Chapitre 2 : Une étoile filante, retour au pays des âmes longtemps parties.


Mu :

Enfin, nous étions de retour, nous étions sur terre, sous la pluie, et les orages, mais bien vivants. je me retournais pour voir si Shaka, Aioros, et Kanon me suivaient bien. Je n'aurais pas imaginé que nous nous en sortirions un jour. Je me souviens vaguement, nous étions tous là concentrant nos cosmos dans la flèche du chevalier du sagittaire. Puis l'explosion avait suivie. Mais sans comprendre comment, nous nous somme retouvés à errer dans des dimentions parrallèles, des dimentions trés complexes. il nous avait fallu toute notre énergie et notre volonté pour nous en sortir. Les autres chevaliers n'étaient pas avec nous, mais je suis sur que eux aussi on accompli le même exploit que nous. Oui, ils avaient surement trouvés une brèche dans l'espace temps, afin de s'en sortir, comme nous.
Maintenant, nous étions tous allongés sur l'herbe sous la pluie je levais la tête vers les cieux. Et je fus pris d'un fou rire pas possible. Les autres me regardaient étrangement.

-Nous sommes vivants, leur criais-je entre deux foux rires.

Ils se contentèrent d'incliner la tête; décidement, ils ne perdaient jamais leur calme. mais je les comprenais, nous étions tous à bout de force, et particulièrement Kanon.
Un bruit de pas attira mon attention, je tournais la tête. Une jeune fille nous observait; elle avait l'aire étonné (et le mot est faible ), vu notre état, ce n'était pas surprenant, nous avions des cicatrices partous, et nos combinaisons étaient calcinées. Cependant, à mon grand étonnement, elle ne s'enfuit pas, elle s'approcha

-Ne vous inquiétez pas dit-elle, ma petite soeur est partie chercher de l'aide.

Puis, elle retira le bandeau qui retenais ses cheveux ondulés, de couleur azur, et l'enroula autour de mon bras. Cétais la première fois que quelqun était aussi attentionné avec moi. Et cette jeune fille dégaeait une aura douce, semblable à celle d'Athéna.



Shina:

Nous attendions tous avec impatience l'arrivée de Seiya et aussi de ses amis, mais pour moi c'était Seiya que j'attendais. J'avais tellement eu peur quand j'avais senti sa cosmo-énergie faiblir lors de la bataille. Et puis pendant trois semaines nous fumes dans l'incertitude totale; étaient-ils tous vivants ? Et notre déesse, reviendrait-elle ? Mais heureusement, nous avions reçu des nouvelles du Japon, Seiya, ses amis, ainsi qu'Athéna étaient tous en vie, et ils arriveraient aujourd'hui. Mon coeur bat si fort, il faut que je garde mon calme. Je n'aurais jamais cru qu'un jour, j'éprouverais de tels sentiments pour un homme, mais Seiya lui étais différent des autres, grâce à lui j'étais devenu humaine. Oui c'étais le terme exacte. Maintenant, je ne porte plus mon masque, comme beaucoup d'autres femmes chevaliers d'ailleurs, et je n'avais plus peur que les gens devinent ma vrai personnalité. De toute façon, ce qu'ils pensaient, me laissait indifférente, Seiya m'avait dit que j'étais belle et que je n'avais aucune honte à avoir, alors...
Tiens voilà, Marine et Aiolia, qui s'avancent vers moi, main dans la main. ils vont si bien ensembles. J'espère qu'un jour, je connaitrais le même bonheur. Il faut dire que j'avais été surprise. Je ne savais pas que Marine et Aiolia s'aimaient. Quand les chevaliers d'or étaient revenus des enfers, à la stupéfaction générale, Marine s'était littéralement vautrée sur lui et avait arraché son masque pour l'embrasser. Quand il s'est relevé, Aiolia étais rouge de honte, tandis que Saga, Camus,Shura et Aphrodite étaient pliés en deux de rire. Tiens j'arrive enfin à appeler les chevaliers d'or par leur nom. Je ne sais pas pourquoi, mais maintenant, je ne suis plus intimidée par eux, après tous, ils étaient humains comme nous; mais ils dégageaient, une telle aura. Je pense que je n'étais pas la seule intimidée.
Lorsque nous les avions vu débarqué, au milieux des éclaires ( un jours avant le coup de fil du Japon), ils étaient dans un état ! Surtout Saga, Shura et Camus. Marine avait été formidable pendant leur abscence, alors que moi, et les autres chevaliers de bronze étions tous abattus, croyant notre déese et nos amis morts. Mais secondée par le petit Kiki, elle avait pris la direction du sanctuaire, et nous avions repris l'entrainement, et nous réparions les douzes maisons. Ces évènements, m'avait rapproché de Marine et de chevaliers de bronzes. Pour en revenir aux chevaliers d'or, c'est grace au petit Kiki que notre comportement vis à vis d'eux avait changer, il étais le seule à les tutoyer. Et puis surtout, nous étions surpris quand nous les voyions se moquer les uns des autres. Un jour, Aphrodite s'était plaint de la chaleure et du Soleil:

