Chapitre 1 : Vers la lumière...


L'Élysée

Le décor est à la fois somptueux et apocalyptique.
Dans cette prairie où devait régner un éternel printemps, l'odeur suave et délicate des fleurs avait déjà été souillée par le sang des guerriers. Conséquence bien logique d'un combat qu'aucun des deux camps ne pouvait perdre. Mais une fois de plus, Hadès avait été vaincu, son corps, gisait, non loin de celui de Seiya. Privé de la volonté de son créateur, l'Élysée et avec lui tout le Mekkai s'effondrait dans un grondement formidable. Le royaume des morts s'évanouissait pour réapparaître sous un jour nouveau, car la terre sans les enfers, ne serait plus terre, et la vie, digne de ce nom.
Dans le royaume souterrain, crevasses et fissures apparaissaient, gueules béantes qui laissaient entrevoir les entrailles du monde, et, entre les colonnes de marbre et d'airain qui tombaient, voltigeaient au gré des bourrasques, une nuée sombre de poussière de métal et de fins gravats, que portait une myriade de pétales orphelins.
En cet instant, l'obscurité qui avait imposé au Mekkai depuis les temps antiques, la noirceur et la froideur de sa robe, s'était partiellement retirée. Au zénith brillait une étoile divine, aux rayons d'un blanc-doré si pur, qu'il en était presque palpable. L'Élysée tout entier baignait dans une douce lumière, chaude et réconfortante, qui irradiait l'espace, comme l'eurent fait 1000 soleils.
C'était bien sûr Athéna qui enveloppait de son aura les quatre braves jeunes guerriers pleins de courage et d'abnégation qui avaient une fois de plus permis à la déesse de triompher.
Tous se regardaient, baissant parfois la tête vers la dépouille de leur frère, mais pas un ne dit mot.
Shiryu avait toujours ce même regard grave, cette fois teinté d'une lueur de désespoir qu'il avait peine à cacher mais son immortelle noblesse l'empêcha de pleurer. Jeter un voile pudique sur sa peine pour ne pas déshonorer la mémoire de leur frère disparu. Il se disait que Seiya, si riant et plein d'entrain, n'aurait pas aimé qu'on le pleure.
A sa droite, Shun avait bien plus de mal encore a contenir ses sanglots. Comment lui que la mort d'ennemis répugnait déjà, allait-il pouvoir résister au chagrin ? Ses yeux se remplissaient de larmes qui ne coulaient pas. Shun ne voulait pas une fois de plus laisser paraître sa fragilité. Il s'inclina légèrement vers son frère aîné, s'assurant que celui ne l'avait pas surpris dans toute sa détresse.
Ikki n'était pas moins triste bien sur, mais point de peine ne se lisait sur son visage.
Les poings serrés sans l'être vraiment, la tête baissée, les yeux mis-clos, le phénix au regard d'habitude si brûlant, au cœur si vaillant, se trouvait totalement désemparé, impuissant, devant la dépouille de Seiya. Il se serait volontiers sacrifié pour lui, cela n'aurait pas été la première fois. Le temps, voilà, c'est le temps qui lui a manqué, ou peut être son destin n'était-il simplement pas de mourir, le phénix n'était décidément pas voué à la mort...
Toutes ces pensées se mêlaient, et, pour la première fois, Ikki était résigné.
Derrière ses mèches blondes, Hyoga observait sa déesse et ses amis de son œil unique. C'était encore pour lui une victoire bien amère sur les forces des ténèbres ; Après sa mère, son maître Camus, son ami Isaak, Hyoga venait de perdre plus qu'un ami, ...un frère.
Tristesse profonde, incompréhension, sentiment d'injustice, mais lassitude surtout.
Lassitude, pesante lassitude... Comme la plainte monotone du cygne qui pose ses longues ailes blanches sur l'onde pour mourir. Le bandeau qui cachait son œil blessé dissimulait peut-être des larmes... Athéna, noble et belle, menait ses fidèles chevaliers vers la clarté du monde des vivants, s'élevant de plus en plus dans une sphère lumineuse. Athéna était aussi Saori...
Elle était effondrée intérieurement, peut-être encore plus que les autres.
Effondrée devant la vision du corps de Seiya qui avait sacrifié sa vie, devant ce corps qu'elle chérissait mais qu'elle avait de plus en plus de mal a percevoir cependant qu'ils prenaient de la hauteur.
Les 4 frères de Seiya se consolaient à demi, se disait-elle, en pensant qu'il n'était pas mort pour rien. Mort utile, inutile, cette idée ne signifiait rien pour Saori, d'autant plus que Pégase avait donné sa vie pour et à cause d'elle.
Sacrifier sa vie pour Athéna et pour les autres était une chose magnifique, mais bien triste ; Tous avaient cette pensée alors que la lumière les emportait toujours plus haut, aux portes du puits de la mort, aux frontières du Mekkai...

