle prend sa raquette, et quand la soi-disant météorite est assez proche, elle la frappe. Et le VM va s’écraser dans la cascade.



Rejoignons MDM et les autres...

MDM : L’antépénultième maison !
Shaka : Mais c’est qu’il a du vocabulaire, notre guillotineur !

Ils entrent. A l’intérieur, ils voient une silhouette.

Silhouette : Je veux combattre votre érudit !
Shaka : Eh bien, puisque tu insistes...
Silhouette : C’est pas de toi que je parlais, pseudo-intello ! Mais du Crabe !
MDM : C’est moi que tu insultes ? ! Alors, c’est d’accord ! Je vais te régler ton compte !

Shun, Shura et Shaka quittent la neuvième maison.



A Asgard...

Flamme : C’est pas juste ! On m’a même pas laissé une réplique dans cette histoire !
Narrateur : Tu viens de l’avoir, ta réplique ! Mais il y en a d’autres qui n’ont pas encore apparu. Je vais arranger ça...



Dans une maison...

Mime : Je peux encore reprendre de la purée de neige, vrai-papa ?
Vrai-Père : Demande à ta mère !
Mime : Je peux, maman ?
Mère : Demande à ton père adoptif !
Mime : Je peux, papa-adoptif ?
Père-Adoptif : Demande à ton vrai-père !
Vrai-Père : Moi, je vais reprendre un peu de salade de neige.
Père-Adoptif : C’est quoi, le dessert ?
Mère : De la mousse à la neige !
Mime : Je vais donner un concert de harpe ce soir !
Mère : Reste ici et bois un peu de neige fondue avec nous !
Vrai-Père : Zut ! On ne pourra pas faire la vaisselle ! Il n’y a plus de neige qui coule du robinet !

Le soir, Mime donne son concert. Un concert-cirque, pour être précis. Des animaux de toutes sortes sont venues écouter sa mélodie et lui obéissent. Mime est entouré d’ours, de lions, de loups et de dinosaures. Le public est médusé !

Argol : Quoi ? ! Mais j’y suis pour rien, ils n’ont pas regardé mon bouclier !
Public : Quel bouclier ?
Argol : Celui-ci...

SCRACH ! Toutes les personnes du public sont transformées en pierre.

Argol : Oups...

Mime fait danser tous les animaux grâce à sa harpe. Mais tout à coup, une corde de sa harpe casse. Et les animaux reprennent leur côté sauvage.

Mime, poursuivies par toutes les bêtes : Au secours ! ! !



Et plus loin, toujours à Asgard, une journée vécues par des jumeaux...

Père : Quand même, on aurait peut-être dû respecter la loi et n’en garder qu’un...
Mère : Trop tard. Mais au moins, on fait comme si on n’avait qu’un enfant.
Bonne : Syd ! Va te laver !
Syd : Mais je veux aller à la salle de bain !
Bonne : C’était le tour de ton frère d’y aller aujourd’hui ! Toi, tu vas te laver dehors !

Syd n’a pas le choix, il sort pour aller se laver.

Père : Ca y est. Il va prendre son bain dans le lac gelé...
Mère : C’est pas très hygiénique...
Bonne : Oui, il y a le vent qui vient y poser des détritus...
Père : Et les voisins qui y jettent leurs ordures...
Mère : Comme nous...
Bonne : Et c’est pas tout...
Père : Ils y font leurs besoins...
Mère : Comme nous...
Bonne : Et c’est pas tout...
Père : Les loups de Fenril y font leurs besoins aussi...
Mère : Et Albéric y jette ses squelettes...
Bonne : C’est chacun son tour ! Bud, lui, a dû aller à l’école à pied ce matin...
Père : Et elle se trouve à 30 kilomètres d’ici...
Mère : On pourrait y aller à bicyclette...
Bonne : Mais avec les choses qui se partagent, on est équitable...
Père : Et ils ont chacun reçus un monocycle !
Mère : Pauvre Bud ! Chaque fois que c’est lui qui y va à pied, il faut qu’il y ait une tempête de neige !
Bonne : Il n’a jamais de chance ! L’autre jour, il a croisé le yéti !

Syd revient à l’intérieur.

Père : Va t’habiller, tu vas être en retard !
Syd, cherchant ses vêtements : Où est le slip ?
Mère : Tu sais bien que c’est ton frère qui le porte aujourd’hui !
Bonne : Mets ta chaussette, ta jambe de pantalon, ta chaussure...
Syd : C’est pas juste ! J’ai pas de slip !
Père : Te plains pas, il te reste le manteau de fourrure que ton frère n’a pas eu pour sortir ce matin !