-Quelle chaleur, c'est insupportable, franchement, je ne sais pas comment vous faites !
-Evidement, tu aurais moins chaud si tu ne mettais pas trois tonne de crème pour protéger ton teint, avait répondu Saga d'un aire détaché.
-Tu devrais faire attention, Saga, il va te faire le coup de l'ombre à paupière super cosmic, et je peux te dire que ça fait mal, avait crié Shura avec dans un grand rire.

Ce jour là, nous avons tous ri pendant un quart, tandis qu'Aphrodite boudait dans un coin. Apparement, il n'aimait pas que sa virilité soit remise en cause.

-Alors Shina, on rêve !
-Oh non Marine, je repensais juste aux évènement de ces derniers temps. Mais au faite, où est Seika ?
-Elle est dans l'arène centrale, Athéna et Seiya vont bientôt arriver, elle n'arrivait plus à tenir en place. Mais je la comprends. Allons donc la rejoindre



Seika:

Seiya, enfin, je vais pouvoir le revoir, le serrer dans mes bras, nous avions été séparés si longtemps. Je crois que je me souviendrais toute ma vie de ce momment où on me l'a pris. J'ai essayé de courrir derrière la voiture, de le rattraper, mais je n'ai pas pu. Et maintenant...
Le jet privé, de la fondation, venait de se poser dans l'areine du sanctuaire. Marine s'était approchée de moi, elle avait posé une main sur mon épaule. Oh, Marine, je ne te remercierais jamais assez, pour tous ce que tu as fait pour moi. Si j'ai tenu le coup, pendant tout le temps que je crus Seiya mort, c'est grâce à toi, merci, merci Marine de m'avoir dit tous ce que tu savais sur lui. Maintenant j'allais enfin pouvoir rattraper le temps perdu. Enfin, la porte du jet s'ouvre.
Une jeune femme viens de sortir, elle est trés belle et dégage une aura douce, et aimant, ce doit être cela le cosmos, et ce doit être elle Athéna. Puis quatre autre garçons descendent, tous le monde se précipite sur eux, tous le sanctuaire est aujourd'hui rassemblé dans l'arène, les chevaliers d'or, de bronze, les apprentis, les gardes et même les serviteur; afin d'accueuillir Athéna et les sauveurs du monde. Et mon frère était parmis eux. En fin je le vit, dans l'embrassure de la porte, illuminé par le soleil couchant. Marine m'avait dit qu'à présent, seiya était presque un demi dieu, et quand je le voyais ainsi, j'en étais certaine.
Pourtant je ne pouvais pas avancer, il y avait trop de monde autour d'eux. Shina s'était avancée doucement, et avait posé, rougissante un baiser sur sa joue. Puis suivie Marine, elle retenait difficilement ses larmes, et saluat son disciple d'une accollade. Je comprenais Marine. elle aussi recherchais son frère. Et elle m'avait avoué qu'elle avait longtemps cru qu'il s'agissait de Seiya. Le sort est parfois cruel.
J'allais partir me disant que je verrai Seiya quand tous se calmerait un peu, mais au momment où j'allais tourner le dos, il m'interpella. Je commençait déja à pleurer d'émotion.

-Seika ! Seika, pourquoi pars-tu ?
-Seiya, je, je ... il y avait trop de monde ... alors ...