Sur terre, tout semblait indiquer que la bataille contre Hadès, venait de s'achever sur une victoire des forces d'Athéna. La "greatest eclipse " avait disparu, et la vie avait repris son cours.
Le sanctuaire était quasiment dépeuplé et anéanti par cette ultime bataille. Les quelques soldats et chevaliers de bronze ou d'argent qui restaient, étaient blessés plus ou moins grièvement, mais pour honorer la grande déesse Athéna, chacun d'eux participait à la reconstruction. La victoire ne faisait plus aucun doute, mais personne ne savait ce qu'il était advenu de Saori et des chevaliers de bronze et d'or qui l'avaient accompagnée jusqu au royaume d'Hadès.
Assis sur le parvis de la maison du bélier, Kiki s'essuya le front avec sa main gauche. Après cette éclipse, cette obscurité, la lumière brûlante qui inondait tout le sanctuaire, s'engouffrant dans chaque recoin, était saine et bienfaisante.


_.Quelle chaleur ! Se plaignit Kiki qui se souciait pourtant bien plus du sort de son maître Mû, le seul homme qui ne se soit jamais occupé de lui, son seul parent aussi... Où êtes-vous maître ? ...Êtes-vous seulement encore en vie ? ...Pensa tout haut l'enfant.

Mais Mû lui-même avait enseigné à son disciple l'art de se servir de son sixième sens ; L'intuition, et celle-ci ne laissait présager rien de bon. Des bruits de pas se firent entendre dans la maison du bélier. Kiki se retourna, les bruits de pas se rapprochèrent doucement. Ce bruit était cadencé, la démarche, légère, une femme Se dit kiki, probablement une femme. Une jeune femme sortie effectivement de la pénombre. Elle avait les cheveux châtains, la peau claire, et le masque en métal qu'elle portait, n'avait pas éclipsé sa grande beauté que l'on devinait aisément.
L'espace d'une seconde kiki oublia sa tristesse :

_.Marine c'est bien toi ! ?
_.Oui Kiki, tu n'es pas avec les autres pour réparer les dégâts ?
Demanda la jeune femme intriguée et un peu soucieuse

_.Eh bien c'est que... Oui j'y vais ... bredouilla l'enfant Marine marqua un temps de réflexion ; Le problème n'était pas très difficile à cerner.

_.Je comprends ta peine Kiki, mais tu dois comprendre que ton maître était un chevalier d'or.

_.Oui le plus grand de tous !
Ajouta Kiki en reniflant

_.Oui, ...et tu dois donc savoir qu'en tant que tel son devoir était de préserver la vie d'Athéna. La mort pour lui n'est rien, Kiki, s'il a rempli cette mission sacrée... Ce qui, j'en suis sure, a dû être le cas ! Si Mu a sacrifié sa vie, Kiki, sache que sa mort n'aurait pu être plus belle.