Ils conduisent Syd à l’école. C’est l’heure du cours de français.

Prof : Je reprends vos rédactions !
Syd : Bud, donne-lui notre rédaction !
Bud : Mais c’était à toi de l’écrire, tu avais le stylo !
Syd : Mais j’avais pas le papier !
Prof : Et encore un zéro pour ces deux-là...

Et puis arrive midi. Les parents viennent prendre Bud.

Syd : Et moi ! ! !
Mère : C’est toi qui est venu avec nous ce matin, c’est Bud qui rentre à midi ! Et sois à l’heure pour manger !

Ensuite, c’est l’heure du repas.

Père : Syd n’est pas là. On mange sans lui.

Pendant le repas, Syd arrive essoufflé.

Syd : Me voi... voilà... J’ai f... faim !
Mère : Trop tard ! Il fallait être là à l’heure !
Bonne : Bud, pars à pied maintenant, sinon tu seras en retard !
Bud : Et mon dessert ? !
Père : T’as pas le temps. Je le mangerai à ta place.
Syd : Je peux pas manger quelque chose ?
Mère : Non ! T’avais qu’à rentrer à l’heure !

Syd regarde ses parents manger, et puis repart en voiture à l’école. En chemin, ils croisent Bud sur la route.

Père : Bud ! Dépêche-toi, tu vas être en retard !
Bud, mort de fatigue : J’peux pas... aller... dans la... voiture ?
Mère : Non ! C’est le tour de Syd !

C’est le cours d’anglais.

Prof : C’est l’heure de l’interro sur les deux premiers chapitres !
Syd : J’ai étudié le chapitre 1.
Bud : Et moi le 2.
Prof : J’ai fait deux tests ; un par chapitre.

Le prof distribue les feuilles.

Syd : Flûte ! J’ai les questions sur le chapitre 2 !
Bud : Et moi sur le 1 !
Syd : On peut pas échanger non feuilles, please ?
Prof : No !
Bud : Snif...
Syd : On va encore avoir une bulle...

A la fin de la journée, Bud rentre en voiture et Syd à pied. Clac !

Bud : Ouin ! ! !
Père : C’est quoi ce bulletin ? ! Que des échecs !

Et un peu plus tard, quand Syd rentre à son tour... Baf !

Syd : Ouin ! ! !
Mère : Le même bulletin que son frère !

Le soir, c’est l’heure du repas. La bonne verse une assiette de soupe à Bud.

Syd : Hé ! Je veux de la soupe, moi aussi !
Bonne : C’est le tour de Bud !
Bud : Beurk ! J’en veux pas !
Syd : Je veux sa soupe !
Père : Non !
Syd : Mais il a dit qu’il n’en voulait pas !
Mère : Bud, mange ta soupe, ça fait grandir !
Bonne : Si tu la manges pas, tu seras aussi petit que le chevalier de la Balance !
Bud : Je suis déjà plus grand que lui !
Père : Et ta peau deviendra violette !

Apeuré, Bud avale sa soupe en un temps record.

Mère : Elle est bonne, hein ? Reprends-en une assiette !
Bud : Non merci...
Bonne : Si ! Tu vas en reprendre ! Sinon, pas de dessert !
Bud : C’est quoi d’abord, le dessert ?
Bonne : Un gâteau au chocolat !
Bud : Chouette !

Slurp ! Slurp ! De nouveau, Bud vide son assiette à la vitesse de l’éclair.

Père : Mais en fait, il adore cette soupe ! Reprends-en !
Bud : Non...
Mère : Si ! Sinon, pas de dessert !

Et Bud finit la casserole.

Bonne : Le plat de résistance ! C’est pour Syd !
Syd : Chouette ! ! !
Bonne : De l’ours polaire au piment rouge !
Syd : Beurk... Sans moi !
Père : Mange ! Sinon, tu seras aussi bête que Jamian !

Scrunch ! Miam ! Syd a mangé sa portion. Il a le visage tout rouge et du feu sort des narines et de ses oreilles.