Il s'avança vers moi, sur son passage, les gens s'écartait, Seiya, comme tu a grandis !

-Seika ; c'est pour toi, pour toi que je suis revenu, Seika.

Je me jettais dans ses bras, je ne pu retenir mes larmes.

-Voyons, des larmes à un moment aussi important
-Ce sont des larmes d'émotion. Mais tu peux parler, parce qu'avant, c'est toi qui passais ton temps à pleurnicher.
-Seika, je suis si heureux de te revoir.

Puis tout d'un coup il se détacha, décidement, il n'avait pas changer, il venait de rompre un moment de bohneur intense. Mais je savais que nous aurions le temps de parler aprés.

-Je croyait qu'une surprise nous attendais, dit-il, les sourcil froncé, mais bien sur Seika, tu est la plus belle surprise qu'on aurait pu me faire, mais je voudrais quand même savoir...
-Oui c'est vrai, avait demandé l'un de ses amis un charmant garçon aux boucles vertes; vous nous aviez dit qu'une surprise nous attendais tous.
-La surprise est là !

Du haut des marches de l'arène, les cinq chevaliers d'or étaient apparus. Mon frère, ses amis, avait le visage figé par l'étonnement.

-Je l'aurais deviné, dit Athéna les yeux brillants, mes chevaliers d'or, ils sont de retour.



Océane:

Maman, tu vois, je vais tenir la promesse que je t'ai faite quand tu est morte, mon frère et moi ne devions pas nous séparer et rester unis, qu'un jour le sort serait clément envers nous, je vais retrouver mon frère, maman. Pouquoi, pourqoi le destin s'est acharné sur nous. Je n'aurai jamais imaginé, étant jeune, que ma vie deviendrait une telle tragédie. Je me souviens encore de ce jour où tout à basculé. Pourtant, j'étais bien jeune. Maman, toi si belle, tu avais su charmé papa. Et bien qu'étant noble, il t'avait épousé, toi une roturière. Et cela contre l'avis de sa famille. Et sans argent, vous vous êtiez installer à Brest. Je me souviens de tout le bonheur que j'ai vécu avec vous. Alors pourquoi, pourquoi père était-il mort, pourquoi l'avait-tu suivi peu après, nous laissant moi et grand-frère ?
Et toi grand-frère, penses-tu toujours à moi ? Je suis sur que oui, tu me l'avait promis, avant qu'en ce jour d'hivers, un train ne t'éloigne de moi. Je me souviens à l'orphelina. Tu avais toujours veillé sur moi. Nous étions toujours ensembles. Tu disait qu'ainsi, si quelqun voulait nous adopter, il serait obligé de nous prendre tous les deux. Pourtant ton stratagème n'avait pas fonctionner. Longtemps, je n'ai pas su où tu étais, je t'ai même cru mort. mais quand j'ai commencé à faire ces rêves étranges, où je t'ai vu lutter, mourir... Pourtant maintenant, je sens que ton coeur m'appelle ; alors tu es vivant ?
J'ai repris mes reherches dans l'orphelina où nous avions vécu pendant un temps. ils ont enfin accepter de me donner des indices pour te retrouver. Tu es en Grèce, et comme toi il y a treize longues années, j'empreinte ce train, mais qui cette fois, ne me sépare pas de toi. Attends moi, J'arrive, Camus, mon frère.



Aphrodite :

Voilà donc Athéna, cette magnifique jeune fille, qui paraissait si frèle, et sur qui pourtant reposait le sort de l'humanité. Elle étais trés belle, mais c'était une beauté différente, cela venait de l'intérieur, oui, elle rayonnait de l'intérieur. C'était magnifique. Camus et Shura, ainsi qu'Aiolia, avait descendu les quelques marches qui nous séparaient d'elle. Et maintenant, ils étaient agenouillés devant-elle. A chaqun, elle dédia un sourire, et un mot gentil. J'aurai, tellement souhaiter être à leur place; mais je sais que je ne le méritait pas. Si Saga, avait tenter de l'éliminée, c'est parcqu'il avait été sous l'influence d'un esprit maléfique. Mais moi, rien ne justifiait mes actes. J'étais un être cruel.
A présent, un lourd silence reignait sur le sanctuaire, tous les yeux étaient braqués sur Saga, tous savaient ce qu'il avait fait, et chacun était curieux de savoir comment réagirait notre déesse. Elle s'avançait vers Saga, qui l'observait, de son regard toujours un peu mélancolique. puis s'arrêta devant lui, le regarda droit dans les yeux et :

-Je suis heureuse de te revoir, Chevalier.
-Princesse, je...