_.Oui mais... il est ... peut être ... vi...vant ...
répondit Kiki s'en trop y croire

Marine respira, s'avança sur les marches fait de marbres et fit face à kiki, ses paroles se voulaient réconfortantes sans pour autant détourner l'enfant de la réalité. Kiki était toujours triste, mais un vide venait d'être comblé, il semblait apaisé. Marine posa délicatement sa main sur les cheveux roux du jeune garçon.


_.Tu comprends ? dit elle d'une voix pleine de compassion et de tendresse. Kiki hocha la tête en signe d'acquiescement, essuya ses larmes et fixa Marine

_.Et bien Kiki que t'arrive-t-il ?

_.Euh, non , Marine, c'est toi, qui...regarde... bégaya kiki tout étonné.

Un très légers souffle de vent caressa le beau visage de la jeune femme. Elle le sentit puis compris... Kiki n'était pas le seul à être surpris, Marine s'en était également émue ; elle tenait son masque dans la main gauche, elle avait dû le retirer, sans s'en être aperçue, instinctivement, pour mieux voir et aider ce pauvre petit être qui pleurait. Elle ne l'avait retiré que devant Seiya... en cet instant, Marine, le chevalier d'argent de l'aigle, l'une des plus vaillantes femmes chevalier, avait cédé sa place à Marine la femme, l'être humain, devant la souffrance d'un enfant. Cela lui fit plaisir...
Kiki brisa soudain le silence :


_.Et Athéna et Seiya et les autres ? ...

_.Je n'en sais malheureusement pas plus que toi, mais il faut garder espoir. Répondit Marine avec peu d'espérance

Kiki hocha la tête une nouvelle fois, et tous deux, assis sur les marches, regardaient le ciel, et les grandes montagnes bleues qui s'étendaient à l'horizon. La maison du bélier était vide, comme les 11 autres. Seules les âmes des chevaliers d'or pouvaient encore habiter ces bâtisses aux piliers hiératiques, aux murs chargés d'Histoire. Les jours passèrent, les uns après les autres. C'était la plus longue période de repos depuis la bataille des douze maisons, tout le monde en avait besoin.
Au bout de quelques semaines, un événement vint troubler la placidité du sanctuaire, un bruit assourdissant retentit dans les 12 maisons du zodiaque, un bruit familier, un bruit d'armure... L'armure d'or du Bélier, celle que Mû arborait fièrement, descendit du ciel à une vitesse phénoménale en laissant derrière elle une traînée dorée, non, de la poussière d'étoiles pour atterrir telle une comète, dans la première des 12 maisons. Soudain 11 autres bruits d'une même intensité se succédèrent, le ciel était vêtu d'or, Jabu chevalier de bronze de la Licorne compris qu'il s'agissait de toutes les armures d'or, la plus haute distinction pour un chevalier d'Athéna.
Elles reposaient toutes au beau milieu de la maison de leur signe, et formaient entre elles une symbiose parfaite. Les 12 armures s'harmonisaient, créant ainsi un son sinueux d'une rare beauté : un son divin.... Cette apparition subite avait quelque chose d'étrange, de particulier, cet évènement devait cacher quelque chose.
Quelques instants plus tard, au pied de la statue à l'effigie de la déesse vénérée au sanctuaire, apparut dans une étrange lueur blanche, Saori, réincarnation d'Athéna. Puis dans cette même lueur mystérieuse, Shun dans la maison de la vierge surgit à son tour, Hyoga dans celle du verseau, Shiryu dans celle de la balance et Ikki dans celle du lion, comme ci leur constellation les avaient guidé dans leur habitat terrestre du même signe. Leurs armures divines étaient portées disparues. En se réveillant tout les survivants se rendirent instinctivement dans l'hôtel de leur déesse, ils marchèrent lentement, ils se rencontrèrent tous au fur et à mesure, personne ne dis mot car la volonté de voir leur déesse était plus forte, et cette marche triomphante se termina par la vision éloquente d'Athéna. Elle versa des larmes d'or et ouvrit ses bras qui dégageaient une lumière pure pour les accueillir. Après s'être tous revue, étonnés de pouvoir encore contempler la lueur du soleil, tous focalisèrent leur attention sur Athéna.
La déesse prit la parole :