Mère : T’as déjà fini ta patte d’ours polaire ?
Bonne : Il reste encore de bons morceaux... La cervelle, les yeux ou le croupion.
Syd, vomissant : BEURK ! ! !
Père : T’es dégoûtant, Syd ! Quel porc !
Mère : Demain, tu relaveras le plancher !
Bonne : Passons au dessert ! Le gâteau au chocolat ! Et c’est pour Bud !

Bud fait la moue.

Père : Eh bien, je croyais que t’aimais ça ?
Bud : Plus faim... Trop mangé soupe...
Maman : Ah, non ! Je ne tolérerai aucun gaspillage ! Mange ce gâteau !
Bud : Mais il fait deux mètres de haut...
Bonne : Mange ! ! !
Père : Sinon, on te donne comme cheval à Saori !

A la fin du repas, Syd et Bud sont tous les deux malades.

Mère : Allez vous coucher, maintenant ! Vous êtes punis pour les mauvais bulletins que vous avez ramenés !
Bonne : Mais madame, un seul des deux a droit au lit ce soir...
Mère : C’est juste. C’est lequel qui a le lit ce soir ?
Père : Syd. Bud va dormir dehors.
Bud : Oh non... Pitié !
Bonne : C’est pas si grave ! Toi, tu peux prendre la couverture et le pyjama. Syd doit dormir tout nu et avec la fenêtre ouverte.
Mère : Il faudrait qu’on fasse changer cette fenêtre, un jour, elle est coincée...

La journée se termine, et les parents parlent ensemble.

Père : Nous avons de la chance, le grand Odin nous a autorisé à avoir un troisième enfant. Ca remontera le moral de la famille...
Mère : A propos, je voulais te dire...
Père : Ah, non ! Pas encore des jumeaux !
Mère : Non...
Père : Ouf...
Mère : Des triplés.



Sur la planète des Moutons...

Berger : Tu as une laine extraordinaire, Mu !
Mu : Bêêêê ! [C’est normal, c’est mon armure d’or !]
Berger : Et les deux points sur ton front, ça sert à quoi ?
Mu : Bêêêê ! [A me reconnaître des autres moutons ! ]
Berger : Est-ce que tu es castré ?
Mu : Bêêêê ! [Non ! Pourquoi cette question ? ! ]
Berger : Non ? Alors, tu es un bélier !
Mu : Bêêêê ! [C’est possible ! ]
Berger : Au dictionnaire, il est écrit, dans la définition du bélier : ‘mouton non castré’ ! Il faut que je te castre !
Mu : Bêêêê ! [Mais il est fou ? ! ]

Le berger attrape Mu (qui est à quatre pattes) par les cornes et le traîne chez lui.

Mu : Bêêêê ! Bêêêê ! Bêêêê ! [A l’aide ! ! !]



Devant le Sanctuaire de Papier...

Aphrodite : J’ai mal ! Mais le pire, c’est que j’ai plus de maquillage !

Soudain, il aperçoit quelqu’un qui arrive vers lui.

Aphrodite : Enfin quelqu’un, sauvé(e) ! ... Mais qui êtes vous ? Vous êtes un chevalier de Papier on dirait...
Inconnu : Oui. Je suis Déserto, le chevalier du Déserteur. Je déserte mon camp.
Aphrodite : Dis, tu pourrais aller m’acheter du maquillage, j’en ai plus !
Déserto : Si tu me dis où est Perdo...
Aphrodite : C’est qui ce Perdo ?
Déserto : Le chevalier du Perdant. Il s’est déjà tapé dessus ?
Aphrodite : Pas vu lui. Du maquillage, svp !
Déserto : Vous souffrez tellement, mademoiselle ?
Aphrodite : Je suis pas une mademoiselle !
Déserto : Vous êtes déjà mariée, alors ?
Aphrodite : Mais tu me prends pour une femme, toi ? !
Déserto : C’est pas le cas ?
Aphrodite : Non ! ! !
Déserto : Beurk alors...

Et Déserto disparaît au loin.

Aphrodite, hurlant : Au secours ! ! ! J’ai plus de maquillage ! ! !



Terre, le Sanctuaire...

Le Pope et les chevaliers cherchent des piles pour la boule de cristal du VM.