Saga, n'avait pas pu achever sa phrase, maintenant, des larmes lui coulaient le long du visage, et à travers ses larmes, il souriait. Je crois que ce moment, et l'un des plus intense que j'ai vécu. Chacun connaissait les actes de Saga, chacun savait à quel point il avait souffert durant la dernière bataille, afin de se racheter, et chacun lui avait pardonné. Moi, j'avais peur, peur de sa réction envers ma personne, peur de voir son expression changer lorsque ces yeux se poseraient sur moi.
J'étais plongé dans mes pensés, lorsqu'elle s'avança vers moi, avec cette grâce dont elle semblait ne jamais se séparer, et posa sur moi sa main fine. Elle me souriait, et son sourir, était comme le plus beau cadeau qu'on puisse faire à un homme. A mon tour, je lui adressais mon plus radieux sourir

-Merci Princesse, merci de m'accorder votre pardon, et votre confience.



Hyoga:

Mon maitre, il était là devant moi, bien vivant. Soudain, toutes les images, de la bataille que j'avais mener contre lui me revinrent à l'esprit; son sacrifice afin de me permettre d'atteidre le septième sens, et enfin le dernier sourire qu'il m'avait accordé, avant de disparaitre, sous les coup de Frogg. Mon, maitre, celui que je considérais comme mon père. Camus.

-Alors Hyoga, disciple ingrat, qui ne daigne même pas saluer son maitre.

A cette plaisenterie, tous les autres rirent.

-Maitre, c'est que je suis tellement ému, je suis tellement heureux...

Il posa la main sur mon épaule et tout en souriant

-Moi aussi, Hyoga, je suis heureux de te revoir.

C'étais la première fois, que je le voyais aussi ému.
La soirée se poursuivit ainsi dans une ambiance de fête, c'était des rires dans toutes les bouches, des accolades...
Je regardais le ciel étoilé, remerciant celui qui nous avait permis de vivre une telle journée.



Shun :

Ah quelle belle journée, qui commençait, j'adorais, regarder les levés de soleil, tels que celui-ci. Je réveillais Ikki, j'étais content, j'avais l'impression de me retrouver comme lorsque nous étions jeunes à l'orhelinat. C'étais toujours moi qui me levais le premier. De toutes façons s'il ne le faisait pas maintenant, c'est Seika qui viendrait le réveiller, et elle avait de drôle de méthodes.
On avait tout de suite sympatisé avec elle. Aprés tout, elle était aussi notre soeur. Et je crois qu'elle s'en était rendu compte bien avant nous, vue l'attention avec laquelle elle nous traitait tous. Même Ikki n'étais pas insensible à son charme.
Maintenant, nous devions gravirent les marches qui nous séparaient du temple du grand Pope, afin d'aller y déjeuner. Ikki et moi nous étions installés dans la maison du sagittaire, Shiryu, avec Shunrei, dans celle de la balance, Hyoga, avec son maitre Camus, dans celle du verseau... Et ainsi de suite. Ah... le petit kiki aussi,lui habitait la maison du bélier, en attendant le retour de son maitre.
Nous avions reçu deux bonnes nouvelles. D'abord, Dokho, Milo, Masque de mort, et Aldébaran, étaient en Espagne, mais dans deux jours, ils seraient ici au sanctuaire, et avec une invité.
Quand à Shaka, Mu, Kanon et Aioros, ils étaient en Angleterre, et seraient ici dans cinq jours. Saori avait été surprise en recevant, la seconde lettre. Elle connaissait, l'expéditrice, qui était une amie de son gand père. Eux aussi venaient avec deux invités. Pour leur retour, on avait décidé d'organiser une immense fête.
J'adorais, le petit déjeuner, nous étions tous assis autour, d'une grande table, et le bavardage, allait bon train. Maintenant, j'avais réellement sympathisé avec Aphrodite. Au début, il essaiyait de m'éviter. Mais un jour, il m'avait surpris en train de peindre, et d'aprés lui j'avais du talent. Et à partir de ce jour, il ne ressentit plus aucune gène en ma présence.
Il se passait quelque fois des droles de choses à table. Par exemple, il y a deux jours, Seiya avait déboulé dans la salle à manger, les joues en feu, et bafouillant. Tous le monde lui avait demandé ce qui se passait :

-Vous ne me croirez peut-être pas mais je viens de surprendre Marine dans le lit d'Aiolia !