_.Cette bataille est terminée, mes courageux chevaliers... Grâce à vous la terre pourra enfin, après tant de batailles et de sang versé, connaître la paix. Mais malheureusement trop de braves guerriers sont tombés au combat, je pense à Seiya qui a donné sa vie pour me permettre de terrasser Hadès, ... je ne le remercierai jamais assez... il a combattu le mal et défendu la justice jusqu'au bout. Il n'est rien de plus grand que d'offrir sa vie pour les autres.

Puis la déesse de la guerre et de la sagesse s'effondra en larmes, en pensant à celui qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer, ses sanglots se mêlèrent à la tristesse des preux chevaliers divins, Shun, Ikki, Shiryu et Hyoga. Tous ressentaient soudain le besoin de parler.


_.Non, mais ce n'est pas possible, Seiya n'a pas pu mourir, il était tellement téméraire, il avait vaincu tous les obstacles ! Il ne méritait pas cette ultime punition, Ikki ... rageait Shun, qui semblait en colère contre quelqu'un, contre les dieux, contre le destin...
_.Je suis désolé Shun, mais il faut se rendre à l'évidence. En se sacrifiant de la sorte, il nous a offert sa confiance, il savait que nous continuerions à protéger Athéna...ainsi en a décidé notre digne frère...Seiya...Nous honorerons ta mémoire...
_.Mais la guerre n'est-elle pas finie pour nous ? Athéna ne se réincarne-t-elle pas tous les 200 ans dans le seul but de combattre Hadès lors d'un affrontement final ?
Fit Hyoga se tournant vers Shiryu. _.Tu te trompes, depuis les temps mythologiques Athéna a prouvé maintes et maintes fois qu'elle faisait régner l'ordre et la justice, après avoir vaincu Hadès.
_.Seiya... Nous aurions tant besoin de toi, si jamais...
renchérit Hyoga

Shiryu reprit tout bas :

_.Nul ne peut plus changer les choses, et nul ne pourra plus te ramener, mais...J'espère que là-haut tu trouveras enfin L'amour qu'une sœur porte à son frère et la paix de l âme. Toutes ces batailles et l'idée de mort ne t'avaient jamais effleuré l'esprit..., mon ami, mon frère, je ne t'oublierai jamais, adieux...

Ces dernières paroles furent dites en regardant le ciel là où, la constellation de Pégase brillait intensément, quelques larmes fuyaient des yeux de Shiryu...

_.Non, non c'est trop horrible, je ne peux pas croire ça ! Pourquoi nous serions nous battus sans cesse ? !

Shun démonté par la mort de son frère, couru de toutes ses forces en direction de la chambre du pope, mais il se heurta à quelqu'un qui entrait à l'instant dans l'hôtel d'Athéna. Des bruits de pas se faisaient entendre par résonance. Le cosmos de cet homme était connu de tous. Shun recula de quelques mètres, apeuré par le fantôme a visage humain dont le cosmos ne menaçait pourtant personne. L'inconnu continuait à avancer dans l'ombre. Lorsque son visage paru à la lumière, tous reconnurent instantanément de qui il s'agissait...

_.Je vois qu'on m'enterre un peu vite par ici !

Les phrases types de cet homme, l'allure générale, il n'y avait plus de doutes possibles, il s'agissait bien du chevalier divin Pégase, le cheval ailé !

Athéna : SEIYA !
Shun : Seiya...
Shiryu : C'est impossible ...Seiya !
Ikki : Mon ami... Seiya...