Ayoros : Qu’est ce qu’il y a dans l’armoire du vieux ?
Ayor : De la bouffe périmée, ses mémoires en 1234 volumes, un télégraphe, un boulier pour faire ses calculs, un sarcophage, une momie, des piles, un dentier...
Pope : Qu’est ce que t’as dit ? !
Ayor : Un dentier !
Pope : Avant !
Ayor : Une momie ? Un sarcophage ?
Pope : Mais tu as dit autre chose après !
Ayor : Ah mais je sais plus, moi !
Ayoros : Regardons ce que le narrateur a écrit... Des piles !
Ayor : Ah oui, il y a des piles ici...
Pope : Mais que fait la momie en dehors du sarcophage ?

Ayor ouvre le sarcophage.

Ayor : Oh ! Une prise de courant !
Pope : Qu’est ce qui est marqué ?
Ayor : ‘A utiliser avec la boule de cristal pour la brancher à la télé’ !
Ayoros : C’est génial ! Range la momie et prends la prise !
Pope : Mais qui a une télé ici ?
Ayoros : Shaka, évidemment ! Il ne fait plus que de la regarder !
Pope : Descendons chez lui !

Ils arrivent dans la maison de la Vierge.

Pope : Mais elle est toute grillée, la télé !
Ayoros : Chut ! J’entends des bruits de pas !
Ayor, se cachant derrière son frère : C’est sûrement celui qui a détruit la télé ! Il va nous tuer !
Milo : Qu’est ce que vous faites ici ? !
Pope : Où sont les bouteilles d’eau que je t’avais demandées, pour ma piscine ?
Milo : Dans la maison du Bélier. Kiki surveille. Vous faites quoi ici ?
Ayor : On voulait regarder la télé !
Ayoros : On peut raccorder la boule de cristal à une télé, mais celle de Shaka est détruite !
Milo : Mais pas la mienne ! Venez chez moi !

Ils vont tous chez Milo, mettent les piles dans la boule de cristal, et relie celle-ci à la télé, qu’ils allument.

Pope : Lâche ce briquet, Ayor ! ! !
Ayor : Mais le narrateur a dit qu’on allumait la télé !

Milo ‘allume’ sa télé.

Ayoros : Maintenant, il faut trouver la chaîne...



Dans une maison de Papier, MDM fait face à son gardien...

MDM : Qui es tu ?
Inconnu : Je suis le chevalier du Papier-journal ! Et je me nomme Journalain ! Tu as cédé à ma provocation quand j’ai dit que tu étais le chevalier du Crabe.
MDM : Pourquoi voulais-tu que je sois ton adversaire ?
Journalain : En tant que chevalier du Papier-journal, je reçois le journal tous les matins. Et je vois souvent des articles qui te sont consacrés. En outre, c’est toi qui rempli les pages ‘nécrologie’.
MDM : On parle tant que ça de moi ? ! Super !
Journalain : Oui, on parle souvent de toi. ‘Le chevalier d’Or du Cancer tue trois personnes’, ‘Nouveaux meurtres du chevalier du Cancer’, ‘Le chevalier du Cancer se renomme Masque-de-Mort’, ‘MDM tue quinze personnes de plus’, ‘MDM extermine une armée de fourmis’, ’MDM décapite les mouches’, et il y a encore des milliers d’articles de journaux qui te mentionnent.
MDM : Tant que ça ? ! Je suis très populaire !
Journalain : La plupart parlent de tes meurtres. Mais ici je viens d’en trouver un avec un titre bizarre : ‘MDM sauve une vie’.
MDM : Tu vois que je suis gentil !
Journalain : J’ai pas fini. Le titre complet est : ‘MDM sauve une vie : la sienne’.
MDM : Ah oui ?
Journalain : Détails de l’article : ‘MDM, après être tombé dans le Puits de la Mort, est parvenu à s’agripper à la roche. Ensuite il a escaladé le Puits et en est sorti.’. Mais mon article préféré à ton sujet est le suivant : ‘MDM se prend une dérouillée contre Shiryu, disciple du Vieux Sénile’. La honte !
MDM : T’es jaloux parce que toi t’es pas célèbre !
Journalain : T’es célèbre pour tes crimes. Il y a tellement d’articles sur toi !
MDM : Sur moi ? Je les vois pas !
Journalain : Tu vas les voir, ne t’inquiète pas ! Que tous les articles de journaux citant MDM s’abattent sur lui !

En quelques secondes, MDM se retrouve prisonnier sous une tonne d’articles de journaux...



Aux Cinq Pics...

Shunrei est en train de conduire le VM en brouette.

Shunrei : Je vous ai pas fait trop mal, au moins ?
VM, voyant encore des étoiles autour de lui : Oh les belles conztellazions...