Kiiaaa c'est mauvais pour mon mental, de voir des trucs pareilles

-Mais Seiya, avait dit Saori, c'est tout à fait normal, puisqu'il s'aiment

Puis Saga, avait poser une main sur l'épaule de Seiya, et avait dit d'un ton trés sérieux:

-Tu sais Seiya, c'est plutôt délicat ... Comment dire ... Quand un homme et une femme s'aiment, il arrive un moment, ou ils veulent échanger...
-C'est bon, je sais, je ne suis pas complètement abrutis, mais quand-même.

Ah là là, on avait bien rigolé ce jour là. C'était étonnant, de voir à quel point, ces êtres à la puissance incroyable, que nous étions, se comporatit, en faite, comme le commun des mortelle, comme les jeune homme que nous étions. Nous étions, tous un seul et même être. Nous étions, comme l'arc-en-ciel, un seul et même corps, mais dont seulement, les nuances variaient. Dépendant, de notre destin, imposé par les étoiles; et luttant pour la survie,de cette terre que maintenant, nous avions appris à observer, avec un autre regard, celui de l'âme. Et je crois que le fait d'avoir frollé la mort, nous avait permis de nous rendre compte à quelle point, cette Terre, que nous défendions était magnifique.



Fuega :

Quel couché de soleil magnifique, c'était, comme si le ciel déversait sur Terre, de la poussière d'or scintillante. En ce moment, je me sentait si bien. Dokho, était assis prés de moi, lui aussi observait avec émerveillement ce spectacle magnifique. Dokho, plus encore que les autres, j'avais l'impression de le connaitre depuis longtemps. Je lui avait parler en toute confiance de mes rêves, de l'impression, que j'ai de l'avoir toujours connu, d'avoir toujours vécu auprés d'eux, il m'avait écouter, sans m'interrompre:

-Chaque évènement a son explication, le destin, n'est pas un hazard, et il n'est pas rare qu'il nous échappe, mais quoiqu'il arrive, on trouve toujours une réponse à nos questions. Et peut-être que pour vous, ce jour est proche.

Et il avait raison, je sentais, qu'en Grèce se trouvait la clé de tous les mystères. Dokho, étais toujours de bon conseil, il se dégageait de lui, une trés grande sagesse, un trés grand bien être. J'avais la même impression quand je m'approchait, de Milo, Aldébaran, ou encore Death mask, même si en ce dernier, il y avait quelque chose de sombre. Il était plutôt renfermé. Avec les autres comme avec moi, comme s'il avait peur de me contaminer. Quant à ma relation avec Milo, elle était plutôt houleuse, tous deux étant plutôt têtus et arrogant. Nous nous ressemblions, et nous attirions, irrésistiblement.
Je me levais.

-je vous souhaite à tous une bonne nuit, je vais préparer mes bagages, pour demain.



Shaka :