Tous se jetèrent dans les bras du rescapé de l'ultime bataille des 6 enfers, à l'exception de Saori, qui, un peu à l'écart, pleurait des larmes de joie. Le bonheur que provoquait cette retrouvaille était indescriptible.
Puis Seiya, éreinté, s'avança doucement vers sa déesse. Tous deux échangèrent un regard. Saori posa sa main sur les joues du jeune chevalier. Après ce geste d'une divine douceur, toutes les blessures du guerrier passaient pour de petites égratignures, sa fatigue semblait s'être envolée. Il y avait dans le regard qu'ils partageaient, quelque chose d'intime qui échappait aux autres, mais qui, d'une certaine façon, leur échappait aussi...

_.Oh Seiya ...comment pourrais je me faire pardonner ? je n'ai pas su te protéger...

Le sourire aimant de Seiya, signifiait bien sur, que Saori, n'avait pas à être pardonnée de quoi que ce soit, bien au contraire...

_.Oh Seiya !...je suis si heureuse...

Shiryu intervint :

_.Oui c'est inespéré, ... la vie sans toi n'aurait plus eu aucun sens. Mais comment se fait t-il que tu sois revenu du royaume des morts ? Hadès t'aurait t-il épargné ? Je croyais pourtant que le tranchant de sa lame t'avait terrassé ?

Shun reprit :

_.Oui, comment est ce possible ?

L'intéressé répondit :

_.Je suis aussi surpris que vous de mon retour des enfers, le tranchant de l'épée d'Hadès m'avait bien terrassé, je croyais être belle et bien mort. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé un cosmos blanc et doré d'une étonnante intensité m'a emmené dans la maison du Sagittaire, là où gisait l'armure d'or du même nom, celle du chevalier Aïolios. Cet étrange cosmos était doux semblable à celui d'Athéna. Jamais de mon vivant je n'avais ressenti une telle puissance, et je crois bien que même l'incroyable puissance dont disposait Hadès n'était pas aussi intense, ce cosmos m'a ressuscité !

Shiryu était dubitatif :

_.Mais cette cosmo-énergie est celle qui nous a tous ramenés ici ! Je croyais que c'était Athéna qui nous avait fait revenir du royaume des ombres !

_. Effectivement, c'est moi qui vous ai ramené sur terre, j'ai également senti ce cosmos d'une puissance phénoménale, il se peut que nous ayons été aidés à revenir de l'Elysée
_.Il est vrai, moi aussi j'ai senti l'intensité redoutable de cette aura
ajouta ikki

Le chevalier du cygne s'inquiétait :

_.Mais alors de qui ou de quoi s'agit il ? Chevaliers, cela ne me dit rien qui vaille, il faudrait faire attention, il se pourrait qu'un nouvel ennemi se manifeste.
_. Effectivement...approuva la déesse. Ce serait de la folie pure et simple, nous sommes tous encore trop faibles pour livrer une nouvelle bataille. Chevaliers, partez donc rejoindre vos anciens lieux d'entraînements, là où vous avez reçu vos armures respectives et reposez-vous. Il est probable que nous devions nous attendre à une nouvelle guerre.
_.Cela me paraît en effet la meilleur chose à faire
conclut le sage dragon

Seiya était de retour :

_.Vous avez entendu chevaliers ? En avant et bonne chance !

C'est ainsi que les chevaliers divins partirent rejoindre leurs anciens lieux d'entraînement.
Shiryu rejoint Shunrei aux 5 pics, Hyoga retourna dans son village natal en Sibérie, Shun alla sur une île voisine à celle d'Andromède. Ikki resta au sanctuaire ne voulant plus renouer avec les souvenirs du passé, ce passé maintenant bien révolu, durant lequel il servait le mal, et perdit son seul amour, la jeune Esméralda. Seiya retourna auprès de sa sœur Seika qu il n'avait pas revu depuis l'enfance.

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Cette fiction est copyright Mazéas Yannick et Leconte David.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.