Devant l’avant-dernière maison de papier...

Shaka : Voici la pénultième maison, la dixième maison.
Shura : Arrête de faire le malin et de copier sur MDM !
Shun : Au fait, c’est qui le chef maintenant que MDM n’est plus là ?
Shaka : Moi, bien sûr. Je suis l’être le plus proche des dieux !
Shura : C’est pour ça que tu regardais la télé pendant tes heures de méditation ?
Shaka : Je la regardais pas, j’avais les yeux fermés !
Shun : Alors, c’est qui le chef ?
Shura : C’est moi !
Shaka : Non ! C’est moi !
Shura : T’as fini ou je t’en mets une !
Shaka : Essaie un peu, petit cabri !
Voix : C’est fini vos disputes ? ! Je vous attends ! Surtout toi, celui avec le casque débile !
Shura : Il est pas débile, mon casque !
Voix : Alors pourquoi tu t’es senti visé ?
Shura : Laissez-moi ce vaurien ! Allez à la... post-pénultième maison !
Shun : Qu’est ce qu’il raconte ? !



Dans l’antépénultième maison...

Shiryu et Hyoga viennent d’arriver.

Shiryu : Où est MDM ?
Journalain : En dessous de ce tas d’articles de journaux !
Hyoga : Mais que lui as-tu fait ?
Journalain : Tu veux savoir ? Voyons voir les articles qui parlent de toi... ‘Hyoga tue son maître, le Seigneur Cristal’, ‘Hyoga tue Camu, le maître de son maître’, ‘Hyoga tue Isaac, son ami d’enfance’...
Hyoga : Ca suffit ! Boucle-la !
Journalain : Et un article intéressant : ‘Hyoga dans le four : la recette du cygne au vin’.
Shiryu : Viens te battre au lieu de causer !
Journalain : Qu’y a-t-il sur Shiryu ? ... ‘Shiryu vénère son VM’, ‘Shiryu raconte les légendes de son VM’, ‘Shiryu rêve de son VM’... Sur un autre thème, on a aussi ‘Shiryu coupe Hyoga en deux dans la maison de la Balance’ et ‘Il y a quelques heures, Shiryu a coupé la tête de Hyoga’. Et mon article préféré : ‘Shiryu met Hyoga dans le four’.
Hyoga, furieux : Mais quel sadique tu es, Shiryu ! On dirait MDM !
Shiryu : Tu vas te calmer ? !
Hyoga : Par la Poussière de Maman !
Shiryu : Par le Col Vert du Dragon !
Hyoga : Aïe !
Shiryu : Ouille !
Hyoga : Ca va pas de me frapper ? !
Shiryu : C’est toi qui a commencé !
Hyoga : Non ! C’est toi qui a commencé en me mettant dans le four !

Tout à coup, le tas de papier qui recouvrait MDM se fait pulvériser. Ce dernier a fait exploser son armure !

MDM : Calmez-vous, vous deux !

BAF ! RE-BAF ! Deux corps qui tombent, inconscient.

MDM : Il ne reste plus que nous deux, maintenant !
Journalain : T’es toujours vivant ? ! Tiens, les dernières nouvelles : ‘MDM sauvent Shiryu et Hyoga’. Etonnant !
MDM : Par les Pinces du Crabe !

L’armure de Journalain se fait déchiqueter et son propriétaire s’effondre, vaincu !

Journalain : Le crabe, hein ?
MDM : Que ça reste entre nous ! Sinon, je te coupe la tête !



Dans la dixième maison de Papier...

Shura : Je suis Shura, le chevalier du Cabri à cornes. Et toi ?
Inconnu : Je suis le chevalier du Papier-toilette, Toilétienne !
Shura, mort de rire : Ah ! Ah ! Ah ! Quel chevalier ridicule ! Ah ! Ah ! Ah !
Toilétienne : J’ai des pouvoirs spéciaux me permettant de lire dans ton esprit. Et je sais que tu as envie d’aller au petit coin.
Shura, stupéfait : On peut rien te cacher, à toi !
Toilétienne : Regarde à côté de toi, il y a des toilettes. Tu peux y aller si tu veux.
Shura : C’est pas de refus ! Je reviens tout de suite !

Il entre dans une toilette, retire son armure et s’assoit sur la cuvette. A côté de lui, un rouleau de papier-toilette. Sur la première feuille, il peut lire : ‘BD de la bataille du Sanctuaire’.