Que de bleu, c'était magnifique, de l'eau à perte de vue. Et il avait fallu, que je renaisse une nouvelle fois pour pouvoir contempler un spectacle aussi magnifique. Décidement, la vie d'un homme était bien faite de hauts et de bas; de joies, et de souffrances. Après les dures combats, que nous avions menés, voilà que la nature daignait nous offrire, en récompense, un spectacle aussi magnifique.
Sur ce bateau, nous nous rapprochions, un peu plus de la Grèce, où nous attendais, tous ces êtres magnifiques, qui étaient semblables à moi, tous mes frères.
Pourtant, c'était non sans regret, que je quittais, l'Angleterre. Moi Shaka, j'éprouvais des regrets, mais j'avais compris, aprés tous ses combats, que c'était ces sentiments qui faisaient de nous des hommes, et qui nous poussaient à accomplire des miracles, il suffisait juste de savoir en faire abstraction, au moment voulu. Et c'est grâce à eux, que mes frères et moi, avions pu préserver le bonheur de personnes, comme cette vielle femme, Nana et ses deux petites filles, qui nous avaient recueuilli et soigner, sans rien nous demander en retour. Et aujourd'hui j'étais fière d'avoir lutter pour préserver leur bonheur.
Oui, pour le bonheur de cette petite fille au boucle blonde, et au coeur pure, qui courais devant moi. On prétend que les enfants sont fragiles, et influençables ? Pourtant, ils ont une âme innocente, qui leur permet de percer la personnalité de chacun, oui, ils ont un coeur de cristal. je me souviens d'un jour où je méditait, dans leur jardin, elle s'était assise prés de moi, et avait attendu que j'ouvre les yeux, pour me questionner sur ce que je faisais :

-Vous faites quoi ?
-Je suis en train de méditer, sur les évènements, que j'ai vécu ces derniers temps.
-Vous essayer de les comprendre ??? Mais pour mieux les comprendre, il faut les vivre, aussi fort que l'on peut, et ne rien manquer. Vous comprenez ce que je dis Shaka ?

Sur l'instant, je ne répondis rien, mais il était étonnant, de voir à quel point les enfant pouvais trouver une réponse facile, sur une question qui pouvait nous paraitre si difficile.
Il possédait tous la sagesse de ce monde, toute sa pureté. Pour elle, je décidais de ne plus fermer les yeux, car je constatais que cela constituait une barrière entre le monde et moi.



Kanon :

Saga, est-ce que tu penses à moi en ce moment ? Si j'ai survécu, si je me suis raccroché à la vie, alors que la mort, m'attirait dans son goufre; c'est grâce à toi. Tu es à présent, avec Athéna, ma seule raison de vivre.
Je serre ma poche. Elle contient une fleure de lis Casablanca... Ce sont tes fleur préféré, je l'ai cueillie pour toi, pensant que ce cadeau te ferait plaisir. J'ai tellement envie de me faire pardonner pour toute la peine que je t'ai fait. Mais tu avais raison. Un jour, alors que je sombrais sciemment vers le mal, et que je te racontais mes rêve de conquête du monde, tu m'avais dit qu'un jour, je reviendrais vers toi, vers la lumière
Christy, court vers moi, ces boucles blondes, flottant dans la douce brise que nous envoie la mer. Quel innocence, j'aurais aimé revivre comme elle notre enfance, cette époque qui aujourd'hui me parait si lointaine. Quand nous étions encore les inséparable jumeaux Saga et Kanon. Et j'espère que nous le redeviendrons. J'ai hâte de te revoir, Saga.
Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens pour la première fois, en paix, avec moi-même, peut-être est-ce le fait d'être entouré de personnes qui ne ressentent aucune animosité envers moi. La petite Christy, qui de loin m'adresse son sourire d'ange. Ou encore Aioros, qui bizarrement a pris une bonne dizaine d'années, pendant que nous voguions dans les dimensions parallèles. Shaka, qui en ce moment m'adresse un sourire discret. Et Mu, il a été le premier à me faire comprendre que j'étais le bienvenu parmis eux, qu'il me considérait, comme l'un des leurs.
Il méritait amplement de vivre enfin heureux, nous le méritions tous. Et Mu en ce moment, avait trouvez son bonheur auprès de Fairlight.



( Loin de là, quelqu'un observe la scène ) :

-Alors majesté, ils seront bientôt tous réunis, dois-je prévenir nos soldats, pour l'assaut ?
- Non pas encore, je veux les frapper au moment ou il s'y attendront le moins, pour les faire plus souffrir encore... Athéna, Petite bâtarde de mon père. Je vais enfin pouvoir me venger de toutes les humiliations passés. Mais moi, je ne suis ni Hadès, ni Poséidon, je connais ton point faible... Et je compte bien m'en servir.

Puis l'homme qui parlait, porta à sa bouche, une coupe contenant un liquide rouge; rouge comme le sang. De ses yeux noirs, sans pupille, il semblait regardé dans le vague. Savourant, et s'imprégnant, de nouveau des paroles qu'il venait de prononcer.

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Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.