Shura : Il est génial, ce papier-toilette !

Alors il commence à tirer sur le papier et l’histoire se déroule morceau par morceau en dessins. Mais pendant qu’il regarde la BD, les morceaux de papier qu’il avait tirés s’enroulent autour de lui.

Toilétienne : Ah ! Ah ! Ah ! Tu es coincé, maintenant !
Shura : Mais... Que m’arrive-t-il ? !

Shura ne parvient pas à se libérer !

Toilétienne : C’est pas la peine de te fatiguer ! C’est du papier triple épaisseur !



Aux Cinq Pics...

VM : Je me sens mieux !
Shunrei : Tant mieux ! Je m’ennuyais toute seule. Okko est venu pendant que vous n’étiez pas là. Il vous a laissé un message.
VM : Qu’est ce qu’il est venu faire ici, ce bon à rien ? ! Lisons.
Message d’Okko : Cher VM. Je suis passé vous dire bonjour, mais vous n’étiez pas là. Je vous ai relavé votre armure, même si vous ne savez plus la mettre.
VM, une larme coulant de son œil : Un brave petit, finalement.
Message d’Okko : J’ai fait des recherches pour vous trouver une maison de retraite convenable. Je vous ai joint une liste en annexe. Vous n’avez plus qu’à choisir, je vous y conduirai.
VM, pleurant à chaudes larmes : Qu’il est gentil...
Message d’Okko : Mes amitiés à Shiryu, et une grosse bise sur votre peau toute décrépie. Okko.
VM, se mouchant et séchant ses larmes : Le pauvre petit. Il est si aimable...
Message d’Okko : PS : Je vous ai emprunté vos piles, celle qui datent du Moyen-Age.
VM, très en colère : Oh le sale petit morveux ! ! ! Shunrei ! ! !
Shunrei, inquiète : Oui ?
VM : Où il est parti ! ?
Shunrei : Je sais plus...
VM : Petite idiote, dis-moi où il est !
Shunrei : Mais calmez-vous, VM !

Le VM la pousse dans les toilettes et l’enferme.

VM : Tant que tu ne m’auras pas dit où est allé Okko, tu resteras là, sans manger de riz !



Que fait Shura ?

Il se débat, mais ne parvient pas à casser le papier de toilette qui le serre.

Toilétienne : Ah ! Ah ! Ah ! Tu t’es moqué de moi tout à l’heure ! Tu vas payer !

Toilétienne s’approche de lui, lui tire les oreilles, le nez, les joues. Puis, il se retourne et lui pète au nez.

Shura : Beurk ! Tout mais pas ça !
Toilétienne : Et maintenant, je vais tirer la chasse et tu disparaîtras !
Shura : Non ! ! ! Excalibur ! ! !

Shura vient de se libérer, mais aussi de couper ses vêtements.

Toilétienne, un rouleau de papier-toilette à la main : Tu t’en sortiras pas comme ça ! Que le Papier-toilette se resserre autour de toi !
Shura : Une même attaque ne peut pas surprendre deux fois un chevalier d’Or ! Excalibur !

L’attaque et l’armure de Toilétienne ont été anéanties. Toilétienne est à terre. Il fait le mort.

Shura : Je suis tout nu ! ! ! Je vais me cacher dans les toilettes en attendant de trouver une solution.



Il ne reste plus qu’une maison de Papier défendue !

Grand-Papier : Et alors ? C’est, de loin, la plus dure à traverser ! Et puis, je suis là, moi aussi ! Je suis imbattable !

Shunrei va-t-elle mourir de faim ?

VM : Je ne suis pas cruel ! Je lui ai glissé deux grains de riz sous la porte !

Pourquoi la momie qui se trouvait dans le placard du VM n’était-elle pas dans le sarcophage ?

Voix : Hé ! Hé ! Hé ! Parce qu’en retournant dans le sarcophage, je suis revenu à la vie !

Syd et Bud continueront-ils à vivre leurs vies de rêves ?

Syd : C’est mon anniversaire !
Bud : Non, c’est le mien !
Syd : C’est pas vrai ! La dernière fois, c’est toi qui a eu le cadeau !
Bud : Et puis ? Toi, tu as eu le gâteau !
Bonne : Taisez-vous ! Vous savez bien que vous êtes nés le 29 février, et il n’y en a pas cette année !

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Cette fiction est copyright Christophe Hisette.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.